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Filou

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Rob Zombie

Rob Zombie (1/6)

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Réputation sur la communauté

  1. Oui pour les extérieurs, mais les décors en intérieurs, franchement, sont loin d'être aussi horribles qu'on le dit. Je les trouves corrects perso. Euh non, il y a en a bien plus que ça, mais certaines repassent effectivement souvent. Certains morceaux sont excellents je trouve. La plupart des dialogues sont doublés (excellents acteurs d'ailleurs). Certains sont effectivement seulement écrits. Un manque de moyens je pense. Mais cela ne dérange pas plus que cela. La maniabité est quasi la même que celle de Resident Evil 4 et 5, mais là ça semble ne géner personne. Les passages en voitures sont semblables à ceux de GTA San Andreas, pour moi, c'est parfaitement maniable. Tu l'as fais en entier le jeu Fabrice ? Parce que les derniers chapitres sont justes géniaux. Et pour les personnages que l'on peut espionner, oui il se passe des choses mais faut arriver au bon moment
  2. Je te conseille de ne PAS regarder la vidéo. Elle en montre trop à mon goût. Une petite review plutôt : http://www.destructoid.com/review-deadly-premonition-165168.phtml
  3. Deadly Premonition est un mélange de plusieurs styles de jeu, une sorte d'open world sur fond de survival horror. Le jeu est sortis plutôt discrètement et directement à petit prix. Le jeu souffre de nombreux défauts qui seraient probablement fatales à d'autres productions du même genre. D'abord les graphismes : pas aussi catastrophiques que certains le prétendent, il faut tout de même avouer que les extérieurs sont moches. Les personnages sont assez bien modélisés, surtout les visages, et les intérieurs restent la plupart du temps corrects, sauf les passages dans l'autre monde, rajoutés au dernier moment. La maniabilité est pratiquement la même que celle de Resident Evil 4, très arcade donc, personnellement cela me convient parfaitement. Mais pourquoi ce jeu est-il tellement génial alors ? C'est simple, le scénario, les personnages, les dialogues et plusieurs idées de gameplay. L'histoire et l'ambiance rappellent beaucoup Twin Peaks (voire le premier trailer du jeu lorsque ce dernier s'appelait encore Rainy Woods). L'histoire, que je ne dévoilerai pas, commence avec le meutre d'une jeune femme, Anna Graham, et l'arrivée dans la petite ville fictive de Greenvale d'un agent du FBI assez particulier. Une enquête pleine de rebondissement commence alors et le joueur va de surprises en surprises... Les dialogues, souvent totalement décalés, sont juste géniaux. Les divers thèmes musicaux tournent en boucle, parfois en total décalage avec ce qui se passe à l'écran. Tous les habitants de la ville ont leur emploi du temps et il est possible de les suivre en temps réel dans leurs actions de tous les jours... Les missions principales s'enchaînent un peu comme dans un GTA mais le jeu propose également 50 quêtes annexes souvent très sympas. Le personnage principal, Francis York Morgan, est certainement l'un des meilleurs personnages créés dans un jeu vidéo. Dès que l'on a passé les premières heures de jeu, impossible de décrocher. Oui, le jeu est très inspiré par Twin Peaks, mais est-ce réellement un défaut ? J'ai fait récemment Dead Space 2, jeu aux graphismes sublimes et aux 9/10 et 10/10 partout. Honnêtement, je préfère largement Deadly Premonition qui est infiniement plus vivant et prenant que le blockbuster susmentionné. Le jeu devrait vous coûter au maximum 20 euros et pour ce prix vous n'allez certainement pas le regretter. Nous on a adoré, pas vrai Zach ?
  4. Le programme est en ligne http://www.luff.ch/last/details/article/luff-9e-edition-programme-en-ligne/ Au menu des réjouissances : des rétrospectives Jan Svankmajer et Jörg Buttgereit, un hommage à Jean Louis Van Belle et bien plus encore. Vivement le mois d'octobre
  5. Comme j'ai vu le film il y a quelque jours je m'empresse de faire mon autocritique Encore une fois, une claque de la part de Koji Wakamatsu. Le film est divisé en trois parties disctinctes. La première est composée d'images d'archive et nous présente les évenements qui ont conduits à la création de l'armée rouge japonaise, groupuscule terroriste d'extrême gauche. La deuxième nous présente l'entraînement d'une faction de cette dernière dans les montagnes durant laquelle de nombreux participants seront exécutés à cause du fanatisme de leur leaders. Le métrage se conclut avec l'incident d'Asama Sanso, une prise d'otage très célèbre au Japon durant laquelle la tenancière d'une auberge fut retenue captive par des membres de l'armée rouge japonaise durant plus de 10 jours. Bien que le film soit un peu trop long (surtout la deuxième partie qui est répétitive, mais je pense que l'effet est voulu par le réalisateur), les trois heures de métrage passent comme une lettre à la poste. La mis en scène et la photographie ne sont pas spécialement soignées mais l'ensemble est tout de même solide et colle bien à son sujet. La musique signée Jim O'Rourke est excellente et contribue grandement à la réussite du film. On sent que Koji Wakamatsu s'est beaucoup investi sur ce film, qu'il a réellement voulu montrer au public une face quelque peu oubliée de l'histoire, sans prendre parti toutefois. A noter les excellents suppléments du DVD, donc une interview du réalisateur, extêmement lucide et clair dans ses propos ainsi qu'un livret, très complet et informatif. L'édition DVD sortis chez Blaq Out (tout comme le coffret Wakamatsu d'ailleurs) est pour moi un must have pour tous les amateurs de cinéma. N'hésitez pas à vous le procurer, vous ne le regretterez pas même si le prix est un peu cher.
  6. Déviances et Passions est un peu atypique dans la série des Joy of Tortures. Non seulement il délaisse l'air Toguwa, époque durant laquelle tous les autres films de la série se situaient (à l'exeption de La Loi Yakuza, également un opus quelque peu à part) mais de plus, le métrage comporte quatre histoires. Toutes sont des faits divers très célèbres au Japon. Dans le premier segment, la principale créancière d'un hôtel va élaborer un plan afin de s'approprier l'établissement en assassinant ses propriétaires légitimes. La deuxième histoire est même connue en occident, car elle reprend l'histoire d'Abe Sada (elle fait d'ailleurs une apparition dans le film !), qui finira par couper les parties génitales de son amant après l'avoir étranglé dans un jeu érotique ayant mal tourné. Il existe plusieurs adapations de cette histoire, donc la plus célèbre est bien sûr l'Empire des Sens. Le troisième sketche, tourné en noir et blanc, nous relate les méfaits de Yoshio Kodaira, ancien soldat ayant assassiné une dizaine de femmes juste après la deuxième guerre mondiale. Finalement, le dernier segment relate l'histoire tragique de la dernière femme a avoir été décapitée au Japon. Le tout nous est racontée par le biais d'un médecin dont la femme s'est suicidée et qui essaie de comprendre ce qui peut pousser des femmes à commettre différents méfais. J'ai bien apprécié, bien que toutes les histoires ne soient pas traitées équitablement. Le dernier segment par exemple, est trop court (une dizaine de minutes en tout) et ne laisse ainsi pas le temps à l'histoire de se déveloper. Celle avec Abe Sada aurait également beaucoup gagnée à être plus longue. Les plus intéressantes restent à mes yeux la première (le final est simplement époustouflant) et celle de Kodaira, le noir et blanc conférent à cette histoire une authenticité fascinante. Bon film, bien qu'un peu inégal.
  7. La Loi Yakuza délaisse le monde des femmes et de leur sort peu enviable durant l'ère Toguwa et nous plonge dans un monde impitoyable, celui des yakuzas et des sanctions qui leurs sont réservées lorsqu'ils désobéissent aux règles de leur clan. Le film se compose de trois histoires, qui se passent durant différentes périodes du Japon. La première, qui se passe grosso modo au 19ème siècle, raconte l'amitié de deux hommes, l'un puissant et courageux, l'autre faible et peureux, et des ennuis que va s'attirer le second. Dans la deuxième, au tout début du 20ème siècle, un yakuza sortis de prison se heurte à son ancien clan. Le troisième segment, le plus long, nous plonge dans une guerre entre yakuzas dans le Japon des années soixantes. Les trois segments sont tous excellents et extrêmement généreux. Violence, combats de sabre dignes des meilleurs chambaras, fusillades, humour noir, musique pop (dans le troisième sketche), tortures bien sûr, mais également une belle histoire d'amitié dans la première histoire, ce film est, à mes yeux, le meilleur de la série des Joy of Torture. Le métrage bénéficie également d'une brochette d'excellents acteurs (dont l'acteur fétiche de Ishii, Teruo Yoshida) mais également Bunta Sugawara, acteur génial ayant souvent tourné pour Fukasaku (le flic corrompu dans Police contre Syndicats du crime, Okita dans Yakuza Moderne, Okita le pourfendeur, etc.). Le rythme est également extrêment soutenu, impossible de s'ennuyer un seul instant, les scène cultes s'alignant les unes après les autres. Le film démarre d'ailleurs sur des chapeaux de roues, avec un générique violent et amoral. Pour moi ce film est l'une des meilleures surprises de 2009, rien de moins. Rien que pour ce film, l'achat du second coffret Femmes Criminelles est chaudement recommandé.
  8. Femmes Criminelles est le deuxième des six films qui composent la série des Joy of Torture. Après un Vierges pour le Shogun plutôt timide, Femmes Criminelles pose réellement les bases qui feront la notoriété de la série, à savoir du sexe, de la violence et une bonne dose de sadisme. Le film est également composé, comme dans la plupart des autres opus, de plusieurs sketches (trois en l'occurence). Une femme, qui entretient une liaison incestueuse avec son frère, se vend pour payer les soins de ce dernier. Dans un couvent, une soeur entretient une relation avec un moine, déclenchant ainsi la colère et la jalousie de la mère supérieure. Le tatoueur le plus talentueux du Japon assiste à des tortures de femmes occidentales afin de réaliser son chef d'oeuvre. Les trois histoires vont crescendo dans l'horreur. Ainsi, la première histoire est plutôt "sage" et axée sur les dialogues. La deuxième, particulièrement racoleuse, rentre dans le cadre des films de "nunsploitation". La troisième, la plus réussie à mes yeux, bien que remplie de tortures en tout genre, pose un regard amusant sur la violence et sa justification. A noter que l'opus suivant, l'Enfer des Tortures, reprend un peu ce dernier segment pour l'étirer sur une heure et demie. Le résutat sera moyennement réussi à mes yeux. Le générique du début est un monument de cruauté, avec différentes exécutions de femmes plus horribles les unes que les autres. Ce concept sera également repris dans le film suivant (ainsi que dans La Loi Yakuza). J'ai bien apprécié le métrage mais malheureusement, je l'ai vu après Orgies sadiques de l'air Edo, que j'ai trouvé plus réussi. La réalisation est toujours très soignée mais le traitement des histoires est plus grossière, moins psychologique. Le film repose plus sur ces effets chocs (sauf la dernière histoire) et reste moins marquant. A voire néamoins, le film comportant tout de même son lot de scènes inoubliables.
  9. J'ai regardé Vierges pour le Shogun et je dois avouer que je me suis tout de même un peu ennuyé. Le métrage a d'indéniables qualités mais je l'ai trouvé trop bavard. La nudité est très peu présente (à part des seins nus) et il n'y a pas de scènes chocs, les vierges étant fourbes mais peu effarouchées Le film nous relate les luttes que se livrent les femmes promises au Shogun pour s'attirer ses faveurs. Deux clans se distinguent, les femmes d'Edo et celles de Kyoto, chaque clan étant prêt à toutes les manigances afin de placer l'une d'entre elles auprès du Shogun. Visuellement, comme toujours chez Ishii, le film est splendide. Il y a beaucoup de figurants, les décors (en particulier les extérieurs du château du Shogun) sont magnifiques et l'interprétation est bonne. Malheureusement le film se résume à de longs dialogues et très peu d'action vient rompre la monotonie du récit. La violence (très peu présente) est quasiment toujours hors champs et les scènes érotiques extrêment timides, Ishii fera beaucoup mieux (ou bien pire, c'est selon) par la suite. Pour les curieux. Encore un mot sur le coffret Femmes Criminelles, ce dernier vaut essentiellement la peine pour Orgies sadiques de l'air Edo, qui m'a vraiement beaucoup plu et qui est vraiement une excellente surprise. Dommage que ce dernier ne soit pas vendu à part. Je ferai des critiques des trois films présents dans le deuxième coffret dès que je commencerai leur visionnement. J'espère que cela donnera envie à certains de voire les films de Ishii
  10. Deuxième film disponible dans le premier coffret Femmes Criminelles, Orgies sadiques de l'ere Edo est composé de trois histoires. L'ensemble est très homogènes, chaque sketches durant environ 30 minutes. Il n'y a pas de transaction entre les histoires et ces dernières ne partagent pas de trame commune. Le seul personnage qui se retrouve dans les trois segments est un médecin, qui est un peu le seul personnage saint au milieu de la folie qui habite les protagonistes du film. Une femme accepte de devenir geisha pour l'homme qu'elle aime. Une autre ne peut trouver la jouissance qu'avec des hommes laids et repoussants. Un seigneur sadique rencontre une femme masochiste avec qui il aura un enfant... Les trois histoires sont intéressantes, leur courte durée est évidemment un atout indéniable contrairement à "L'Enfer des tortures", où le récit s'enlisait. Les débordements graphiques sont également beaucoup plus rares que dans ce dernier et les histoires sont du coup plus crédibles. Chacune des histoires est tragique et je dois dire que je les ai beaucoup appréciées. Visuellement le métrage est très beau, que ce soit les décors ou les costumes. Il y a d'ailleurs un nombre assez conséquents de figurants, ce n'est pas une petite production sans argent. Un film à voire assurément.
  11. Après le coffret Wakamatsu, je m'attaque maintenant au coffret Femmes Criminelles que j'ai reçu hier. Juste un mot sur le coffret justement, ce dernier est magnifique. Chaque film a droit à son propre fourreau cartonné (les jaquettes sont de toute beauté) et il y a en plus un poster (qui reprend l'affiche originale japonaise) dans chaque fourreau. Vraiement du beau boulot. J'ai regardé le premier opus, à savoir L'Enfer des Tortures. J'ai plutôt apprécié bien que le film soit perfectible. Tout d'abord je trouve que l'intrigue, comme l'a relevé Pazuzu, a du mal a tenir sur la durée. La deuxième partie du film est moins intéressante que la première. Les personnages manquent un peu d'épaisseur, l'actrice principale par exemple, nous est présentée en mois d'une minute avant que l'histoire ne démarre. Il est difficile alors d'éprouver une empathie profonde pour elle. Les scènes de torture ne sont pas très nombreuses mais plutôt marquantes. Surtout celles présentées au début du métrage (ces dernières n'ont pas vraiement de rapport avec le reste du film d'ailleurs) et celle de la scène finale bien sûr. La mise en scène est classique mais solide. Les acteurs sont excellents, je suis d'ailleurs étonné de la qualité de l'interprétation pour un métrage de ce type. Je pense que cela s'explique par le fait qu'il s'agit tout de même d'un film produit par une major (la Toei) et non par une petite société indépendante.
  12. Filou

    Koji Wakamatsu

    J'ai récemment fais l'acquisition du coffret Wakamatsu Voici mes critiques des 4 films, j'espère que cela donnera envie à certains de se pencher sur l'oeuvre du Monsieur (passionante, que cela soit dit) Les secrets derrière le mur: Les secrets derrière le mur nous présente le quotidien de différentes personnes vivant dans un quartier résidentielle déshumanisé quelque part au Japon. Tous les protagonistes (une femme au foyer, un étudiant, un couple adultère) ont des vies peu mouvementées, mornes et sans saveur. Ils fuient leur existance chacun à leurs façon jusqu'à l'inéductable conclusion qui s'averra tragique. Le réalisateur use beaucoup de gros plans, surtout durant les scènes "érotiques", ce qui rend ces dernières presque glauque. L'atmosphère claustrophobique est bien rendue, bien que l'on sent que le film a été tournée dans des conditions minimales et en très peu de temps. Certaines scènes sont, à mon goût, un peu bâclées. Je trouve que le film ne décolle jamais réellement, à part lors du final et qu'il a perdu un peu de son côté subversif aujourd'hui. C'est malgré tout une découverte intéressante. Quand l'Embryon part braconner: Ce film m'a littéralement cloué sur mon siège. J'ai trouvé la réalisation vraiment efficace, que ce soit la mise en scène (l'unique décor est brillament utilisé), la photo (très beau noir et blanc, l'éclairage rappelle parfois le courant expressioniste) ou les acteurs (mon Dieu, l'actrice prend vraiement cher). Le film est une sorte de cauchemar surréaliste, où l'on suit cet homme totalement dérangé dans son obession : soumettre sa conquête d'un soir et en faire un femme parfaite (intéressante parabole sur la condition de la femme au Japon). Le contenu subversif reste intact près de 40 ans après la réalisation du film. L'interdiction au moins de 18 ans et en revanche totalement déplacée mais il faut bien admettre que les scènes violentes sont assez corsées. Par contre, taxer ce métrage de mysogine alors que la femme est sans conteste le personnage fort du film est totalement ridicule pour quiconque ayant suivis le film jusqu'au bout. Le film dégage en outre une certaine poésie absolument fascinante. Chaudement recommandé pour ma part. Les Anges violés: Troisième volet de cet excellent coffret Wakamatsu, Les Anges Violés est une oeuvre singulière et fascinante. Des infirmières font entrer un homme dans leur dortoir et le laisse regarder deux d'entre elles en train de faire l'amour. L'inconnu se met alors très en colère et abat les deux amantes. S'en suit alors un véritable massacre... Ce qui frappe tout d'abord lors de la vision du film, c'est l'emploi du cinémascope, ce qui donne au film des allures de série A, alors qu'il s'agit clairement d'une série B, tournée en peu de temps et avec très peu de moyens. Le noir et blanc est impeccable tout comme le montage, très moderne et inventif. Un film vraiement très beau visuellement, qui tranche avec la violence des images. Le film, comme tous les autres que j'ai pu voire de Wakamatsu, dégage une poésie très particulière, morbide sans être déprimante, violente sans être complaisante mais surtout, subversive sans être vaine et ennuyeuse. Le métrage dégage une sensation étrange, où l'on a constamment l'impression que tout peut arriver, tout est surréaliste et différent, cette impression d'assister à un cinéma libre de toute contrainte commerciale, ce qui rend l'oeuvre de Wakamatsu si précieuse. En un mot : à découvrir, absolument. Va va vierge pour la deuxième fois: Bien que le film le plus connu de ce coffret Wakamatsu soit "Quand l'Embryon part braconner", le véritable chef d'oeuvre de cette volée et pour moi sans conteste ce magnifique "Va va vierge pour la deuxième fois". Une fille est violée sur le toit d'un immeuble par une bande de jeunes délinquants. Un jeune homme assiste à la scène sans y prendre part. Le lendemain, la victime du viol sympathise avec le jeune homme. Ils se rendent alors compte que tous deux ont une vie misérable et partagent l'envie d'en finir avec celle-ci... Une oeuvre folle, qui part dans tous les sens sans jamais s'égarer. Toujours filmé dans un scope flamboyant, la photographie est simplement magnifique. Le film est à la fois drôle et triste, jamais prévisible, les idées les plus folles se succèdent sans temps mort jusqu'au final, beau et tragique. La musique, du jazz principalement, participe grandement à l'ambiance poétique du film. Je pourrais encenser encore longtemps cette petite merveille mais ce serait trop en révéler. Je vous conseille donc d'acquérir cet excellent coffret et de voire ces oeuvres géniales, hors normes et totalement hors du temps au plus vite. Chef d'oeuvre pour ma part.
  13. Filou

    Blaq Out

    Toujours pas reçu (j'habite en Suisse)
  14. Filou

    Le Chat qui Fume

    Si tu prends tes bôs DVD au LUFF, je connais un suisse qui te prendrai un exemplaire de Glamour, de Vampyres et peut-être même d'autre
  15. Filou

    Code Red : 100% exploitation

    Quelques critiques (en anglais) : Trapped : http://www.dvdverdict.com/reviews/trapped1982.php Messiah of Evil : http://www.cinemademerde.com/Messiah_of_Evil.shtml Sweet 16 : http://www.dvdverdict.com/reviews/sweetsixteendc.php The strangeness : http://www.horrordvds.com/viewarticle.php?articleid=753 Le son semble souvent être un problème chez cet éditeur.
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