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Firbero

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À propos de Firbero

  • Date de naissance 30/11/1968

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Rob Zombie

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  1. Après plus de 20 années d'absence, Darkness, un fanzine français sur le cinéma de genre créé en 1986, revient sur le devant de la scène. L'objectif de ce grand retour est de proposer un 11ème numéro, tout entier consacré à la violence et à la censure au cinéma en France. Edité et diffusé par l'association Sin'Art, le fanzine devrait être disponible sur Internet ou dans des librairies partenaires avant la fin de l'année 2010. De nombreux journalistes, juristes, cinéphiles et illustrateurs ont accepté de rejoindre bénévolement l'aventure. Ce numéro papier, dédié à la violence (72 pages, couverture en couleur, 8 euros, à commander sur le site de Sin'Art dans quelques semaines), est le premier d'une trilogie sur la censure au cinéma en France. Deux autres opus sont prévus en 2011 (le sexe) et en 2012 (la politique et la religion). Pour être informé de sa sortie, rejoignez le groupe ou partez faire un tour sur les liens suivants : http://www.facebook.com/home.php?#!/group.php?gid=209932280471 http://www.darkness-fanzine.over-blog.com http://www.myspace.com/darknessfanzine http://www.sinart.asso.fr
  2. Martyrs a finalement bénéficié d'une publicité hors norme pour ce genre de production. Pas un euro déboursé pour une couverture internationale du non-évènement déclenché par la classification du film. On se souvient qu'A l'intérieur d'Alexandre Bustillo et Julien Maur avait dû se payer une campagne publicitaire de près d'un million d'euros pour qu'on parle de lui. Avec le succès qu'on lui connaît... On oublie un peu vite que Frontière(s) de Xavier Gens avait connu les mêmes déboires en 2007 sans quasiment un mot dans la presse ! Dans le prochain numéro de Médusa - le 23ème, l'ultima - je livrerai un autre regard sur le film de Pascal Laugier, expliquant dans le détail l'amalgame soigneusement entretenu par tout ceux ayant des intérêts dans l'affaire, avec bien sûr quelques chiffres à la clé. A suivre donc.
  3. J'ai assisté aux projections, presques successives, de Rec et de Diary of the dead. Etrangement, les deux films ont de nombreux points communs. Jaume Balaguero nous offre un huis clos filmé à la manière de The blairwitch project. Une seule caméra livrant l'expérience claustrophobe et saignante des résidents d'un immeuble, contraints de se supporter puis rapidement de survivre face à la contamination fulgurante de chacun d'entre-eux. Naviguant entre Braindead et Dawn of the dead, le réalisateur espagnol parvient difficilement à nous effrayer malgré quelques trop rares pointes d'adrénaline. Le scénario reste malheureusement sans grande surprise et sombre même dans le décalé avec son final empruntant les voies ouvertes par Seven et même The Exorcist ! C'est dans les vieux pots... mais quand même. Après maintes hésitations, légitimement générées par le très décevant Land of the Dead, je me suis convaincu d'assister à la projection du dernier volet du Maître. Décidant lui aussi de proposer des images de télé-réalité filmées à la manière de The blairwitch project, Romero nous livre un produit déjà réchauffé : du Dawn of the dead actualisé. Toutes les ficelles habituelles du réalisateur y sont montrées : le groupe de survivants - de jeunes adultes qui jouent à se faire peur à la manière d'un Vendredi 13 - les pilleurs gentils - blacks - les pilleurs méchants - blancs - et même le capitalisme ! Les riches sont montrés du doigt et la lutte des classes reste le Grand message - même plus subliminal - figurant dans chacun de ses films. Les effets spéciaux sont toutefois réussis malgré la pâleur habituelle des revenants. Bref, du Romero des années 70 à la mode des années 2000. Ah, si ! Encore un mot pour vous dire que j'ai tenu plus d'une heure devant Iron man. Mon Dieu ! Quel navet. Une morale bien gnian-gnian - Good triumphs over Evil - avec de bons effets spéciaux, des gros seins et un scénario tenant sur le recto d'une feuille de PQ... et encore, il reste de la place ! Ouais, j'aime rien. Ouais, mes critiques sont intransigeantes...
  4. Firbero

    Zine Story

    Bon, bah voilà. DARKNESS-FANZINE compte 10 numéros édités entre 1986 et 1991.
  5. posting.php?mode=reply&f=17&t=12230# OK, merci pour l'info. Christophe
  6. Merci pour les liens. J'avais effectivement repéré le forum "Des mots pour le bis", mais je n'arrive pas à participer à ce forum. J'ai vraisemblablement pas tout compris au processus permettant de poster des messages sur les forums ! "La porte d'entrée" est le seul me permettant de répondre. Bref, voici un lien faisant de la publicité pour l'encyclique de Bernard : http://www.dailymotion.com/video/x4pt42_dictionnaire-des-livres-et-journaux_creation Christophe
  7. Merci pour vos messages. J'ai rajouté à l'article les renvois qui manquaient. A plus. Christophe
  8. Fanéditeur au milieu des années 1980, une ballade sur le net m'a fait retrouver Didier Lefevre de MEDUSA, un vieux copain. Encouragé par son enthousiasme, j'ai entrepris de faire renaître DARKNESS-FANZINE sous la forme d'une page virtuelle dans MySpace. Et puis, Didier m'a proposé d'écrire de nouveaux papiers, pour son zine. J'ai accepté avec grand plaisir et lui ai pondu deux articles pour le prochain numéro de MEDUSA, le 23ème du nom, dont la publication est prévue à la fin de cette année. Bref, me revoilà et voici la petite histoire de DARKNESS-FANZINE : Tout commence au mois de juillet 1984, lorsqu'en vacances sur le bord de la Méditerranée, je décide d'accompagner mon père dans son entreprise hebdomadaire de ravitaillement en cigarettes. Mon objectif était alors d'acheter un magazine pour occuper les pauses rythmant mes allers et retours sur la plage située à proximité du camping. Peu de temps après avoir scruté le rayonnage du marchand de journaux établi à côté de la supérette du coin, je tombe un peu par hasard sur la couverture du 31ème numéro du bimestriel MAD MOVIES. Après de nombreuses hésitations générées par un article sur le cinéma bis écrit par le regretté Pierre Pattin (1), je prends finalement la décision d'appropriation vers midi. Et là, ma vie bascule pour toujours : je tombe amoureux du cinéma fantastique et frissonne avec complicité devant le cinéma d'horreur ! Alors que Mario Bava, Lucio Fulci, John Carpenter, George A. Roméro, Dick Smith, Rob Bottin et Tom Savini m'apparaissent chaque jour un peu plus familiers, les coulisses des séries B et Z relayées par les critiques de Jean-Pierre Putters, Marc Toullec et Yves-Marie Le Bescond me captivent entièrement. DARKNESS FANZINE CHERCHE SA LIGNE EDITORIALE Deux ans plus tard, je prends la décision d'écrire à mon tour. C'est dans ces conditions qu'est publié, en juillet 1986, le premier numéro de DARKNESS FANZINE. En réalité, une compilation d'une vingtaine de photocopies proposant des ersatz de critiques cinématographiques sans grand intérêt. Mais le plus important n'est pas là. Le choc psychologique réside en réalité dans l'émulation suscitée par la lecture régulière de MAD et l'envie d'écrire qui en découle. En janvier 1987, la rencontre postale avec l'illustre Norbert Moutier (2) me fait prendre conscience de l'obligation de progresser dans ma réalisation. Il me faut en effet proposer quelque chose de différent, quelque chose d'original pour la poignée de fidèles me soutenant dans l'aventure. Le quatrième festival du film super 8 fantastique organisé par MAD MOVIES était sans aucun doute l'occasion d'exploiter les arcanes du cinéma amateur. Je choisis donc cette nouvelle ligne éditoriale dont l'aboutissement voit la publication d'un numéro spécial de DARKNESS, en fait le numéro 7, tout entier consacré aux 4ème et 5ème festivals du Super 8. Mais l'originalité de ce numéro n'est pas encore très évidente. Il faut attendre le huitième numéro pour enfin détecter une véritable plus-value et une qualité rédactionnelle plus évidente. En mars 1989, l'arrivée d'un collaborateur de grande qualité m'oblige à relever le niveau des articles proposés jusqu'alors. Gilles Saugues insuffla un air frais, un air de grande pureté sur tout le fanzine. C'est ainsi que ce premier vrai numéro de DARKNESS propose un dossier spécial sur le festival de l'imaginaire de Clermont-Ferrand ou encore un reportage sur la cérémonie des Torix visant à récompenser les films super 8 du monde entier. Malgré cela, la vente de ce numéro reste un échec. Un échec à l'image de la crise du fanzinat traversée par les bien trop nombreuses revues de ce type. A cette époque, la quantité des titres submerge alors la qualité des articles proposés. Le progrès technique encourage les publications tous azimuts. Les plus solides survivent. Les autres disparaissent aussi rapidement qu'elles sont arrivées. LA REVELATION FINALE Pourtant, en novembre 1989, DARKNESS FANZINE réitère et persévère en proposant un numéro charnière consacré quasi-exclusivement à la censure. Relayé par MAD et Christophe Bourseiller dans l'hebdomadaire 7 A PARIS, le numéro s'arrache ! Pour la première fois, le fanzine connaît un vrai succès. La commande d'un numéro par le journaliste Bernard Joubert (3) et l'amitié qui en naît bouleverse mon existence culturelle. Cette rencontre ancre définitivement un centre d'intérêt très marqué pour toutes les questions relatives au contrôle de l'image. De nombreux articles illustreront ce nouvel engouement (4). En mai 1991, DARKNESS propose son dernier numéro. Un numéro spécial dédié aux acteurs glissés dans les entrailles des monstres et merveilles du cinéma... Un hommage aux mimes qui ont donné vie à nos plus belles peurs : du monstre de Frankenstein à la créature d'Alien ! Très peu distribué, le dixième et dernier numéro ne connaît pas le succès de son prédécesseur même si MAD MOVIES songea un instant à reprendre le dossier dans ses colonnes. LA RESURRECTION Seize ans plus tard, la révolution virtuelle a balayé de nombreux magazines. Bien qu'ayant changé, MAD MOVIES est toujours là. De nombreux fanzines n'existent plus. Pourtant, Didier LEFEVRE a su tenir bon. MEDUSA FANZINE, né à la fin des années 1980, a poursuivi l'aventure en rejetant les modes tout en empruntant fort habilement les chemins proposés par les nouveaux médias. Suivant son sillage, DARKNESS FANZINE tente aujourd'hui une résurrection sur la toile avant, peut-être, de reprendre la route. (1) Pierre Pattin, aujourd'hui décédé, était l'éditeur du fanzine ZOMBI ZINE. (2) Norbert Moutier est l'éditeur du fanzine MONSTER BIS. (3) Bernard Joubert, journaliste et écrivain, est l'un des fondateurs du Réseau Voltaire. (4) Dieu, le sexe et le cinéma, Panoramiques n°11, 1993. Un siècle de cinéma porno, Vertigo n°14, Jean-Michel Place éditions, 1996. http://www.myspace.com/darknessfanzine Christophe TRIOLLET
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