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Calvaire -Fabrice Du Welz - 2005


Bast

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Pas de thread dessus ?

donc go

 

Da pitch (source Allo ciné ):

Marc Stevens est un chanteur itinérant. A l'hospice, le concert est terminé. Celui-ci reprend la route, mais il tombe en panne au milieu de nulle part. M. Bartel, un aubergiste psychologiquement fragile depuis que son épouse Gloria l'a quitté, le recueille.

C'est alors que commence le cauchemar de Marc : M. Bartel voit en lui l'incarnation de son ex-femme et tout le village est persuadé que celle-ci est rentrée au pays.

 

Vu sur le dvd locatif.

EN fait, je ne sais pas trop quoi en penser.

Du bien avant tout, ç'est sur, mais je ne peux m'empecher d'etre déçus.

D'abord, la victime... sa passivité m'a saoulé, il ne réagit jamais.

Ensuite Nahon. C'est pas que je l'aime pas ce brave Monsieur mais il serait bien qu'on lui trouve un autre rôle. De plus, j'ai trouvé son perso complétement creux. Pour finir dans le négatif, je n'ai jamais réussi a vraiment rentrer dans le film. Et puis je m'attendais a tellement subir que j'ai meme trouvé ça pas assez trash. Ma femme m'a regardé d'un sale oeil quand je lui ai dit a la fin du film

Bon, sinon, malgré ma déception, un film a voir et avec de trés bon moments en dedans. Berroyer fait du Berroyer, donc drole. Des moments assez dingue (le cochon, la crucifiction, les pinguoins...) mais jamais l'horreur que je pensais trouver.

L'absence d'explication ne m'a pas troublé, bien au contraire.

Je le reverrais a l'occasion mais un peu déçu pour l'instant.

 

Je crois aussi qu'il fait que j'arrete de lire les articles ou Thread tant que j'ai pas vu le film.

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Ah ouais tiens, y'avait pas de thread dessus.

 

Donc, vu une premiere fois au cine. Un peu tiede en sortant.

On sent bien une atmosphere tres particuliere, bien pesante et le merite en revient au realisateur qui arrive a bien rendre les aspects malsains de cette viree chez les ploucs d'un chanteur ringard.

 

Mais, en salles, je ne suis pas vraiment rentre dans le film. Probablement parce que j'ai ete surpris, je ne m'attendais pas a ca.

Cependant, la sequence finale (a partir du gunfight) est tout bonnement magnifique (jusqu'a la toute fin). Donc, je me suis naturellement jete sur le DVD pour lui donner une nouvelle chance.

 

Et donc, la seconde vision est bien plus probante. Un film que j'aime de plus en plus, un vrai travail du realisateur, original sans toutefois renier ses influences.

 

En plus, il y a Brigitte...

Pas longtemps certes, mais Brigitte quoi...

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j'ose meme pas laisser allumer mon portable aujourd'hui, 3 messages de ma jolie banquière , pourtant je fais des efforts hein, celui la je l'ai loué.

Je le reverrais sans doute vu vos réactions,une fois ma ptite décéption digérée.

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Superbe film. Je suis conplètement rentré dedans. Les fans de survival et autres films de séquestration seront comblés. Un cast qui tient la route alors que sur le papier il y avait de quoi être dubitatif, de belles références à d'autres bijoux du bis, Lahaie invitée, Nahon, une vachette. Tout est là. Je l'ai pris en dvd sans hésiter.

Le film méritait le grand prix à Gerardmer mais passons là-dessus. Vaut mieux .

 

Je l'aime autant que Terreur (la Settima donna de Prosperi), c'est peu dire.

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Attiré par les éloges qui couvraient déjà le film plus d'un an avant sa sortie, je me suis rué en salles lorsqu'il est sorti.

Et qu'est-ce que je me suis emmerdé...

Loin du choc attendu, j'ai du subir un copier coller des films de Gaspard Noé, du générique qui empreinte le même rouge jusqu'au choix des acteurs et jusqu'à certains plans qui reprennent exactement ceux de l'auteur de "seul contre tous".

Le film est laborieux, attendu et souvent grotesque (la fellation du veau ou ce genre de scènes qui ont fait marrer tout le monde)

Mais ce qui m'a le plus agacé c'est ce ton prétentieux et pseudo intello qui nous ressort toute la dimension christique du personnage, déjà vu 100 fois et qu'on croyait enterré depuis la fin des 80', à grand renfort de symboles d'une lourdeur... (la crucification dans la grange c'est vraiment lourdos, ça tombe comme un cheveu sur la soupe et ça ne s'intègre pas avec le reste. ..)

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Mais ce qui m'a le plus agacé c'est ce ton prétentieux et pseudo intello qui nous ressort toute la dimension christique du personnage,

"pretentieux" ? "pseudo intello" ? Oui, mais encore, tu peux donner une definition s'il te plait ? Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler la...

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A titre d'exemple pourquoi donner une dimension christique au personnage en le crucifixiant dans la grange?

Non seulement cela a été déjà vu 100 fois (le cinéma de verhoeven, etc...) mais en plus cela sert à quoi dans ce film là???

La victime est crucifiée pendant 3 minutes puis détachée sans qu'on comprennent pourquoi, scène complètement inutile sauf à tenter de récupérer cette symbolique.

Visiblement je ne suis pas le seul à avoir perçu le film comme ça et je me souviens qu'à l'époque pas mal de gens (sur les forums dont celui de mad je crois) lui avaient reproché d'avoir voulu faire un film pour les cahiers du cinéma ou pour la presse, genre parisienne de gauche...

Quant à moi je préfère soit les vrais films d'auteur (comme ceux de Noé) soit les vrais films d'exploitation (I spit on your grave). Ce film n'est ni l'un ni l'autre.

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A titre d'exemple pourquoi donner une dimension christique au personnage en le crucifixiant dans la grange?

Non seulement cela a été déjà vu 100 fois (le cinéma de verhoeven, etc...) mais en plus cela sert à quoi dans ce film là???

La victime est crucifiée pendant 3 minutes puis détachée sans qu'on comprennent pourquoi, scène complètement inutile sauf à tenter de récupérer cette symbolique.

Bof, moi j'y vois une scene de torture, toi tu y vois une representation christique machin chose. Comme quoi...

Visiblement je ne suis pas le seul à avoir perçu le film comme ça et je me souviens qu'à l'époque pas mal de gens (sur les forums dont celui de mad je crois) lui avaient reproché d'avoir voulu faire un film pour les cahiers du cinéma ou pour la presse, genre parisienne de gauche...

Ah, si sur le forum de mad ils ont dit ca alors...

Pourquoi percevoir de cette facon un film qui se veut uniquement sensoriel, qui cree une ambiance et un contexte extremement particulier, qui s'inspire du cinema de genre pour livrer un film tres personnel, donc dit "d'auteur" ?

Vous voyez le mal partout a mon avis, le realisateur apporte sa griffe a un style deja blinde de references, et les gens "cinephiles specialises" le crucifie (oouah, bonne blague nico !! ) sous pretexte que ca fait "film d'auteur". Laissez vous porter par le film...

Quant à moi je préfère soit les vrais films d'auteur (comme ceux de Noé) soit les vrais films d'exploitation (I spit on your grave). Ce film n'est ni l'un ni l'autre.

Ah ben oui, ca c'est sur que Gaspar Noe c'est pas des films fait "pour les cahiers du cinema", non non, pas du tout, c'est fait avec sincerite pas comme ce charlot de Du Welz...

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Laissez vous porter par le film...

 

Ben justement c'est le problème, moi ce film il ne m'a emporté nulle part, à part dans l'ennui.

Mais comme tu le dis, cela doit être un film sensoriel, et on accroche ou on n'accroche pas...

Par contre, je me souviens de bonnes scènes tout de même : la danse avec les dégénérés dans le bar et les scènes de fin avec le personnage qui èrent dans des paysages blancs apocalyptiques (qui m'ont un peu rappelé le final de "l'au delà")

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Mon avis de l'epoque :

 

J'ai franchement beaucoup aimé. Le film prend le temps d'installer son ambiance c'est vrai, mais j'ai beaucoup aimé le fait qu'on se demande un peu ce qui va bien pouvoir être le déclencheur de la folie de Bartel. Celui ci apparait pendant longtemps comme un personnage sympathique malgré notre appréhention évidente (Jackie Berroyer est superbe, il rend très crédible cette nuance). Et puisque je parle d'ambiance, j'ai été également fort heureux de voir qu'on peut être aussi glauque dans nos petits décors de campagne europennes que les américains avec leurs forêts et leurs champs de maïs à perte de vue. Le personnage d'artiste-chanteur de Laurent Lucas est une bonne trouvaille, on a pas énormément de sympathie pour lui, juste beaucoup de peine (Lucas prouve une fois de plus qu'il apporte un véritable souffle dans ses personnages de films de genre français)

 

Le film prend donc son temps pour instaurer un malaise entretenu simplement par des personnages dérangeants mais pas encore dérangés et une photographie somptueusement des paysages. Si l'on excepte la scène de fellation porcine (un peu trop hors de propos à ce moment là), cette construction de l'intrigue fonctionne. On est loin de la superficialité d'un survival classique où les dingues sont justement dingues depuis le début, et c'est juste la faute à pas de chance si les protagonistes se retrouvent dans cette situation. Dans "Calvaire", le héros déclenche cette folie (bien malgré lui on est d'accord), le piège se construit donc de manière bien plus vicieuse.

 

Fabrice du Welz adopte pour une mise en scène honnête, assez peu prétentieuse (ce qui lui vaut déjà un traitement à part, de ma part, par rapport à celui d'Alexandre Aja). Quelques effets de style, mais tellement bien intégrés (le coup du plan vas-et-vient à travers la vitre de la camionnette fonctionne dix fois mieux que dans TCM 2004 pour ma part). Le réalisateur se concentre davantage sur l'approche d'une certaine bestialité qui sommeille dans nos contrées, que sur une mise en scène tape-à-l'oeil doublée d'un scénario roublard pour épater les festivals. Je peux comprendre que certains soient génés par certains parti-pris de mise en scène, mais pour ma part, j'ai trouvé ça très cohérent et fort judicieux à chaque fois.

 

Une vraie réussite ce "Calvaire" qui enterre les toutes dernières tentatives françaises de faire du survival ou du slasher à l'américaine tout en se faisant eux-mêmes prisonniers d'un carcan "film d'auteur européen".

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Après avoir loupé le film en salle, j'ai pu me rattraper il y a peu, et que dire... Je suis au final assez mitigé, si l'ambiance est véritablement prenante et ce dès le départ, la suite et nottament la dernière partie ne m'ont pas vraiment embalées. Je pense que c'est surtout à cause du manque de profondeur des personnages, ce qui est dommage car niveau casting à part l'abruti qui cherche sa bestiole tout le long les acteurs sont excellents, Berroyer en tête. Je ressort quand même très satisfait de cette découverte, certaines scènes sont vraiment glauques et fonctionnent très bien, le climat malsain qui s'instaure lentement, les paysages de fin du monde et les performances d'acteurs suffisants sur le coup à me faire oublier le reste. Je pense qu'une seconde vision dans quelques mois me permettra de trancher définitivement, mais c'est un film à voir quoiqu'il en soit.

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  • 4 weeks later...

je sais pas trop quoi penser du film et je sais pas si j ai aimé ou detesté

je reconnais ces qualités: décors magnifiques, cadrages, etc et l interpretation de berroyer, comme le réal l a dis, l' empathie du spectateur est loin d etre alloué au perso misérable de lucas.

 

en fait, je me suis cru devant un long métrage "grolandais" (style grolandsat quoi) surtout les 20 premieres minutes, on aurait mis la team dans le casting c etait pareil.

 

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  • 3 weeks later...

Enfin vu.

 

 

Ayant tellement entendu parler de ce film (et en bien !), je commençais à me demander, au milieu du métrage, si celui ci n'allait pas encore être vicitime de sa très bonne réputation et des espoirs que celle ci avait logiquement succité en moi.

 

En effet, ce scénario faisant référence à pas mal de films passé (et notament à "Misery") me paraissait plus que convenu et je restais assez hermetique à l'ambiance glaque du film.

 

Cependant, c'était avant que celui ci ne plonge réellement dans une sorte d'atmosphère irréelle plus qu'inquiètante (la scène du bar), atmosphère allant alors crescendo jusqu'au final.

 

A l'arrivé, si Calvaire n'est pas le choc que je pensais (rien a voir avec la claque d'un film comme "Haute tension" par exemple), il reste cependant un très bon film au pitch classique mais magnifié par une réalision excellente (les dernières scènes, dans la fôret, sont vraiment très belles) et des idées orginales (le fait que l'action se passe souvent en plein jour changeant la nature de la tension éprouvé dans le film) et des acteurs excellent (mention spéciale à Philippe Nahon, toujours aussi imprésionnant).

 

En résumé, un très bon film.

 

 

 

Edit :

 

Bon, après avoir lu les différents avis (comme toujours justez après avoir posté mon avis personel, je m'aperçoit qu'en fait, ces avis sont plutôt .... mitigé, voir carrément négatif ! Etrange, j'ai toujours eu l'impréssion que ce film faisait quasiment l'unanimité autours de lui !)

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  • 10 months later...

Vu enfin, trainait à 10 euros d'occase, le DVD etait pas donné a sa sortie, mais faisait envie, donc je me suis lancé.

 

Deception. Vu la réputation que le film se trimbalait, j'aurais peut etre mieux fait de lire ce thread avant.

 

Le film tente bien de souligner son cheminement et nous informe par plans symboliques là où il est censé en être et nous avoir amené psychologiquement : la fourgonette cramée et le mec assomé au sol dans ce long plan débutant l'enfermement plus concret et violent, jusqu'à la scène de reveillon et de folie filmée en zoom tourbillonant et cut sur parties de visages rappelant celle de Massacre a la tronçonneuse, etc, c'est assez ethétique, mais pour le coup un peu inutile et gratuit tellement le film peine a convaincre sur le reste pour reussir a nous emmener dans quelque chose de vraiment viscéral.

En dehors de la photographie (trop appuyée souvent, c'est gris-gris, vert-vert, blanc-blanc et ca rend le film trop clinique) et des effets de style, il n'y a pas grand chose d'autre au service du propos du film. Les petages de plomb un peu surréalistes (la scène du bar) sont mal venus et apparaissent comme prétentieux parfois, le real se permet des effets de style de ce type là où il devrait plutot faire plonger son film avec poigne et par les burnes. Ils désamorcent encore un peu plus un traitement finalement timide ou quotidien, qui mets du temps à effleurer des ébauches sans aller jusqu'au bout, ça méritait sans doutes d'aller bien plus loin. Le concept du film sur la solitude en vie rurale, amenant confusions mentales et petages de plomb possessifs, est bien peu crédible et trop souligné. On avait deja bien compris au début avec la scène de la maison de retraite, ca devient de plus en plus gros et n'importe quoi

jusqu'à inclure tout le village dans ce syndrome à la fin [FIN SPOILER]

 

C'est dommage, parce que ce n'est pas un mauvais film non plus, il y a ça et là les traces d 'un potentiel, la volonté de vouloir bien faire, des moments touchants avant ce qui devait etre "la descente aux enfers". On pouvait penser que le réalisateur voulait rendre humains et misérables ses personnages pour mieux impliquer une dimension affective par la suite dans la sequestration, et la rendre donc tres dérangeante etc. C'est raté, car finalement ce sont les moments les plus forts du film, peut etre l'aveu que le real est avant tout dans son élément pour ce type de drames plus quotidiens, french touh un brin quotidienne, contemplative ou auteurisante quoi.

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  • 4 years later...

Oh le coup de massue derrière la nuque !

 

Que c'est long ! et chiant ! putain moi qui est adoré Vinyan je vais devoir le revoir parce que là c'est pas possible.

 

Je comprend enfin tous les rapprochements avec l'oeuvre de Noé, c'est effrayant et c'est bien dommage car certains plans dans la nature (vers la fin) sont très beaux mais l'ensemble ne mène à rien.

 

J'ai regardé le time code au bout de 30 minutes. C'est insupportable vouloir créer une atmosphère en filmant des choses archi vu puis le style striptease/deschiens/Délivrance n'a jamais fonctionné sur moi.

 

Mais je ne sais pas si c'est voulu mais la première heure est super drôle.

 

Sinon le court métrage su le dvd " c'est merveilleux quant on est amoureux" c'est kif kif.

 

en fait je me rends compte que je n'ai rien à dire, que je n'arrive pas à exprimer et à argumenter l'ennui que le film m'a administré mais c'est ( je pense) parce que le film n'a rien à dire.

 

Désolant, du cinéma qui racole

 

SALE PUTE !

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