Aller au contenu

Dino Velvet

Members
  • Compteur de contenus

    186
  • Inscription

  • Dernière visite

À propos de Dino Velvet

  • Date de naissance 05/02/1981

Converted

  • LOCATION
    Nilbog

Dino Velvet's Achievements

Bruno Mattei

Bruno Mattei (2/6)

0

Réputation sur la communauté

  1. Pour le film, on verra. Par contre, je ne peux m'empêcher d'y voir un beau passage de flambeau hollywoodien entre un réalisateur de génie (Spielberg) et un metteur en scène très talentueux (Mangold).
  2. Dino Velvet

    Drunk - Thomas Vinterberg - 2020

    Bien aimé. Un concept simple et hautement ludique. Un long-métrage qui oscille assez brillamment entre comédie et drame. Un casting juste parfait (ah, ce Mads ! ). Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un chef-d'œuvre absolu mais, dans son genre, c'est clairement une réussite Bon moment pour moi.
  3. Une œuvre exigeante et parfaitement maîtrisée. Le film a un côté conceptuel, quasi expérimental. C’est un long-métrage sans cesse en mouvement. El Reino, c’est avant tout une urgence permanente, une énergie, un rythme. D’ailleurs, le choix d’une bande originale techno peut sembler saugrenu mais participe pleinement à cette orientation (tout comme l’utilisation récurrente du plan-séquence). Le film s’impose comme une sorte de long crescendo narratif hyper bien mené qui nous mènera de la lumière à l'ombre et s’achèvera sur un cut abrupt et audacieux. Dans un rôle plus loquace que de coutume, Antonio de la Torre bouffe encore l’écran. Ce type est décidément l’un des meilleurs comédiens en exercice, qu’on se le dise ! Voilà un film qui m'avait fait passer un très bon moment et qui infuse toujours très bien dans mon esprit.
  4. Autant j'avais aimé le premier opus, autant cette suite m'a semblé de qualité médiocre Ce Zombieland : Double Tap ne possède ni la fraîcheur ni la dynamique du film de 2009. Tout ça fait un peu réchauffé, le résultat est moins fun, mois percutant. Force est de constater que cette séquelle n'a rien de nouveau à offrir. Elle tourne à vide et ne compte que sur les acquis du film précédent. Retour à Zombieland est donc un long-métrage paresseux dont les quelques rares bonnes idées (les deux personnages "doubles") avortent rapidement. Oui, on est content de retrouver ces personnages et ces acteurs (ah, ce sacré Woody Harrelson !). Oui, le film reste un minimum drôle et divertissant. Mais cela n'empêche pas d'y voir une belle occasion manquée. Déception pour ma part.
  5. Une excellente surprise ! Avec cette première saison (The People v. O.J. Simpson), on revit cette affaire judiciaire incroyable mais vraie. Une bataille de prétoire avec ses coups bas, ses attaques personnelles et ses multiples rebondissements. Des enjeux multiples qui dépassent largement le périmètre du judiciaire : un cirque médiatique hallucinant, une question raciale exacerbée, une opinion publique fortement divisé et une ville (L.A.) au bord de l’embrasement (les émeutes de 1992 projetteront leur ombre sur tout le procès). Cette première saison d’American Crime Story, ce sont des atouts de poids : - L’art de ne jamais être ennuyeux (on parle tout de même ici d’une dizaine d’heures consacrées à un même procès). A aucun moment, l’intérêt ne faiblit. - Un gros tour de force résidant dans la capacité à générer un suspense haletant quand bien même on connaît déjà le dénouement de l’histoire. - Une reconstitution documentée et méticuleuse. - Une interprétation magistrale (c’est simple : tous les acteurs sont géniaux). - Une mise en scène très dynamique. A l’arrivée, ça donne un courtroom drama de première qualité. Très bonne série pour moi
  6. Souvenirs, souvenirs … Fin des années 80. Comme beaucoup de gamins à l’époque, je découvre Gremlins en VHS. L’expérience est mythique (avec Histoire de fantômes chinois et Beetlejuice, c’est sans doute l’un des titres qui a semé en moi la graine d’une indéfectible passion pour le cinéma d’épouvante ). Dans le film, un personnage secondaire me fait forte impression : le voisin grincheux campé, avec brio, par Dick Miller. Si cet acteur restera, pour moi, éternellement rattaché à ce personnage légendaire (Murray Futterman !), il serait cependant honteusement réducteur de le limiter à cela. D’ailleurs, depuis, je l’ai revu dans bien des films. Des vieux, des récents, des cossus, des pauvrets, des biens, des nuls. Car Dick Miller, c’est un pan d’histoire cinématographique à lui tout seul, un sacré bonhomme qui devrait être classé au patrimoine de l’humanité Une tête à la fois commune et inoubliable. Un timbre particulier. Une présence hors norme. Un talent monstre. Dick Miller est un joyau hollywoodien. Il a tout fait, tout joué, tout vu. On parle ici d’une carrière débutée en 1955 et de quelques 179 rôles au compteur. Mais passons à That guy Dick Miller. D’abord, j’adresse un grand MERCI à Elijah Drenner d’avoir consacré un doc’ à « Big Dick » (arf ). Si j’avais eu carte blanche pour réaliser un documentaire sur l’acteur de mon choix, Dick Miller aurait figuré dans le top 5, voire le top 3 et même probablement le top 1. Oui. Ce film, relativement méconnu, est donc pour moi miraculeux. Mais est-il à la hauteur de son sujet ? Plutôt oui. Le résultat est assez complet (autant que faire se peut en 90 minutes …). L’approche est bienveillante, affectueuse. Le film touchant. Dick Miller y est raconté par lui-même, par sa famille (son épouse en tête) et ses divers collaborateurs (Corman, Dante and Co.). Personnage hyper attachant, Miller a surtout brillé par sa capacité à donner du relief à chaque rôle, quelle que soit son importance ou sa durée d’apparition à l’écran. Chacun de ses passages devant la caméra devient ainsi un petit show en soi, un moment Dick Miller Le doc’ est aussi l’occasion de découvrir ses autres talents (dessin, écriture) et des faits un peu oubliés (qui se souvient qu’il a été malheureusement coupé au montage dans Pulp Fiction ?). Et quel bonheur de voir ce vieux monsieur fringant (qui nous a quittés trop discrètement début 2019 ), à l’œil brillant et à l’humour facétieux. Classe jusqu’au bout That guy rules
  7. Une série B horrifique comme je les affectionne Le concept est simple est malin. Typiquement le genre de pitch où l’on se demande pourquoi personne n’y a songé avant. L’idée est bien exploitée et ça donne un long-métrage solide. Joli tour de force : l’affaire ne s’essouffle jamais Et puis ça va à l’essentiel (c’est garanti sans gras), c’est prenant et … même touchant sur les bords (mine de rien, on s’y attache à cette famille). J’ai bien aimé la conclusion badass assez carpenterienne dans l’esprit. Je n’irais pas crier au chef-d’œuvre (ni même au très bon film) mais j’ai clairement passé un bon moment. Beau boulot Monsieur Krasinski
  8. Libre à certains de trouver le film poseur et malhonnête. Calculé. A la limite, tant pis pour eux. Pour ma part, j’ai adoré. Déjà, c’est un film-trip et j’en suis friand C’est une œuvre atmosphérique et psychédélique qui propose une expérience proche du cauchemar éveillé. C’est un long-métrage fou qui regorge de moments barrés (rhaaa, ce passage dément dans lequel Red goûte le produit chez les motards de l’apocalypse ! :fou:). Un truc halluciné et hallucinant. Clairement un film qui vous retourne le cerveau (pour peu qu’on soit coopératif ...). Si j’osais, je dirais que ça ressemble (un peu) à une sorte d’accouplement hautement improbable entre le cinéma de Rob Zombie et celui de Nicolas Winding Refn. Ça donne, vaguement, une idée de la chose. Et puis, comme d’autres œuvres barrées sorties récemment (je pense, tout particulièrement, au très différent The Greasy Strangler), on est en droit d’y voir une réponse radicale à l’uniformisation ambiante (Disney, Marvel et compagnie …). A noter que le casting est parfait : un Nic’ Cage écorché vif (voyez sa prestation en slibard lors de la scène de la salle de bains), une révélation (Andrea Riseborough dans le rôle de Mandy), des seconds couteaux avec des tronches pas possibles et même une petite apparition de ce vieux briscard de Bill Duke. N’en jetez plus ! Bref, un excellent film à découvrir sous psychotropes mais, même sans ça, c’est très bien Radical.
  9. Excellent ! Avec Age of shadows, Kim Jee-Woon (A bittersweet life, J’ai rencontré le diable) signe son film le plus ambitieux et le plus réussi. C’est simple : la séquence d’ouverture justifie déjà le visionnage à elle toute seule C’est une merveille de mise en scène et de découpage. Une vraie leçon de cinéma qui confirme la place de Kim Jee-Woon parmi les réalisateurs de premier ordre au niveau mondial. Notons que ce formidable morceau de bravoure ne sera pas le seul du long-métrage (je pense, notamment, à toute la partie se déroulant dans le train et qui est assez géniale elle aussi). Un film grandiose (reconstitution historique hallucinante), tendu à mort et touchant. Une précision redoutable (rhaaa, ce petit flash-back qui change tout !). Du grand cinéma. Tout en maîtrise et en élégance
  10. Souvenirs, souvenirs … Eté 1997. Fête du cinéma. J’ai seize ans et je vais voir Wishmaster (pour 10 francs). Je le trouve con mais fun (un peu). Depuis, je ne l’avais jamais revu … et puis j'ai fini par me le caler en DVD il y a quelques temps. Je voulais être sûr de ne pas être passé à côté d’une série B sympathique. La réponse est sans appel : c’est NON Le film est mauvais, sacrément. Le concept, un brin E.C. Comics dans l’esprit, reste bien vu mais le résultat à l’écran est bidon. C’est narrativement ridicule et visuellement cheap Exception faite d’effets physiques signés KNB (le film est d’ailleurs réalisé par le « K », Robert Kurtzman), tout est à jeter. Dans cet océan de trucs moisis, je retiens surtout : - Un texte introductif ridicule lu par une voix menaçante (« La peur du Djinn ! »). - Une interprétation à chier (ça pique). - Une héroïne mentalement connectée avec le Djinn (Andrew Divoff ultra cabot) et qui couine comme un goret à chaque exaction de ce dernier. Répétitif et con - Des effets numériques très … approximatifs. Bref, c’est désolant mais c’est drôle (un peu). Un naveton
  11. Sans doute la comédie française la plus « autre » depuis Steak ! Film audacieux, frais, foncièrement original. Une relecture barrée de Cendrillon. Un grand nawak souvent jubilatoire (le langage de la République de Bubunne, la fuite à dos de poney, le final ... couillu, etc.). Une caricature acide. Une déconnade étonnamment cohérente aux atours de série Z plastiquement soignée (je sais, c’est assez antinomique). Cela étant dit, Jacky au royaume des filles (quel titre !) n’est pas un film parfait. Loin s’en faut. C’est inégal et ça s’essouffle sur la durée. Le côté « sketch étiré sur 90 minutes » s’avère assez épuisant A l’arrivé, je suis plutôt mitigé mais content de l’avoir vu. En étant assez bienveillant, on va dire que le film est moyen
  12. Dino Velvet

    Tusk - Kevin Smith, 2014

    C’est drôle à dire mais, finalement, le faux-pas Top cops aura peut-être été une bonne chose Sans ce raté (de l’aveu même de son auteur), la filmographie de Kevin Smith n’aurait pas connu la même inflexion. Nous n’aurions pas eu droit à Red state, ni à Tusk. Tusk, une « comédie horrifique » affichant des dehors hallucinants (dans le genre WTF, ça se pose là). Ce qui est intéressant c’est que, quelque part, cette façade hautement nawak a quelque chose de trompeur. Aussi barré qu’il puisse être (et il l’est sacrément), Tusk n’en est pas moins un métrage rigoureux dans sa facture (prêtez attention à la minutie du découpage et à la qualité de la progression narrative). Le film ne cesse de surprendre mais tient la distance. Le résultat est hybride mais les ingrédients parfaitement dosés. Gros travail d’équilibriste de la part de Kevin Smith Résultat : une œuvre au ton très particulier. Poilante et noire (triste destinée d’un geek devenu suffisant). C’est drôle (ce dialogue mémorable avec le douanier canadien ! ), troublant (certains moments font penser à certains Miike). Un peu flippant aussi. Les acteurs sont juste parfaits (j’ai adoré la longue discussion entre Justin Long et Michael Parks). Une jolie curiosité filmique
  13. Très bon ! Un sacré polar hard-boiled de derrière les fagots. Simple, et terriblement classe Le film fait parfois songer à du Melville (pour la froideur classieuse), à du Johnnie To (pour la réalisation au cordeau), ainsi qu'à certains de ses cousins coréens (les visuels renvoient à certaines oeuvres de Park Chan-Wook notamment), mais il parvient tout de même à se tracer une voie propre. Esthétiquement, c'est vraiment superbe Mention spéciale aux bastons au corps à corps (putain, ça fait mal !) et aux gunfights d'une violence brute qui ne fait pas dans la demi-mesure. Scénario classique, certains diront banal. Le petit côté contemplatif (l'ouverture et la toute fin du film) fonctionne très bien, de même que les petites touches d'humour disséminées ça et là. Franchement bien aimé l'histoire de ce mec résolu à aller jusqu'au bout
  14. Rigolo ! Un film "ça va chier". Un pur no brainer. Le scénario est crétinoïde (on dirait un vieux Seagal des familles) mais, au moins, le long-métrage n'est pas mensonger Il nous promet de l'action, il nous en offre. Ni plus, ni moins. C'est fait sans panache particulier mais ça a le mérite d'être généreux. Ça défouraille quasiment non-stop (le bodycount est conséquent), c'est fun. Keanu Reeves n'a clairement pas l'envergure pour le rôle mais ça rajoute une petite touche marrante. A noter que les seconds couteaux sont sympas par contre. Le seul truc assez bien fichu, c'est le background criminel avec ses codes (pas de grabuge au Continental), ses artefacts (les jetons), ses grandes figures (les mafieux, les tueurs à gages, les croques-morts, etc.) A l'arrivée : moyen mais distrayant. Pile poil ce que j'en escomptais ...
  15. Un titre que je ne considère pas comme un chef-d’œuvre (loin s’en faut) mais que j’affectionne beaucoup Disons que Maniac Cop possède sa petite magie, et ce pour plusieurs raisons. C’est d’abord la parfaite incarnation d’une célèbre figure du cinéma d’horreur : l’inversion des valeurs, ou quand quelque chose de rassurant devient terrifiant. Un procédé cher à Larry Cohen, à qui l’on doit le scénario. En la matière, la première séquence est exemplaire ... Maniac Cop, c’est également une intrigue ultra-simple, directe, linéaire. Presque candide aux entournures (certaines situations, certains dialogues). De bonnes idées (le générique tout con mais tellement efficace avec ses arrêts sur image), des détails réjouissants (la matraque-poignard ! ). Une authentique série B à la patine visuelle jubilatoire. J’adore le look des extérieurs nuit dans ce film. Il fait très sombre, on ne distingue parfois presque rien à l’écran. La nuit, la vraie. Tellement mieux que les séquences nocturnes contemporaines éclairées comme en plein jour ... Maniac Cop, c’est aussi une pure identité urbaine. On y (re)découvre le New York d’alors. Pré-Giuliani, flippant, mal famé. Pour finir, impossible de ne pas mentionner l’acteur sans qui le film ne serait pas ce qu’il est : l’improbable Robert Z’dar (de son vrai nom Robert J. Zdarsky). Physique hors-norme. L’une des tronches les plus marquantes du septième art. A l'arrivée, je l’aime ce Maniac Cop. Pour ses qualités, pour ses défauts. Formidable madeleine de Proust d’un cinéma disparu
×
×
  • Créer...