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Les lyonnais - Olivier Marchal - 2011


machun

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De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.

Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire...

 

HEwDeWqLROA

 

Le film que j'attends le plus pour cette fin du mois.

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C'est plutôt sympa mais ça reste assez convenu. Disons que ça tire plus vers le Marchal plutôt grand public de "36" que celui qui en fait trois tonnes en noirceur de "MR73". De même, le film n'a pas forcément l'ampleur qu'il aurait souhaité au départ, à cause d'une durée réduite par rapport à ce qui était prévu initialement, des changements tardifs de cast, etc... Bref, un film un peu malade dans sa gestation, mais dont le résultat final reste très honorable, polar carré, sec, bien éxecuté, à l'ancienne si l'on peut dire, bien porté par un solide cast et des scènes d'action efficaces. Pas de génie ou de révolution en vue, mais de quoi satisfaire les fans de Marchal, et de polar en général.

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DPG est quand même sympa, parce que les Lyonnais, c'est vraiment pas bien. J'ai pas vu les autres films de Marchal donc je peux pas juger, mais dans l'absolu, c'est juste nul.

 

En gros, le film raconte une histoire qu'on a pas envie de voir. Les passages intéressants sont ceux sur le gang des Lyonnais dans les années 70, qui rappellent un peu le Mesrine avec Cassel. Ces flash-backs sont intégrés n'importe comment dans le film. Petits passages montés en parallèle avec l'histoire contemporaine, gros passage mis au milieu parce que c'est quand même le gang des Lyonnais, faut en parler un peu. Seuls les personnages de Karyo et Lanvin sont présentés jeunes, les autres font de la figuration, ce qui fait qu'on comprend pas pourquoi ils sont toujours aussi proches de Lanvin une fois devenus vieux.

 

Le dénouement est nul et mou, incapable de fonctionner car la relation entre les deux amis est pas intéressante.

 

Y a un passage où Etienne Chicot imite Philippe Caubère dans Truands (bien essayé, mais on peut pas faire mieux). En plus il se fait appeler le Grec, ce qui sous-entend peut-être que ça se passe dans le même univers que Truands. D'autant plus que son personnage, c'est vraiment de la merde à chien.

 

Surtout, le gros problème du film, c'est que l'histoire principale du film est pas intéressante du tout. Gérard Lanvin, sa chemise ouverte, chaîne en or qui brille, ses mèches, ses moues quand il est triste, est tout simplement impossible. Et surtout j'adore le déroulement de l'histoire en bois (spoiler à ne lire qu'absolument après avoir vu le film).

 

 

Lanvin : Je vais pas faire évader Karyo. Il mérite ce qui lui arrive.

Le gendre de Karyo qui frappe sa femme : T'as pas de couilles. Moi et mes potes on peut le faire.

Lanvin : Me parle pas de couilles toi qui bats ta femme. Tiens je pète la gueule à coups de boule de pétanque.

Bon ok, va faire évader Karyo.

Le gendre de Karyo : ok, cool.

Il merde le truc.

Après Karyo le butte. Les vrais gangsters tuent pas des flics, mais se tuent entre eux. D'accord.

Tout le monde est mis sous protection.

La fille de Karyo se fait buter. Lanvin butte le mec qui a tué la fille de Karyo. Butte le Grec car c'est un traître et semble relié à l'affaire. En fait c'était Karyo la balance.

Parce que Lanvin aime pas les balances, Lanvin balance Karyo, et le force à se suicider.

Le flic le poursuit pas en justice car il a de grosses couilles.

 

Non mais sérieusement ?

 

 

Enfin, y a un gangster qui écoute bouge la tête, tourne tourne bas en haut d'IAM. C'est à peu près du niveau d'Omar la racaille de Banlieue qui écoute du Earth wind & fire.

 

 

Bref, c'est très très nul.

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J'ai essayé de le voir hier soir mais c'était le bordel dans la salle avec des ados qui se croyaient dans leur salon. J'avais jamais vu ça . J'ai gueulé au bout d'une demi-heure pour qu'on me rembourse, ce que la caissière a fait sans problème. Sinon le peu que j'ai vu ça m'a bien donné envie, je générique pèse, j'essaierai de le voir peut-être quand j'aurai un moment.

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n'écoutez pas kevo !!!

 

 

 

C'est plutôt sympa mais ça reste assez convenu. Disons que ça tire plus vers le Marchal plutôt grand public de "36" que celui qui en fait trois tonnes en noirceur de "MR73". De même, le film n'a pas forcément l'ampleur qu'il aurait souhaité au départ, à cause d'une durée réduite par rapport à ce qui était prévu initialement, des changements tardifs de cast, etc... Bref, un film un peu malade dans sa gestation, mais dont le résultat final reste très honorable, polar carré, sec, bien éxecuté, à l'ancienne si l'on peut dire, bien porté par un solide cast et des scènes d'action efficaces. Pas de génie ou de révolution en vue, mais de quoi satisfaire les fans de Marchal, et de polar en général.

 

voila.

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Pour moi c'est pas bon du tout

Dés les 5 premières minutes j'ai compris que j'allais passer un mauvais moment : le coup des potes d'enfance, de code d'honneur etc. à la base c'est banalissime mais ici la tournure du film ne permet pas d'avoir une approche somme toute quelque peu originale.

J'ai eu l'impression que Marchal dirigeait très mal ses acteurs (Lanvin et Karyo sont quand même pas des mauvais). La musique, insupportable Aucune subtilité.

Les flash-back récurrents

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Effectivement ce n'est pas terrible terrible. J'ai bien aimé quand même, Lanvin, Karyo, des barbes grises, des amis d'enfance, ça n'hésite pas à frapper fort, de la punch line virile sur un ton grave, de la nostalgie gratuite avec violons et mecs qui tirent la gueule, tout ce qu'il faut pour que je prenne mon pied! Malheureusement ça ne va pas très loin, pas plus haut que la moyenne, voire même un peu plus bas. On sent une sous-exploitation constamment, acteurs sous-exploités, flashs-backs sous-exploités, c'est super banal et pas très fort. Un film dispensable qu'est bien mais qu'aurait pu être mieux, quoi.

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Je suis un peu surpris de l'accueil fade fait à ce film.

 

Je serai plutôt de l'avis de DPG et wonkley (of course !).

Même, par moments, je trouve qu'on est pas loin de la

 

Marchal a épuré sa réal, il s'est calmé sur ses tics MANNiens qui plombaient un peu ses 2 précédents films pour lorgner un peu plus du côté de son Gangsters.

Résultat: on a un polar bien carré et sec comme un coup de matraque par moments, des dialogues authentiques (eh oh, c'est pas Truands là !) servis par un cast de trognes comme on en fait plus dans le ciné français (gros charisme de Lanvin et ouais, j'aurai bien aimé y voir un Giraudeau dans le lot, hélàs...).

Une violence et un ton bien noir, on se doute bien que cette histoire de gangsters se voudrait une sorte de Parrain 2, et c'est pas si éloigné que ça au final.

 

Des produits de cette qualité, un polar qui sent bon le camembert et qui s'approprie notre propre histoire, ben y'en a pas des tonnes.

Merci (encore) monsieur Marchal !

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C'est vrai, pour rejoindre certains, que c'est vraiment pas terrible. Attente et déception.

 

Lanvin cadre assez mal. Les nombreux flash back, dont un qu'on voit sans surprise car il fait déjà partie du générique, donne à ce film un impressionnant sentiment de gros bazar dont j'avais peine à trouver un intérêt. Cela oscille entre la retraite du parrain calmé, la naissance d'une bande, les jeux d'amitié, un retour "instructif / historique" sur certains casses qui ont marqué les esprits.

 

Restent quelques scènes "très polar", de violence imprévue selon les réactions caractérielles des héros, très appréciables, mais un peu perdue au milieu de ce récit décousu et sans noyau fort. Un moment fort de café: la scène "Moi on me baise pas" d'Etienne Chicot où il est difficile de retenir un sourire moqueur.

 

Et pis pas sympa, pour tous les Zonebissiens, de donner ce titre Les Lyonnais, au plus fade des opus Marchal. Pas cool .

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Vu hier soir et j'ai vraiment passé un très bon moment. Un Parrain à la française qui se donne les moyens de ses ambitions. La réalisation est excellente, les acteurs aussi (sauf le mafieux espagnol en costard blanc qui surjoue comme un bourrin). Après, c'est clair que le film souffre d'avoir été amputé : les braquages des lyonnais sont assez vites expédiés, comme toutes les intrigues d'ailleurs. J'attends donc le dvd avec une version director's cut pour pouvoir crier au chef-d'oeuvre. Là je n'ai eu que les préliminaires, que l'apéritif.

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Y a un passage où Etienne Chicot imite Philippe Caubère dans Truands (bien essayé, mais on peut pas faire mieux). En plus il se fait appeler le Grec, ce qui sous-entend peut-être que ça se passe dans le même univers que Truands. D'autant plus que son personnage, c'est vraiment de la merde à chien.

Bref, c'est très très nul.

 

pas faux.

 

des dialogues authentiques (eh oh, c'est pas Truands là !)

 

même si ça ne rivalise pas vraiment avec "Truands" il y a quand même pas mal de dialogues qui portent indéniablement la patte (velue) de Marchal

 

"Allez vous faire enculer bande de salopes!!!"

 

"l'andouillette, la politique..."

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  • 3 months later...

Enfin vu LES LYONNAIS de Marchal que j'avais raté de justesse au ciné, un putain de bon polar, carré, solide, violent avec des mecs qui en ont et qui se foutent sur la gueule pour des histoires d'honneur et d'amitié, bref du bon cinoche français comme on aimerait en voir plus souvent et qui rappelle les grandes heures du polar populaire type LE CLAN DES SICILIENS, etc... Donc n'hésitez pas !

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  • 2 weeks later...

 

Pas comme Kevo mais limite presque.

 

Gerard Lanvin tire la gueule pendant TOUT le film. Ce dernier n'est pas spécialement joyeux, certes, mais pas un sourire, pas une larme, pas une mimique, pas un rictus, rien. Le mec en marbre.

 

J'ai bien aimé le côté gangsters à l'ancienne, l'honneur, l'amitié, "on balance pas", "je donne ma parile au flic parce que je suis un vraie bonhomme", tout ça...Par contre l'histoire est pas très passionante et un peu décousue.

 

J'aurai aimé une heure de plus avec une vraie partie 70's-moustaches. Là c'est un peu le bazard.

 

Marchal réussi de belles scènes -la fusillade dans l'hopital, notamment- mais son film manque d'un truc. C'est dommage.

 

Reste une oeuvre sympathique, quelques bonnes gueules, un Grec qu'on encule pas et un clin d'oeil à l'un des meilleur Steven Segal. C'est toujours ça.

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  • 6 months later...

J’ai moyennement accroché.

 

La structure en flashbacks m’a dérangé. J’ai trouvé ça mal géré, bancal.

 

Et puis le côté nostalgique de l’entreprise est trop appuyé à mon goût.

 

D’ailleurs, c’est marrant, le film devient même nostalgique de lui-même et nous balance son propre best-of quelques minutes avant la fin !

 

Curieux et … assez balourd.

 

Quelques qualités quand même.

 

Des acteurs forts en gueule (Lanvin est superbe) et des dialogues forts en bouche.

 

Une violence qui claque.

 

A l’arrivée, c’est pas honteux mais Marchal nous avait habitués à mieux

 

Petite baisse de régime donc

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  • 1 year later...
"l'andouillette, la politique..."

 

Ah si, celle-ci elle était drôle

Sinon, je n'ai pas trouvé ça détestable, mais c'est vraiment mal construit. Karyo est toujours aussi fade, mais j'ai trouvé que Lanvin envoyait bien du bois: super gueule, super voix de bariton... et j'étais tout triste quand il enterrait son chien.

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Sinon, je n'ai pas trouvé ça détestable, mais c'est vraiment mal construit.

 

Pour la défense du film, le premier montage (qui était vraiment ce que Marchal avait en tête depuis le début) faisait une bonne heure de plus

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  • 1 year later...

On sent bien que ça a été charcuté quelque part. Et c'est dommage parce que c'est pas mal du tout. Mais les personnages secondaires sont du coup complètement expédiés, voire pire, car ils n'ont quasiment aucune ligne de dialogue. Alors que bon, Lionel Astier et feu Daniel Duval, tu les prends aussi pour leur gouaille et leur phrasé.

Faut aussi s'enquiller les premières minutes, entre le premier plan de Lanvin dans une villa en bord de mer que tu retrouves à la fin du film, et le baptême gitan, hommage au Parrain, mais avec une musique insupportable...

Mais sinon, c'est solidement réalisé, avec quelques fulgurances (les braquages, la fusillade à l'hopital...).

Il existe un director's cut ou pas ? Olivier Marchal a-t-il renié le film ou au moins parlé de sa version ?

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