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J'irai comme un cheval fou - Fernando Arrabal - 1973


Jeremie

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Grand souvenir

Quand un playboy oedipien croise le regard d'un sauvage magique, c'est l'amitié. L'homme civilisé, déconcerté et amusé par le mode de vie de son compagon rural, l'amène à son tour à la ville pour lui dévoiler les richesses de notre monde.

Une belle claque et un traitement visuel dépassant parfois les visions d'un Bunuel, dont Arrabal se fait le versant "couillu". Répression religieuse, relation mère/fils malsaine, symbolisme à la fois éléphantesque et décapant : la beauté et la laideur se tiennent la main dans un ballet à la fois ironique et habité, totalement nauséeux dans la crudité de ses images.

La conclusion s'en va même détourner à sa sauce (ou plutôt, ramener à sa nature initiale) un geste d'horreur pour mieux en faire un geste d'amour suprême, gore gerbant à l'appui.

Arrabal semble comme son titre : incontrôlable et libre.

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