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Black Sails (2014-????)


yume

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Du rhum, de batailles navales, de la chouquette crasseuse ou lesbienne, des mecs musclés sans morale, un trésor….

Bref du pirate. Et du qui a de la gueule en plus.

 

La série est conçue comme une sorte de préquelle à l’ile au trésor de Stevenson, en présentant le begins du livre, soit en gros comment Flint et son équipage s’en sont mis plein les fouilles

On retrouve donc un jeune Capitaine Flint, son chief mate Billy Bones, le fameux John Silver, et plein de personnages tirés des légendes de la piraterie comme Rackham le rouge, Anne Bonny, Vane. Le tout mixé avec un décor de carte postale, et un casting féminin de charme.

 

C’est un peu propret niveau ambiance (faut bien vendre du reve), mais finalement la série se révèle plutôt sympa à suivre une fois qu’on a passé le cap des premiers épisodes bien bavards bien nécessaires pour placer les relations entre personnages et les enjeux multiples.

 

Dans le lot des séries 2014, c’est bien parti pour être une de mes favorites

 

Et c’est produit par Bay, avec Neil Marshall aux manettes de qqs épisodes.

Et le générique tue !

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  • 11 months later...

Y'a pas l'air d'avoir grand monde ici qui a vu la saison 1, mais la saison 2 a débuté il y a un mois et ça envoie du lourd à plein régime.

Flint est un personnage toute simplement énorme. Son opposition à Vane, qui s'impose comme le bad guy ultime, promet du gros. Les actrices sont tjs aussi chouquettes et dénudées. C'est violent (mais souvent hors champ sur les fatalities ), le scénario et les rebondissements s'enchainent rapidement. Et le générique est toujours aussi bon.

 

Bref, du rhum, des femmes et des hommes velus !

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  • 3 years later...

Yume dit le vrai, Black Sails c'est du tout bon !

 

ça va spoiler, chérie !

 

 

 

 

 

Saison 1

 

On pose le décor. Pour résumer, Black Sails, c'est Game of Thrones avec des pirates.

 

Déjà comme ça, c'est classe, mais quand on voit que les personnages principaux s'appellent Flint et John Silver, soit les protagonistes de l'Île au Trésor, c'est encore plus mieux.

 

Et pour que ce soit encore plus cool, les seconds rôles, c'est des "vrais" pirates : Jack Rackham, Charles Vane, Anne Bony...

Faut juste passer un début de saison un peu bof et la déception relative de voir une série sur les pirates se passer principalement sur la plage de Nassau.

 

Et comme beaucoup d'intrigues de la saison 1 se passent dans le bordel, il y a des nichons.

 

Saison 2

 

ça décolle !

 

Charles Vane -meilleur personnage du monde- et son crew de rastats-ninjas qui vont montrer ce que c'est que des pirates en colère, Flint qui, quand il n'a plus envie d'être diplomate, montre qui c'est qui est le patron en démolissant Charleston à coup de canons, John Silver qui perd sa jambe, Jack Rackham qui quand il se sort les doigts du fion ramène deux navires plein d'or..

 

Saison 3

 

 

Introducing Barbe Noire !!

 

Flint qui se lève un matin et déclare la guerre à l'Angleterre -ce qui nous vaut une scène de débarquement à la Soldat Ryan, mais avec des Anglais et des pirates !- , Vane qui meurt comme il a vécu (baaaadaaaaaasssss), Anne Bony et John Rackham en mode Bonnie and Clyde, John Silver qui bute un mec avec sa jambe de bois, Barbe Noire qui est la classe, se croit dans un Tarantino, et puis quand c'est marre, vient expliquer la vie à coup de canons....A côté de ça, une île mystérieuse, un trésor qu'on enterre...la filitation avec le bouquin commence à se tisser.

 

Saison 4

 

Voilà, c'est fini

 

On attendait la bataille, l'empoigne, l'ultime abordage, le conflit meurtrier qui montait depuis la troisième saison, nous avons une saison sombre, introspective, où les enjeux se nouent et dénouent lors de discussions ciselées en fond de câle. L'épilogue est dans la lignée, antispectaculare, intimiste et somme toute, émouvant.

 

La petite histoire ne rejoindra finalement jamais la grande, c'est pourtant celle-ci qui forgera la légende du capitaine Flint et de tous les autres.

 

Black Sails est somme toute une série qui a su surprendre sans se perdre en route. Tour à tour multiethnique, gay friendly, anarchiste et finalement féministe voire matriarcale. Se targuant de traiter de piraterie tout en restant sur la terre ferme. Exécutant ses personnages les plus charismatiques pour développer soudainement les plus palôts (entre le premier épisode et le dernier, qui aurait pu deviner ce qu'allait devenir le dandy-loser Jack Rackham ?).

 

Quand au destin des survivants, les auteurs laissent RL Stevenson s'en charger. C'est juste ce qu'il fallait.

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