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Gerardmer 2010


Jeremie

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Oh, je suis super content de voir que "Cargo" y sera projeté! Pour une fois que la Suisse produit un vrai film de SF.... et pour l'anecdote dont tout le monde se fout, le réalisateur me parlait déjà de ce film il y a plus de 10 ans. Content de voir que ça s'est bien concrétisé.

Après, il faut voir le film, hein, ça peut puer du derche malgré tout

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NORMAAAAAAN !

 

Edito de M. Bruno Barde

 

M. Bruno Barde

 

Se taire au moment d’écrire un éditorial est tentant, voir sa signature sous une page blanche, revigorant ; mais bien que séduisant, cela n’est point silence.

 

Le silence est précurseur du verbe, il féconde la genèse, il en est le principe et l’essence et devient par là-même, l’adversaire de la vulgarité. Il est présence en plénitude, un rien qui se possède entièrement, la possession du tout.

 

L’éloge du silence rend hommage au logo créateur, l’éloge du bruit du monde au singe menteur.

 

Dans l’art se retrouve l’expression de ce choix, particulièrement dans sa forme cinématographique.

 

Le silence devient la respiration des maîtres du 7ème art dont la vacuité propice n’est pas vacance de talent. Le génie de Kubrick et de Tarkovski s’exerce dans leurs capacités à circonscrire l’immatériel dans le cadre, abolissant dans le plan la séparation créateur-créature. Seul un acte créateur peut rompre le silence, d’où l’adage : si vos propos ne sont pas plus éloquents que votre silence… Abstenez-vous !

 

Alors, nous verrions naître à l’horizon une humanité sans bavard, loin des appâts mondains qui trompent les plus fins, où l’orante par la magie du verbe psalmodierait le silence de la contemplation, l’auguste beauté qui passe nos intelligences et remplit d’ardeur le défaut de clarté.

 

Murnau murmurerait : silence…On vit.

 

 

Bruno Barde

Directeur du Festival

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Compréhensible, compréhensible, comprehensible... Là haut sur la Colline, de Santa Maria, quand le soleil décline, souvent je pense à toi. Uh-Uh.

 

Bref.

 

Amer, c'est de la bête de festival en rut. Ça va se pogner dans la salle des journalistes, moi j'vous l'dit. Pas le courage ni l'envie de me le refaire

 

Shuttle, j'aime bien (en dvd, par contre, le scope et le fait que le film se déroule dans du sombre, va mal passer)

 

Moon, il faut voir.

 

H2 "Plus jamais" comme dirait J-Lo

 

C'est kikivient, au final? Moi je serai là dès le mercredi PM.

 

('tain, je m'en veux d'avoir revendu "Patricia")

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Meeerde, Norman (il me semble que tu avais glissé le truc lors du LUFF, en fait, que tu viendrais peut etre pas. Très triste).

 

Etienne Daho est marié à Steve ?? Ouhla!

 

 

Et en relisant de texte d'Assurancetourix, une chtite faute, je crois :

 

"Le génie de Kubrick et de Tarkovski s’exerce" c'est s'exercent . Puisque le génie de l'un et le génie de l'autre ça fait deux génies (sans G ma jusse cule). C'est juste pour pinailler.

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Les mêmes que dab en fait, sauf Norman qui rempile pas.

Par contre on récupère Dao la femme de Steve et Nico emmène quelqu'un (surprise)

Sinon Jeremie sera aussi la ainsi que Mr Klauss !

 

Ben alors Norman

Pour Nico, emmène, emmène ... sera accompagné non ? On est pas des sauvages tout de même

Sinon, content de rencontrer ceux que je ne connais pas tel Jeremie ou Mr Klauss.

 

PS: me demande encore comment j'en arrive à me réjouir d'aller dans un bled pareil pour dormir dans un salon au milieu des cendriers pleins et des restes de Haribo

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je précise que je rempile pas uniquement pour des questions de planning/disponibilité/vacances/projection vers l'avenir.

Pour aucune autre raison je raterai vos gueules enfarinées à attendre dans le couloir pour prendre une douche parce que la séance est dans 10 min et qu'il y a 15 min de trajet.

ni même les pizzas du san remo, ni même l'improbable politesse geromoise, non plus les fauteuils tasse cul. Et encore moins les coups de gueule de certains ou fou rire des autres.

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rhoooo mais je parle pas de vous

c'est juste que vous irez voir les machins en question que j'ai vu et que je serai tout seul dans Gérardmer, à errer comme une âme en peine devant le grizzly fermé, les rues enneigées et je pourrai même pas me foutre de la gueule d'Agnès Soral avec sa merde sur la tete

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rhoooo mais je parle pas de vous

c'est juste que vous irez voir les machins en question que j'ai vu et que je serai tout seul dans Gérardmer, à errer comme une âme en peine devant le grizzly fermé, les rues enneigées et je pourrai même pas me foutre de la gueule d'Agnès Soral avec sa merde sur la tete

 

Si ca peut te rassurer j'ai déja vu 80% de la prog et je suis loooooooin d'être le seul.

Donc don't worry tu ne seras pas le seul a errer l'âme en peine.

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Mon premier festival. Mi-poire, mi-noix de coco. Un décor craquant à souhait, de la neige (trop de neige même !!), et des gens bien, très bien même Un vrai plaisir de ne pas être pris pour un fou en parlant cinoche, au milieu de malades gueulant et applaudissant à la moindre scène gore. Désolé de ne pas avoir dit au revoir à tout le monde, le départ a été relativement précipité.

 

J'ai adoré le grand hôtel avec sa peuplade de people, son ambiance mi-feutrée, mi-jet set mi cinémathèque. Rurik Salé caressé par des gants en cuir sur un billard, Douglas Buck qui n'arrêtait pas de me matter , Alexandre Poncet qui joue le thème de Candyman au piano en pleine nuit l'horrible chanteur qui écorchait des tubes pop avec un éphèbe cadavérique collé au basque, Levern connasse formidable David Schrerer qui racontait ses déboires dans des longs et des courts en mousse, Parillaud (connasse de l'année, totalement invisible !!) inquiète par l'obscurité du fumoir , Delphine Chaneac et son cocker...

Et j'ai adoré taper la discute à Helene Cantet pour lui dire tout le bien que je pensais de son film

 

Sinon le Leader Price m'a fait flippé, j'ai surkiffé la déco kitcho-rondoveneziano-fellinien du San Remo (et moins la bouffe de la Geromoise), l'inoubliable Sandra et pas mal aussi les batailles de boules de neige entre la file d'attente VIP et et la plèbe Et beaucoup moins les sceptiques de El Topo ("c'était pas terrible" dixit ma voisine ). Mention spéciale à la projo grindhouse de Zombie avec la pellicule moisie et à la présentation de la Zombie Night avec des tripes à l'envolée.

Le palmarès...mouais mouais.

 

* La horde : Une nuit en enfer by Max Pecas. Sauf qu'on ne rigole pas, et que ce n'est même pas involontairement drôle. Crétin, antipathique, boeuf. Quelques plans à sauver malgré tout.

* Amer : Je suis totalement rentré dedans. Un fantasme pelliculaire. Waouh. Dixit Nicolas "Ce film n'est pas fait pour les gens". Il a raison la connasse.

* The door : De bonnes idées...et j'aime bien les rebondissements de la dernière partie. Malgré tout, c'est juste gonflant.

* Hierro : Très très beau drame. Elena Anaya quoi. Et quel score !

* Les témoins du mal : Une merde innommable. Cheap, prévisible, chiant. Un calvaire.

* Possessed : Anecdotique. Pas de connasse à cheveux longs, mais de la possession. On s'en tape.

* Moon : Sublime.

* Survival of the dead : Absolument jouissif. C'est pas La horde ça Madame.

* Zone of the dead : Mattei n'a pas a s'inquiéter. L'ambiance de salle a contribuer à 98 % à apprécier ce truc.

* Splice : La mutante 5. Mais c'est bien. Beaucoup aimé le jusqu'au boutisme sexuel et le côté organique à la Cronenberg.

* Dans ton sommeil : Raté, mais intéressant. Glauque, mais pas touchant. Gore, mais inabouti. Pas détesté.

5150 Rue des Ormes : Y'a un côté Mum & Dad soft, puis ça dérive...et dans le bon sens du terme. La bonne surprise du festival.

 

Les courts :

 

Entre deux : On frôle le plagiat de Left Bank. Mais pas mal du tout quand même.

Les naufragés : Les révoltés de l'an 2000 + The children + Image moche + Rythme merdeux + mystère à la con. Bien joué tout de même.

Toute ta vie : Cocasse et grinçant. Très bien.

Barbie Girls : Absolument génial. Vive les Barbies !!

La morsure : Beau...sauf que ça ne mène nulle part. Plutôt gênant donc.

Le cadre : Mignon.

 

- Le + de meufs sans soutien-gorges (et sans seins) : La horde & Amer

- Le + de zombies rigolos : Doghouse + Survival of the dead

- Le + de brun en marcel vs zombies (sabre en option) : Zone of the dead & La horde

- Le + de meurtre qui fait mal : The door (le coup du crayon) & Amer (le découpage au rasoir)

- Le + de cul : The door & Splice

- Le + de scènes WTF : l'araignée de plastique in Les témoins du mal ; torrent de vomi in Possessed ; le désir est dans le peigne in Amer

- Le + plus gros Z : Zone of the dead

- Le + con des traumas : "Elle a glissé" in Zone of the dead

- Le + de sexe qui fait rire (enfin seulement le fond de la salle) : les poils de chattes de Parillaud in Dans ton sommeil ; la femme fontaine in Amer

- Le + experimental : Amer

- Le + de doubles : Moon & The door

- Le + de parents indignes : The door, Hierro, Dans ton sommeil & Les témoins du mal

- Le + de musique qui tue : Amer ; Moon & Hierro

- Le + de Thierry Frémont à poil (???!!) : Dans ton sommeil & Entre deux

- Le + de connasses : Barbie Girls ; Mylène Saint-Sauve in Rue des Ormes ; Marie Bos in Amer ; Delphine Chaneac in Splice ; les zombinettes de Doghouse

- Le + de nudité féminine : Delphine Chaneac in Slice ; Elena Anaya in Hierro

- Le + d'égorgements : Dans ton sommeil

- Le + de headshots : Survival of the dead

- Le + discuté : Amer

- Le + d'abandon de spectacteurs : El Topo & Amer

- La présentation la + contesté : La horde

- Le + de points noirs : Anne Parillaud Dans ton sommeil

- Le + de gaffe : "Harrison Ford trouvera son plus beau rôle dans Medecine Man"

- Le + de sosies : Marc André Grondin = Gaspard Ulliel & Normand d'Amour = Jean Reno in Rue des Ormes ; Eugène Guibbaud = Béatrice Dalle in Amer

- Le + haut Bodycount : Survival of the dead

- Le + de vulgarité : La horde & H2

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The Door meilleur film du festival à mes yeux et grand prix justifié

5150 Rue des Ormes étant le film qui m'a le plus gonflé et mis en pétard !

Sinon vu que 6 pauvres films dont 2 retro (Last Action et Blow Out), Dans ton Sommeil nul et Cargo moyen.

Mon dernier Gerardmer pour sur, je m'abstiendrai dorénavant d'y perdre mon temps.

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