Melancholia - Lars Von Trier - 2011

C'est vrai, ça marche dans les deux sens.

Reste que je reste étonné qu'aucun journaleux n'ait fait le parallèle, préférant jouer la carte de l'indignation plutôt que celle de la réflexion...

C'est vrai, ça marche dans les deux sens.

Reste que je reste étonné qu'aucun journaleux n'ait fait le parallèle, préférant jouer la carte de l'indignation plutôt que celle de la réflexion...

Ah ? Ca m'étonne pas pour ma part...

Le pire reste quand même que le Festival de Cannes l'a saqué, non pour ce qu'il a dit, mais pour ce que les journalistes ont bien voulus entendre et rapporter dans leurs torche-culs.

Ce qu'il a dit était rattrapable. LVT lui-même a tenté de le rattraper.

À Cannes, on sait protéger ses auteurs.

Bon bah c'était plutôt pas mal. Je suis pas familier du cinéma de Lars Von Triers, donc ce fut une découverte, et j'ai plutôt bien aimé. J'ai bien aimé l'ambiance qui s'en dégage, et pour une fois j'ai réussi à supporter à peu près Charlotte Gainsbourg alors qu'en général, elle me donne envie de la baffer.

Perso j'ai préféré la partie sur Justine, où le cheminement de l'histoire est plus "cohérent" que la seconde partie, il y a moins de temps mort, tout s'emboîte mieux. La seconde partie sur Claire est intéressante aussi, mais y'a davantage de temps morts et de redondances, une partie qui aurait pu être plus directe à mon sens.

Et puis y'a des choses surprenantes, comme Kiefer Sutherland qui ne fait pas tâche au milieu de ce casting plutôt habitué de ce genre de productions. Et c'est très joliment filmé aussi, y'a une très belle photographie et des effets magnifiques.

C'est pas un film que je garderai en mémoire forcément comme un truc sensationnel, et ne fera sûrement pas partie de mes références, mais c'était plutôt pas mal!

Bien aimé aussi pour ma part.

Effectivement, comme indiqué dans vos messages, plutôt sensitif, avec du portnawak au milieu.

En fait le problème du film est le même que celui d'ANTICHRIST, à savoir un mélange de très belles scènes cosmiques planantes, avec des scènes des blabla branlouille qui cassent le rythme.

Sa filmo est un peu divisée en deux: ses films esthétiques (Europa, Element of crime...) et ses films dégueus tout pourris (Dancers in the dark, breaking the wawes). Depuis Antichrist, j'ai un peu l'impression qu'il mélange ces deux parties de sa filmo.

Je suis un tantinet moins convaincu qu'Antechrist, sans doute plus rentre dedans et accessoirement, plus surprenant. L'intro est d'une beauté foudroyante mais sa manière de résumer de manière plus ou moins allégorique tout ce qui va se dérouler freine un peu l'enthousiasme général : en cela, la deuxième partie m'a franchement ennuyé par instant, malgré la menace que génère Melancholia. L'émotion attendue se défile, pour quelque chose proche d'une véritable forme de sérénité...

Beaucoup apprécié par contre le premier segment avec son approche Post-Festen, où la drôlerie (Udo Kier en folle outrée ) le dispute au malaise.

Mon premier LVT et je suis de ceux qui sont restés hors de son monde. J'ai accroché à la première partie, complètement lâché à la seconde. J'étais content de voir Udo Kier, pour le peu que j'ai vu je trouve qu'il a toujours la classe, un nom qui claque et une gueule que j'aurais adoré avoir.

Quel ennui Au bout de 10 minutes j'avais déjà hâte que ça se termine. Au bout de 30 minutes je voulais me barrer. Bon finalement j'ai trouvé la première partie à peu près intéressante, mais alors la deuxième, comment peut-on sortir un truc aussi plat et sans enjeu? ça me laisse pantois.

J'entends beaucoup parler de film sensitif, mais j'ai pas senti grand chose (à part le temps passer). J'ai vu la caméra bouger dans tous les sens, j'ai entendu la grosse planète faire BRRRRRRRRR (d'ailleurs je savais pas que les planètes faisaient ce bruit là).

C'est marrant, les riches, quand c'est la fin du monde, ils allument pas la télé, ils essaient pas de se foutre dans des cavernes. Ils essaient d'aller au village et ils vont sur google. C'est toujours un truc que j'aurai appris.

Edit : Putain, comment ça se fait que Jack Bauer il a pas pu sauver le monde ce coup-ci ?

J'ai l'impression que le film part dans plusieurs directions.

Une fois bien installé dans la partie "mariage" où avec l'aide de la mère (Rampling) qui apparait énervé, voire anti-conformiste, on attend le clash mais ô surprise celle-ci disparaît dans sa baignoire

Brusquement, la teuf est terminée et LVT se braque sur les 2 frangines.

Kirsten est

Je me suis aussi posé la question de sa disparition mammaire

Ç'est sans doute la scène la plus choquante du film.

LVT a-t-il vieilli Charlotte Gainsbourg ?

Excellente performance en tous cas de la comédienne.

Y aurait beaucoup de choses à dire sur ces 2 personnages.

pour être chiant, qu'est-ce que c'est chiant.

les 20 premières minutes sont pourtant magnifiques : scènes évocatrices, symboliques, surréalistes, parfaitement accompagnées par l'ouverture de Tristan et Isolde. c'est bien, on se croirait au MoMA dans une expo Matthew Barney.

puis 50 minutes de Festen où on a envie de mettre des claques à tout ce casting très "croisette" (mention spéciale à la Rampling qui a définitivement pour moi une gueule de vendeuse d'assurances) avec un peu d'ouverture de Tristan et Isolde pour varier les plaisirs.

puis 50 minutes de vide, type "cinéma d'auteur" casse-pieds, avec de l'ouverture de Tristan et Isolde à tire-larigot, où rien ne se dessine, ni intrigue, ni personnage, ni message, ni esthétique renversante. pour tuer l'ennui on finit mécaniquement par jouer au jeu des 7 différences entre les plans du début et ceux pendant le film, à analyser les variations de taille de la poitrine de la mère Dunst (un sacré mystère en effet), on comprend enfin d'où viennent les voitures de golf dans les films post-apo. allez encore 10 minutes, tu peux le faire, ne lâche pas maintenant, putain ils construisent un tipi sur du Wagner, mais qu'est-ce que c'est chiant. boum! fin.

je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, à chaque fois que je me frotte à Von Trier j'ai envie de m'ouvrir les veines tellement je trouve ça pénible.

on se croirait au MoMA dans une expo Matthew Barney.

Rien que ça, c'est trop pour moi.