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Enter the void - Gaspar Noé - 2009


Jeremie

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Vu sur le BR, prêt à flotter pendant un bon moment...sauf qu'il y a facile 1h en trop quand même

On voit quand même où Noé veut en venir, il le fait bien, mais à trop vouloir étirer son film, ça en devient sérieusement casse-couille. Bon allez, c'est quand même pas tous les jours qu'on voit une pénétration de l'intérieur

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  • 3 months later...
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Je confirme. Une expérience tellement unique en salles que je n'ai pas voulu la retenter sur mon petit écran de tv. Amusant de voir, peu à peu, plein de gens se casser en soupirant alors quil ne restait plus que cinq minutes de métrage !

Par contre, l'édition deux dividis est une grosse arnaque. Il n'ya rien dessus, que dalle d'un tant soit peu intéressant. Scènes coupées qui ne rajoutent rien à cette oeuvre-somme, petits clips inintéressants au possible, etc...

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  • 1 year later...

Un trip apaisant, étrange, et finalement mélancolique, présentant la mort comme shoot ultime, mais peut être pas (certains pensent que tout celà n'est que l'hallucination d'Oscar au DMT, cette drogue où 6min semble une éternité...).

Contrairement à vous, je crois que le voir en salle, avec du monde autour et coincé dans le fauteuil mi-dur mi-mou, m'aurait complêtement empêcher de rentrer dedans. Chez moi, dans mon capané, le noir quasi-complet, j'ai bien plané.

 

Singulière expérience.

 

J'ai envie de revoir Blueberry, du coup.

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Outch !

 

Une œuvre qui se ressent, qui se vit mais qui s’analyse peu (ou difficilement). On va quand même essayer …

 

Sensoriel, sensuel, sexuel.

 

Métaphysique, fascinant, hypnotique.

 

Un maelstrom d’images et de sensations.

 

Après un générique électrisant qui permet de vérifier si l’on a des tendances à l’épilepsie (arf), on embarque pour 2H35 de vue subjective. PUTAIN 2H35 EN VUE SUBJECTIVE !!!

 

Jusqu’au-boutiste

 

Du coup, on est toujours dans la peau (et dans l’âme) du personnage principal (Oscar, que je trouve hyper attachant). On voit à travers lui, de son vivant (pure vue subjective) puis, une fois mort, on alterne entre réminiscences de toute sa vie (là, la caméra est toujours derrière sa tête … c’est bizarre mais ça le fait bien finalement) et vagabondage éthéré (on plane dans des pièces ou dans le ciel de Tokyo, on traverse la matière).

 

C’est marrant car le tout début d’Irréversible (l’ouverture du film, lorsque la caméra voltige, virevolte) préfigurait déjà vachement ces plans de « déambulation astrale » (je ne sais trop comment appeler ça).

 

Des tonnes d’idées de mise en scène : les différentes vues subjectives, l’utilisation cinématographique de l’effet maquette / miniaturisation (connu en photographie), les plans psychédéliques du trip sous DMT, les images d’enfance tour à tour atroces (accident des parents, séparation des enfants) et sublimes (les moments de complicité entre le frère et la sœur … des passages d’une douceur ultime qui comptent parmi les plus beaux du métrage ).

 

Et puis il y a quand même un plan de fou qui mérite d’être mentionné pour bien cerner le degré de bargitude inventive et jubilatoire de la chose. On est à l’intérieur d’un vagin, en plein coït, on voit un gland se rapprocher, éjaculation puis on part dans le flot de sperme, on passe au niveau microscopique, suivant les spermatozoïdes jusqu’à l’arrivée à l’ovule et la fécondation de celui-ci. Y’a que Gaspar pour faire ça !

 

Un trip (d’ailleurs, c’est intéressant de voir qu’il y a une génération de « cinéastes du trip » en France : Jan Kounen, Gaspar Noe, Fabrice Du Welz, Marc Caro).

 

Si l’on part du postulat que chaque œuvre cinématographique est peu ou prou une expérience de vie par procuration, je trouve que Noe pousse ici le truc très loin, transcende son médium

 

A voir

 

P.S. : je ne l'ai vu que chez moi mais j'ai 2m20 de diagonale

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  • 6 years later...

Vu sur ma très grande tv avec du bon gros 5.1 qui dépote.

Pas lu grand chose avant de le voir donc je ne savais quasi rien si ce n'est drogue et tokyo (ce qui extrêmement réducteur nous en conviendrons).

Complètement pris dans ce gros trip et je regrette de ne pas l'avoir vu en salle parce que c’était déjà très efficace a la maison.

J'ai trouve le jeu des acteurs franchement limite , a part le héros et les gamins, mais rien de gênant au final.

Le film est long (2h47) et j'avoue qu'au bout de 40 mn, on a eu très peur de ne pas finir en se demandant de quoi ça allait bien pouvoir parler pendant les 2h restantes

Mais rien du tout en fait, on replonge dans le trip et tout se passe bien

Par contre, coté visuel

Que ce soit les plans de Tokyo ou les vision, j’étais comme aspiré par l’écran.

Les visions franchement super hypnotisantes et agréables a regarder.

Le plan de l’éjaculation m'aurait surement fait me tordre de rire ailleurs mais pas la.

On est dans la description d'un processus qui se déroule, ça m'a semble logique

 

Sur le fond

(et donc la réincarnation)

, j'ai trouvé l’exercice "amusant" mais pas vraiment compris le but d'autant plus que Noé est le premier a dire qu'il n'y croit absolument pas.

Reste une vrai réussite visuelle et un expérience trés positive pour moi

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