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Hostel - Eli Roth (2005)


Steve

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Ou alors peut-être que tu n'as pas la même conception du genre...

 

Ah bah moi c'est clair que je n'ai pas DU TOUT la conception pouet pouet pour étudiants américains qui se la racontent de Eli Roth... Mais alors pas du tout... Du moins dans le genre de film dans lequel ce triste personnage cherche à faire son trou.

 

Et donc...

 

dans Hostel, l'ambiguité constante (et en fait très maîtrisée) entre premier et second degré m'a beaucoup plus interessé car Eli Roth se penche avec beaucoup d'humour sur notre besoin de sensations fortes et notre sadisme de spectateur. Je ne comprends absolument pas ta haine pour ce film. On a l'impression qu'Eli Roth devait faire encore plus gore et s'abstenir de tout humour pour qu'il puisse trouver du crédit à vos yeux !

 

C'est exactement ce que je lui reproche oui. Soit tu fais un film pour tétaniser les foules (ce que Roth prétend avoir fait quand même... faut lire ce que ce gars dit sur son cinéma pour y croire... ) et donc tu fais Maniac, Massacre a la tronçonneuse, l'Exorciste, Clean Shaven, Salo ou les 120 journées de Sodome, euh... etc etc... Bref tu fais du cinéma sans clins d'oeil, totalement premier degré, tu as les couilles d'aller même au delà de ce que tu sais être insupportable. Tu te mets à fond dans ton truc, pour le meilleur et pour le pire mais tu y vas. Et tu te fous de la bonne conscience et des reproches qui pourraient en découler.

 

Soit tu fais du American Pie... Je n’aime pas mais je m'en fous, ça ne m'agresse pas dans mon intégrité puisque je m'en fous. Je sais que je ne dois pas voir ces films point barre. Si ça plait tant mieux. Pas pour moi. Mais mon jugement ne va pas plus loin, il en faut pour tous les goûts.

 

Ce que je reproche à Roth c'est d'avoir voulu rendre un brûlot ("ouuuuh brrr brrr...."), un film qui non seulement est atrocement viscéral, mais qui en plus aurait un sous texte achtement trop dénonciateur de la jeunesse américaine qui n'a aucune idée de ce que c'est que le tiers-monde pas américain.

 

C’est ce qu’il hurle à longueur d’interviews c’est pas moi qui extrapole !!!

 

Alors je le rassure tout de suite. Son accumulation de cliché, de vide intellectuel, de dénonciation dénuée de sens, n’est en aucun cas un brûlot de rien, au mieux la preuve de son ignorance crasse du reste du monde. Même Carpenter dans son film pour les Masters of Horror fait mieux sur ce plan et pourtant c’est non plus le plus finaud.

 

Et au niveau film d’horreur, ce que ça devrait être quand même… Ben c’est 56 minutes chrono de rien, de mollesse, de et 30 minutes de hors champs, avec deux pôv doigts coupés et un œil arraché à faire passer les Guinea Pig pour du snuff… Voir même « Audition ».

 

En revanche, j'aime beaucoup ta signature, et je pense que tout le monde sera d'accord avec moi.

 

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je comprends pas trop .. sois tu fais un clean shaven (en passant qui m'a bien fait chier) sois tu fous du second degré et donc tu n'aimes pas.

tu as pas du voir beaucoup de films d'horreur qui t'ont plus depuis 10 ans alors

 

bon t'as quand même cité Aja avant alors je t'aime quand même

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Primo, Dragonball tu te tiens à carreau et tu n’insulte pas les autres merci !

 

Secundo

Et je préfère de loin encourager ... Michel Leray

 

Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn (et tu sais pourquoi, vu que soit disant je radote) ... Bon en plus je suis méchant car il a l'air sympa ce Michel et son Bloody Christmas est loin d'être mauvais.

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Moi je trouve que:

 

Hostel" est un film d'horreur qui contient pêle-mêle: un peu d'humour, un peu de sexe, un peu de gore, un peu de glauque, et surtout, beaucoup de rien!

Car on ne va finalement au bout d'aucun de ces éléments, pourtant tous alléchants. On aimerait que le réalisateur choisisse son camp, et nous y emmène franchement.

La déception vient évidement du fait que la promo nous vende "Hostel" comme LE film d'horreur de l'année, avec ambiance glauque à souhait et effet gore garanti. Donc, de ce côté là, on reste un peu sur sa faim, car l'ambiance, que l'on attendait oppressante, n'a jamais le temps de s'installer. Chaque scène angoissante (comme les scènes de torture) est désamorcée dans l'instant par une blague de potache.

 

Cependant, une fois passée la déception, une fois que l'on a compris que l'on ne verra pas ce à quoi on s'attendait et qu'on en a pris son parti, le film n'est pas désagréable à regarder. Le pitch est alléchant, il y a pas mal de scènes marrantes, deux ou trois moments de torture tout de même assez intenses, et une intrigue à laquelle on se laisse prendre. Un petit film d'horreur à regarder avec pop-corn et soda, comme il y en avait beaucoup à une époque, et qui se fait trop rare de nos jours. Un film devant lequel on est loin de passer un mauvais moment, mais qui sera sans doute vite oublié malgré le nom de Quentin Tarentino qui s'affiche en plus grand encore que celui de son réalisateur.

 

C'est on avis, et je le partage!!!

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Primo, Dragonball tu te tiens à carreau et tu n’insulte pas les autres merci !

Bien compris chef !

 

 

Un petit film d'horreur à regarder avec pop-corn et soda, comme il y en avait beaucoup à une époque, et qui se fait trop rare de nos jours.

Oui, enfin dès qu'on doit commencer à faire appel à la bouffe pour apprécier un film (Ou à la bière, voir la drogue pour Superfly ! ), c'est mauvais signe !

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Un petit film d'horreur à regarder avec pop-corn et soda, comme il y en avait beaucoup à une époque, et qui se fait trop rare de nos jours.

Oui, enfin dès qu'on doit commencer à faire appel à la bouffe pour apprécier un film (Ou à la bière, voir la drogue pour Superfly ! ), c'est mauvais signe !

 

Ben moi, je trouve qu'il y a des films qui se matent avec du popcorn et du coca!!Et c'est comme ca et pas autrement!

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je comprends pas trop .. sois tu fais un clean shaven (en passant qui m'a bien fait chier) sois tu fous du second degré et donc tu n'aimes pas.

tu as pas du voir beaucoup de films d'horreur qui t'ont plus depuis 10 ans alors

 

bon t'as quand même cité Aja avant alors je t'aime quand même

 

Ben si quand même… A ton avis pourquoi le cinéma horrifique japonais a eu autant de succès depuis quelques années ? Ben parce qu’après la déferlante post-Scream (soit horreur + blagues potaches amerloques + djeunz amerloques de la télé amerloques = carton mondial), le vent horrifique asiatique premier degré a fait du bien.

D’ailleurs les films d’horreur récemment tendent à être de plus en plus noir et premier degré. Ouf…

Mais d’où une frustration encore plus grande face à Hostel.

 

Moi je trouve que:

 

Hostel" est un film d'horreur qui contient pêle-mêle: un peu d'humour, un peu de sexe, un peu de gore, un peu de glauque, et surtout, beaucoup de rien!

Car on ne va finalement au bout d'aucun de ces éléments, pourtant tous alléchants. On aimerait que le réalisateur choisisse son camp, et nous y emmène franchement.

La déception vient évidement du fait que la promo nous vende "Hostel" comme LE film d'horreur de l'année, avec ambiance glauque à souhait et effet gore garanti. Donc, de ce côté là, on reste un peu sur sa faim, car l'ambiance, que l'on attendait oppressante, n'a jamais le temps de s'installer. Chaque scène angoissante (comme les scènes de torture) est désamorcée dans l'instant par une blague de potache.

 

Pas mieux….

 

 

Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn (et tu sais pourquoi, vu que soit disant je radote) ... Bon en plus je suis méchant car il a l'air sympa ce Michel et son Bloody Christmas est loin d'être mauvais.

 

Claudio Fragasso sort de ce corps !!!!!

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Tout d'abord, meltingman, respect éternel pour être resté courtois.

 

C'est exactement ce que je lui reproche oui. Soit tu fais un film pour tétaniser les foules, soit tu fais du American Pie...

Mais pourquoi ne pas mélanger les deux? Sans forcément avoir le cul entre deux chaises, hein... Le rire et la peur sont des émotions qui peuvent être étroitement liés, et non contradictoires.

 

Ce que je reproche à Roth c'est d'avoir voulu rendre un brûlot ("ouuuuh brrr brrr...."), un film qui non seulement est atrocement viscéral, mais qui en plus aurait un sous texte achtement trop dénonciateur de la jeunesse américaine qui n'a aucune idée de ce que c'est que le tiers-monde pas américain.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un brûlot de ce genre (et d'ailleurs, l'un des trois jeunes, le plus obsédé d'ailleurs, n'est pas américain), donc j'aimerais savoir où tu as lu ça. D'abord, Eli Roth prend comme contexte le tourisme sexuel et ne s'en cache pas, donc tu penses bien qu'il ne va pas filmer des étudiants intellos. Ca commence comme une simple virée de cul à Amsterdam, mais il serait faux de s'arrêter trop vite sur cette apparence de sous-American Pie, car ensuite, le film, très conscient de sa vulgarité, va suivre le désir de ces trois gars là d'aller toujours plus loin, à la recherche de sensations de plus en plus fortes, et quand on les branche sur un improbable plan cul, sorte de fantasme ultime, ils veulent y croire, alors ils y vont... Seul le cinéma de genre peut se permettre ce genre d'audace : la satisfaction d'un désir absolu. C'est ainsi qu'Hostel devient progressivement de moins en moins réaliste pour devenir une farce cruelle sur les rapports de pouvoir, car les personnages se retrouvent pris à leur propre piège, devenant eux-mêmes les jouets de ces bombes sexuelles qui les manipulent à leur guise (voir la réplique-clé du film : "I paid a lot of money for you, and that makes you my bitch" ). Hostel devient une confrontation entre les désirs d'adolescents tout simples face à des désirs de plus en plus tordus, extrêmes et dangereux. La toute dernière partie, qui voit la vengeance de l'un des jeunes, devenant bourreau à son tour, est vraiment savoureuse, parce qu'elle pousse jusqu'au bout cette logique d'ambiguité. Si le film avait tout de suite commencé par une boucherie gore, il n'aurait pas eu de sens. Quant à la vision des pays de l'Est, elle est en effet caricaturale, mais elle ne me gêne pas, car elle cadre bien avec l'ambiance "irréelle" voulue par le cinéaste...

 

Hostel est avant tout une grosse farce qui fonctionne comme une mise en abyme du spectateur qui en veut toujours plus... Jusqu'ou pourrait-on aller pour tout acheter, pour tout obtenir, et donc pour assouvir nos pulsions sadiques?

 

Bref, je trouve que tout ça est très bien illustré par le film, et je trouve même le propos très actuel, en ces temps d'individualisme et de libéralisme... C'est même perturbant car cela nous pousse à nous questionner sur notre rapport au genre, sur notre volonté de défoulement et de voyeurisme, sans que ceci soit assené comme une insupportable leçon de morale puritaine à la con (ce qui était le risque d'un tel projet, parfaitement évité selon moi).

 

Et au niveau film d’horreur, ce que ça devrait être quand même… Ben c’est 56 minutes chrono de rien, de mollesse, de et 30 minutes de hors champs, avec deux pôv doigts coupés et un œil arraché à faire passer les Guinea Pig pour du snuff… Voir même « Audition ».

En même temps, je vois pas trop l'intérêt des Guinea Pig... Je les ai pas vus, je l'avoue, mais ces reconstitutions minitieuses de scènes de tortures où on montre tout, me rappelle un autre film que je trouve d'une connerie abyssale dans son étalage complaisant de gore sans aucun recul : Camp 731 (vu sur grand écran, en plus...)

 

Donc oui, la démarche d'Eli Roth me semble bien plus responsable et plus mature, derrière ses apparences de jeune roublard marketeux, ce qu'il n'est pas.

 

Voilà, j'espère t'avoir bien répondu, mais tu as parfaitement le droit de continuer à dégueuler sur mon ami Eli...

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Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn (et tu sais pourquoi, vu que soit disant je radote) ... Bon en plus je suis méchant car il a l'air sympa ce Michel et son Bloody Christmas est loin d'être mauvais.

 

Pas touche à Michel, Allan.

 

Michel Leray, le secret le mieux gardé du cinoche Français. (quand tu veux la souris chauve tu nous produit son film de monstre )

 

And Greg Morin is the next.

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Et je préfère de loin encourager ce genre de production que de cracher dessus par principe

 

Je ne crache pas dessus par principe (j'étais l'un des premiers sur ce thread à poster de photos du film et j'en attendais beaucoup...) je crache dessus parce que Eli Roth m'a vomi dessus.

 

Fallait pas te sentir visé, je ne parlais pas de toi, j'ai même pas lu le thread

 

Puis vu ce qu'il disait déjà pour CABIN FEVER, fallait s'attendre à ne pas pouvoir lui faire confiance. Je savais que dalle sur HOSTEL mis à part le teaser avec l'oeil et je n'ai pas eu d'attentes. Le film passe tout de suite mieux que qd on s'excite pendant des mois en ne sachant même pas pourquoi (et je précise encore que ce n'est pas dit à ton égard).

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