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Poetry - Lee Chang-dong - 2010


kevo42

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Bande-annonce :

 

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Résumé : Une jeune fille se suicide : elle n'a pas supporté d'avoir été violée à plusieurs reprises par 6 garçons de sa classe. Le film raconte l'histoire de la grand-mère de l'un d'eux, partagée entre la pression des autres parents qui veulent donner de l'argent à la mère de la victime pour qu'elle ne porte pas plainte, et l'envie de dénoncer aux flics se bon à rien qui n'éprouve aucun remords face à son acte. Quand en plus elle commence à avoir la maladie d'Alzheimer, et qu'elle n'arrive pas à écrire de poème pour son club de poésie, les choses deviennent vraiment compliquées pour elle.

 

Mon avis :

 

Bon bah, on va pas y aller par quatre chemins : c'est nul. Prix du scénario pour ça, c'est un peu foutage de gueule. Lee Chang-Dong pose des prémisses intéressantes (la relation entre la grand-mère et son fils, entre la grand-mère et l'homme handicapé dont elle s'occupe en tant qu'aide ménagère, la pression des parents, le travail de deuil), mais choisit de ne rien filmer. Le non-dit, ça peut être intéressant, mais quand on préfère filmer des gens en train de lire de la poésie cruche au fait de raconter une histoire, ça lasse assez vite, d'autant plus que tous les plans durent à peu près deux fois trop longtemps, et que le film fait ses 2h30 bien tassées.

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Moi j'ai trouvé ça très bon.

C'est très beau, beaucoup plus violent que ce qu'on pourrait imaginer en s'arrêtant aux scènes de lecture de poèmes (une habitude chez Lee Chang dong, qui en met toujours plein la gueule à ses persos, l'air de pas y toucher), et une fois de plus, une belle observation de la société coréenne. J'aurais même versé ma petite larme à la fin, si j'étais pas un mec vraiment badass endurci par le quotidien hardcore du hood lyonnais.

Marrant qu'il sorte qqes mois aprés "Mother", avec qui il partage de nombreuses similitudes, et pas seulement parce qu'il suit une vieille femme dans quasiment chaque plan.

 

Quand tu dis qu'il ne filme rien, j'avoue être tant je vois rarement un mec faire des plans aussi riches avec une telle subtilité. Que ce soit quand il filme le quotidien, notamment les 20 premières minutes où chaque plan est blindé jusqu'à la gueule et que tu as autant à observer au premier qu'en arrière plan; ou quand il fait passer énormément de choses juste en filmant le visage de sa comédienne (quand elle va voir la cultivatrice et lui raconte de la merde avant de commencer à partir et de se rendre compte qu'elle a oublié la raison première de sa visite, ce plan est MORTEL!)

 

Et puis très franchement, Lee Chang dong fait certes du cinéma d'auteur, mais on est à mille lieues du ciné d'auteur casse-couilles et prétentieux qui donne envie de se pendre (ou de se tailler les veines). Merde quoi!

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ma copine m'a obligé de le voir !

 

Arrrrrggghhhh !!!!!! tout le cinéma social qui m'horripile

 

2h20 certes bien filmé mais c'est chiant, enfin dès le départ je ne voulais pas aimé le film et je ne l'ai pas aimé.

2h20 qui mène à rien... les non dits c'est bien gentil et pas moralisateur mais bref on sort du film sans rien. c'est pas bien le viol, la maladie c'est triste, quel courage mamie, elle écrit le poème de sa vie, mamie qui fait une branlette (ce passage est prévisible, on sent que le papi veut se faire tripoter)

 

un bout à bout de scène. l'actrice est bien.

 

Je suis sans doute de mauvaise foi mais mon dieu ce film me donne envie de (me) tuer !!!!

 

désolé pour l'avis décousu

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