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Quarry (Cinemax - 2016)


Nice Panda

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Dans les années 70, un tireur de la Marine de retour de la guerre du Vietnam se retrouve rejeté par sa famille et ses amis et diabolisé par le public et les médias. Désenchanté, il est recruté dans un réseau de criminels chargés de nettoyer les rives du Mississippi...

 

 

 

Dernière création en date de la chaîne Cinemax (petite soeur de HBO, dévolue à des titres plus rentre-dedans et moins "prestigieux" que ceux de son ainée), la présente série est initiée par la paire Graham Gordy et Michael Fuller, qui ont tous deux bossé sur la multi-acclamée Rectify - jamais vue pour ma part et avec laquelle je ne ferai donc aucune comparaison.

 

Adapté d'une série de bouquins de Max Allan Collins, l'ensemble suit la difficile réinsertion d'un vétéran du Vietnam qu'un concours de circonstances va faire plonger dans le monde interlope du meurtre tarifé.

Autant dire que vu le résumé et les antécédents du network (à qui on doit, notamment, Banshee), je m'attendais à du bourrin crapoteux porté sur l'ultra-violence.

Alors qu'en fait, pas du tout. Le récit, qui prend dès le début le parti d'un certain réalisme, n'hésite pas à afficher un ton désenchanté, que ce soit à travers le spleen de son protagoniste toujours en retard sur l'action ou une brutalité sèche et anti-spectaculaire.

Comme une sorte de mix improbable entre le Rolling Thunder de John Flynn et le Coming Home de Hal Ashby.

 

Ça charrie, pour ce faire, son lot de persos aussi attachants qu'atypiques (tous incarnés par un casting parfait), une bande-son 70's mortelle et un rythme lent mais emprunt de la tension qui précède la tempête.

Même qu'elle pourrait presque en être estampillé HBO sans rougir de la comparaison avec d'autres illustres noms de la chaîne...

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