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Benj

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  • Date de naissance 22/09/1980

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Tsui Hark

Tsui Hark (6/6)

7

Réputation sur la communauté

  1. Benj

    Black & White - James Toback (1999)

    Bientôt j'ai un podcast sur les films contenant un rappeur voire plus. Ça et un sur les films de chiens voire plus.
  2. C'est à chier. Toback s'est pris pour un anthropologue et s'est dit que ça serait cool de raconter l'histoire de petits blancs bourges qui se prennent pour des noirs des ghettos. Sauf que c'est écrit par un mec qui a douze ans d'age mental qui a trop écouté Limp Bizkit. Et en fin de compte tout son délire tient dans sa scène de classe où les élèves sortent un laïus merdique sur ce qu'est l'identité. Bon après c'est Jared Leto le prof fallait pas non plus en attendre trop. Toback s'est dit qu'il fallait que ça soit un film chorale donc on a tout un tas de stars diverses et variées qui viennent raconter rien du tout. Claudia Schiffer est anthropologue, Mike Tyson joue Mike Tyson et a une scène d’agression homophobe sur Robert Downey Jr. hyper malaisante car un peu trop réelle sans doute, la moitié du Wu Tang vient dire bonjour pour vraiment que dalle. Chacun récite son petit truc sur ce qu'il est, la race, la vie, et chacun raconte vraiment vraiment de la merde. Mais vraiment Brooke Shield qui vient en dreadlocks faire un docu sur les jeunes blancs avec sa DV c'est tellement puéril. Et au milieu du film on passe à un film de gangster/rappeur complètement anodin. Donc non seulement il essaie d'ouvrir des portes imaginaires dont tout le monde se cogne mais en plus il ne les referment pas vu qu'il passe complètement à autre chose au bout d'un moment. A la fin ça se termine par Raekwon du Wu Tang qui dit que le hip hop c'est le hip hop, c'est universel, c'es timmortel. Merci vraiment James. Mention spéciale à Bijou Phillips et ses dents dégueulasses, effroyable actrice.
  3. Encore une création autour des super-héros alors qu'on pensait qu'on commençait à passer à autre chose. Mais c'est assez frais et c'est marrant, finalement le concept de super-héros passe au second plan vu que tout le monde à un pouvoir donc c'est pas gavant et surtout les pouvoirs sont prétextes à faire des gogolités. La série fonctionne bien surtout graçe aux acteurs qui ont tous des tronches pas possibles. Mention spéciale à la coloc blonde qui est excellente en grande saucisse niaise.
  4. Bon y'a des films de l'adolescence qu'il ne faut pas revoir. Et celui là pour moi en fait partie. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais y a des trucs qui font que je suis un peu mitigé. Déjà et c'est personnel, mais le délire de Burton de l'époque avec ses personnage torturés et sensibles qui se cache dans la noirceur de leur être torturé et sensible, bon en tant qu'adulte je trouve que ça fait un peu gamin. Mais après c'est sa persona Emo et tant mieux pour lui et ses sacs à dos Jack Skellington. Quand au film, je me suis demandé pourquoi Winona (qui joue comme une pantoufle) tombe amoureuse d'Edward, y'a aucune alchimie entre eux, y'a aucune raison pour qu'elle s'attache à lui hormis le fait que son boyfriend soit une grosse merde que l'autre non. Il aurait été adopté par la voisine elle en aurait rien eu à foutre Winona. C'est Burton qui voulait son couple de grands enfants torturés et c'est tout. Voilà et sinon comment ils chopent des cubes de glaces de 3m pour que l'autre flan fasse ses sculptures ? Et à la fin comment il les remonte avec ses pinces dans son grenier ? Bref, c'est rien en fait comme reproche, Burton a fait un Frankenstein Emo finalement, y'a des passages cools, mais c'est noyé dans son délire de mec sombre culcul et j'ai eu du mal en fin de compte avec ça. Fallait pas que je le revois en fait.
  5. Je pensais ne l'avoir jamais vu, mais merci le forum car à priori je l'avais déjà maté en 2009 et je m'étais fait chier. En 2024 je me suis moins emmerder, même si je trouve que ça traine en longueur, et c'est toujours le cas chez Lumet. J'ai bien saisi qu'il fallait vraiment approfondir le sujet pour bien se rendre compte que Serpico est seul face au reste du monde, mais en vrai 30 minutes de moins et c'était plié. Après Pacino s'éclate dans son rôle de flic clodo et ses chapeaux de crado et il casse une chaise à un moment.
  6. Benj

    Vos lectures du moment

    Watchmen - Alan Moore / Dave Gibbons Ça ne m'a pas transcendé plus que ça. Je voulais le lire puisque apparemment c'est l'un des meilleurs comics ever (c'est écrit sur le verso). Je ne suis pas comics de base donc premièrement le style graphique c'est pas ma came. Après je n'ai pas été fan de la double lecture avec l'histoire du corsaire et du kiosquier. Je pige, ça raconte le chaos etc... mais ça m'a rallongé la lecture pour pas grand chose au final. Et des inserts en fin de chapitre n'apportent pas grand chose pour la plupart. Après je l'ai lu après avoir vu le film, je connaissais donc l'histoire générale de base. Je préfère ce Rorschach facho, et qui est bien plus raccord avec la toute fin dans le comics. Et le but d'Ozymandias avec son poulpe est quand même mieux et plus forte que dans le film.
  7. En 1997 quand c'est sorti et que tout le monde en parlait ça me saoulait bien. Genre le cinéma de gauche plein de poésie avé l'accent qui chante, l'amour, le social, etc... Bon parfois ça fait vraiment théâtral, y a des dialogues qui ont été mis là juste pour dire sans dénoncer vraiment (la conversation de la voisine sur Cuba). Et parfois ça ne joue pas très bien, Gérard Meylan j'ai eu peur. Et bon perso, la joie de vivre et les sourires permanent à chaque repas parce que cong on n'est pas les plus à plaindre ressert moi un coup de pastaga, à un moment ça m’énerve légèrement. Mais au final j'ai bien aimé ce faux huis clos entre les murs de cette cour où tous les habitants se croisent. Ariane Ascaride est formidable, le gosse est marrant, y'a une baston de bar vraiment crade, et tout ce qui a attrait au social est plutôt soft. Je m'attendais à devoir sortir la corde façon La Loi du Marché mais c'est plus doux, moins grotesque.
  8. Donc un film de Chatilliez sur deux personnages grotesques qui rotent, pètent et volent. Au final c'est pas trop nase puisqu'on a quand même des moments sympas entre les deux acteurs à fond dans leurs rôles, quoique à la limite du cringe parfois. Y'a des petits gags ici et là qui fonctionnent. Mais c'est difficile tout de même de ne pas imaginer le regard autain d'un bourge comme Chatilliez sur une population qui ne demande rien. Alors c'était contrebalancé dans La Vie est un long fleuve tranquille vu que les bourges étaient aussi vilains que les pauvres, mais là y a pas ça, au pire les riches disent des choses pas gentilles sur les pauvres, c'est un peu léger tout de même. Puis on dirait qu'ils ne savaient pas comment finir leur film passé le gimmick des deux qui se volent l'un l'autre. Sinon Eric Berger je ne pourrais vraiment jamais.
  9. Bien aimé sans plus, je n'ai pas senti passer les 2h. Après y a ces flashbacks mal branlés qui cassent un peu le rythme, et des acteurs occidentaux au rabais vraiment moisis qui me rappellent un peu ceux qu'on engageait dans les vieux Godzilla. Puis ça pousse encore trop loin l'histoire avec la toute fin un peu trop dramatique pour pas grand chose. Song Kang-ho bouffe tout le casting.
  10. Ouais pareil que DPG. J'ai eu vachement de mal à rentrer dedans au début, tout le délire avec la fille edgy et le loubard au grand cœur là c'était difficile. L'humour chinois parfois c'est compliqué, et puis vraiment c'est difficile à suivre sur qui est qui et qui fait quoi. Heureusement qu'à un moment ils s'occupent vraiment de cuisine et c'est là que le film est mieux. De l'entrainement du chef moustache jusqu'au concours final en gros. Mais ouais avant faut se taper une grosse partie comédie énervante. Le pire c'est que j'ai eu l'impression de regarder un Besson de l'époque Wasabi/Taxi tant on voit qu'il a piqué ses idées sans vergogne.
  11. Infernal Affairs : Sympa, après j'ai pas trouvé que c'était la claque non plus au bout du compte. La réa est sobre mais offre quand même quelques beaux plans sans que ça parte trop loin. C'est le casting pour moi qui fait presque tout le film, le duo Anthony Wong / Eric Tsang est fabuleux, je suis moins convaincu par Andy Lau. Par contre Tony Leung quelle performance, entre la fragilité et la violence, c'était parfait. Infernal Affairs 2 : A part les 2 jeunes acteurs que j'ai trouvé un peu fades, je crois que j'ai préféré celui là au premier. Il est plus poisseux, la présence de l'oncle maléfique qui traine derrière offre un cadre un peu plus angoissant. L'origine story de Sam avec les thaïlandais (j'aime bien Eric Tsang même si c'est une ordure), sa femme (parfaite Carina Lau) et sa relation avec le jeune Ming, tout ça c'était pas nécessaire mais c'est bien fait. Après je trouve qu'ils en ont trop fait sur la relation Wong / Sam. Infernal Affairs 3 : Bon celui là il est vraiment indigent, l'aspect polar se retrouve foutu au second plan et du coup on se tape Andy Lau tout tourneboulé qui chouine dans les coins. Et ça essaie de rattraper l'intrigue de base avec des persos sortis de nulle part. Si il n'y avait pas tout le drama avec la psy qui dure une plombe et qui n'est pas intéressant, on aurait eu peut être un truc correct. Et vraiment l'acting d'Andy Lau dans celui là est encore plus nase que dans les autres. Globalement une bonne série de films, même si au final seuls les deux premiers sont à voir vraiment. Par contre je ne sais pas si je préfère le premier au Scorcese vu qu'il ne m'a pas laissé plus de souvenirs que ça.
  12. Hey c'était cool alors que je m'attendais à me faire ieche façon premier film bancal underground à la Hennenlotter (quoique il faudrait que je lui redonne une chance un jour). Mais non le coté cheap sert bien le film je trouve, les acteurs moches, les mecs poilus, les meufs à petites gougouttes et à tête de Gelfling, l'immeuble isolé. En gros les contraintes font les forces du film, même si les bestioles sont bof et même si y'a des acteurs aux fraises. Et c'est intéressant ne serait ce que pour les débuts du body horror, et pour Barbara Steele fin de la trentaine qui clope.
  13. Série biopic donc y'a forcément du drama forcé, mais finalement comme Pam & Tommy c'est assez qualitatif. Tous les acteurs sont bons, Kumail prouve qu'il est bon acteur dramatique et Murray Bartlett excelle une fois de plus après White Lotus. Puis bon y a une ambiance 80's/90's qui me renvoie à l'enfance alors forcément ça joue. J'aime bien l'idée que les gars qui produisent ces séries fouillent dans les tréfonds de la médiocrité et du trash de la pop culture des 80's/90's pour à chaque fois nous sortir des histoires dingues comme celles là.
  14. J'aime bien Brian Tyree Henry mais à un moment donné va falloir qu'il étende son registre d'acteur parce qu'à la longue jouer que des mecs qui ne sourient jamais ça va commencer à faire ieche. Sinon la série est cool avec ces différentes temporalités et son concept de la répréhension policière à la Minority Report. Mais on sent que ça aurait pu aller un peu plus loin, surtout vers la fin où tout est torché à la va vite pour finir en 8 épisodes, et du coup ça gache un peu tout ce qu'il s'est passé avant. C'est dommage parce que le futur proposé dans la série avait du charme et que les éléments cyberpunk (sans punk en vrai) distillés subtilement amenait un coté techno sympa.
  15. Benj

    The Countess - Julie Delpy - 2010

    Voilà je pense la même chose. L'idée de raconter l'histoire avec deux points de vue est pas mal, ça permet de recontextualiser. Mais au bout du conte, c'est un peu sans plus, rien de vraiment grave ni de raté, juste que c'est un peu lambda. Après il y a quelques passages de body horror bien foutus qui crispent un peu l'anus mais c'est noyé dans un drama romantico-ons'enbranle. On comprend l'envie de Delpy de ne pas sombrer dans le sanglant aussi. Bref, bien mais pas ouf.
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