Aller au contenu

Niourk - Stefan Wul (1957)


Tomfincher

Messages recommandés

Je continue sur ma lancée Stefan Wul avec Niourk, son second roman. Et je suis un peu déçu. C'est dingue comme la mémoire est sélective. J'avais lu ce roman il y a une dizaine d'années, et en fait je n'en avais retenu que la première partie, plus "post-apo", et meilleure, que la suite du bouquin.

Alors donc cette première partie se présente comme une critique du fanatisme religieux, les humains ayant régressé jusqu'à prendre n'importe quel vestige de la technologie pour des dieux. Les océans se sont retirés. Tous ces changements sont apparemment la cause des radiations (et hop, deuxième partie : les dangers du nucléaire), vidant la Terre de sa population, mais permettant aux poulpes (:shock:) de muter et de devenir intelligents et gigantesques.

Enfin la troisième partie arrive. Le jeune héros se retrouve dans Niourk, une ville prison entièrement automatisée. Là on découvre qu'il n'est pas le seul humain présent dans la ville, mais surtout on découvre comment a évolué le reste de la race humaine... Et c'est pas beau à voir. En une trentaine de pages, on en prend plein la tête en évolution, clonage, téléportation, en révélations et en twists.

 

Le livre n'est donc pas une franche réussite mais est tout de même plaisant à lire. On a envie de découvrir ce qui va arriver à cet enfant, et Wul a une imagination assez débordante pour nous faire imaginer cette ville piège, gigantesque. Mais la dernière partie arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et détone franchement avec le reste du bouquin. Pourtant, à bien y réfléchir, le récit évolue à la vitesse de son héros, de plus en plus rapidement.

 

Bref, un livre sympathique même s'il n'est pas le meilleur de son auteur à mon sens (à avoir relu celui-ci, j'ai finalement préféré La Peur Géante).

 

La couve de mon édition :

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...