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Donnie Darko - Richard Kelly (2001)


Prodigy

Messages recommandés

 

Tout le monde connaît la drôle d'histoire de ce petit film de rien du tout produit avec une misère, notamment par Drew Barrymore qui joue un petit rôle dans le film. Un casting royal, des acteurs au poil, et deux beautés pas du tout fanées - Elisabeth McGovern et Katarine Ross.

 

Revu ce soir pour la je-ne-sais-combientièmefois, toujours aussi émouvant et touchant, aussi original et gentiment barré. Un peu maladroit, aussi, mais c'est bien ce qui fait sa beauté, en plus d'être plein d'humour. Et surtout un petit film qui l'air de rien dit plein de choses, sur la société américaine pudibonde, sur les affres de l'adolescence avec des scènes de famille que je trouve plus crédible, attachantes et réussies que dans la plupart des films de grand standing. C'est qu'on s'y attache, à la famille Darko.

 

Sans oublier une musique géniale de Michael Andrews, l'une des plus belles, que je me repasse en boucle quand j'ai pas la frite, des tubes 80's parfaitement choisis, et l'une des rares fois ou un film "d'époque" se situant dans les années 80 fait ni cliché ni ringard, tellement il me rappelle vraiment l'atmosphère de ce que je vivais à l'époque (même si j'étais pas aux States et que Dukakis/Bush j'en avais rien à foutre of course ), à croire que Kelly a vécu les mêmes années 80 que moi

 

Kikavu, kikiaime, et puis kikiaime pas, que je le fouette de mon gland violacé par la colère

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et deux beautés pas du tout fanées - Elisabeth McGovern et Katarine Ross.

 

La revelation du film c'est surtout Jena Malone

 

Sinon magnifique, par contre la vision du DC m'a confirmé que Richard Kelly a eu beaucoup de chance sur ce film, si il l'avait fait exactement comme il le souhaitait (le DC donc) on aurait perdu un bien beau métrage.

 

J’attends de voir ce qu'il peut faire par la suite.

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Chef d'oeuvre et la première fois qu'un director's cut est aussi ignoble.

 

En fait j'ose pas la choper depuis que j'ai lu ta critique sur Devil, c'est vraiment aussi nul que ça ?

 

Imagine:

 

- La plupart des chansons qui collais trop bien dans le film sont changé par d'autre truc qui ne sont pas adapté au rythme des images.

- Les zones d'ombre du scénario sont tout d'un coup expliqué limpidement d'un coup de baguette

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  • 2 months later...

je viens tout juste de me le refaire, pour la 7éme fois depuis que j'ai acquis ce dvd. Rare sont les films qui me touchent autant et que je peux voir et revoir comme ça.

Jamais eu envie de voir le DC depuis que j'ai lu ce qu'il détruisait.

J'aime Donnie, j'aime sa soeur, j'aime Gretchen, j'aime la musique, j'aime tout en fait.

Voila, c'est tout

Sur ce bonne nuit

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il le dit qui c'est pourtant dans le film.

 

oui m'enfin en m'eme temps le "Mystère Granma Death" est expédié en 10 minutes montre en main, j'ai trouvé ça vraiment dommage... Je le trouve pas mal ce film, mais il me semble que le personnage potentiellement le plus intéressant et laissé de côté de manière un peu lâche. voila.

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Ben c'est une ex-prof qui a écrit le livre sur la "philosophie du voyage dans le temps" qui explique à peu près tout le film et dont le cellier est régulièrement visité par des mômes qui viennent lui voler des choses et où se déroule la scène centrale du film qui explique toute l'intrigue

 

C'est déjà pas mal

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Ben c'est une ex-prof qui a écrit le livre sur la "philosophie du voyage dans le temps" qui explique à peu près tout le film et dont le cellier est régulièrement visité par des mômes qui viennent lui voler des choses et où se déroule la scène centrale du film qui explique toute l'intrigue

 

C'est déjà pas mal

 

 

Dit comme ça on se demande même pourquoi il a eu besoin d'étaler son film sur 90 minutes

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Kero, hérétique !!!!!!

Il n'y a aucun mystere Grand Ma, en effet, par contre elle participe grandement au climat du film.

Tout est clairement expliqué mais pour bien tout comprendre, il faut de toute façon le voir au moins deux fois je pense. Il ya une scéne avec la Psy dans les dernières vingt minutes qui explique exactement tout ce qui est en train de se passer, je n'avias pas fait gaffe la première fois.

Bon, de la tu n'est pas le seul, j'en connais plein d'autres qui le trouve totalement surfait. Moi, je le rematterais surement d'ici 6 mois

 

Sinon, juste resouligner le paradoxe de ce film, comme le dit Allan plus haut qui apparait comme un monument pour beaucoup, alors que ce n'est pas du tout la version souhaitée par le réal.

Dingue non ????

Ahhh magie du cinéma

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ben je l'ai vu deux fois, et j'ai beaucoup plus aimé la seconde vision. Et pour un premier film (appremment finalisé par les producteurs....) c'est du très bon boulot. Sinon je trouve tout de même l'ensemble quelque peu bancal avec cette espèce de volonté à vouloir faire dans le lynchien sans trop savoir comment (c'est mon interprétation des choses... ), un peu trop MTV fashion dans la forme - mais c'est très joli, ceci dit ça mérite amplement un deuxipme visionnement je te l'accorde (ce qui est très positif, je suis simplement modéré)

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  • 1 month later...

Je viens de poster ma review péniblement écrite sur une autre planète, et comme y'a beaucoup de gens que j'apprécie ici aussi, je vous la livre.

 

Nous sommes aux Etats Unis d'Amérique, en 1988 un peu avant Halloween, en plein pendant la campagne électorale qui voit s'affronter Bush Senior et Dukakis pour le poste de maître du monde. Voilà pour l'ambiance.

 

Donnie, lui, vit au milieu de sa famille américaine faussement souriante, trois enfants-deux parents, dans une High School type avec des profs catastrophiques et d'autres très bons, qui se font virer, des potes un peu niais, une gentille fille bizarre qui pourrait devenir sa petite amie, tout ça dans un petit suburb de banlieue verdoyante comprenant quelques figures locales bien allumées. Il est maître de son monde à lui, car il sait quelque chose que personne d'autre ne sait. Un lapin géant nommé Franck lui apprend pendant ses escapades somnanbuliques que la fin du monde est prévue pour dans 28 jours et des brouettes. Durant ses 28 jours, on va suivre Donnie, qui fait tomber les masques, même si lui même semble un peu perdu, et c'est bouleversant et magique.

 

Une bande-son originalement pop et merveilleuse, des seconds rôles (Noah Whyle, Drew Barrymore, Patrick Swayze...) à contre-emploi et géniaux, un scénario non seulement très opportuniste (un lynch movie de teenagers, un Back to the future tragique ?) mais, de plus, extrêment brillant, une mise en scène à l'avenant, pleine d'idées.

Donnie Darko est un film fant(asma)tique sur l'adolescence, sur l'émancipation (école, adultes, famille, médecins), il est aussi et surtout un film sur les voyages dans le temps (voyages que nous avons tous connus avec un peu de volonté (mmh.. ou d'artifices))

 

Un mélange des genres qui provoque irrémédiablement en moi énormément de débordements lacrymaux, tellement je suis à chaque vision, remué au plus profond.

 

Surtout, si vous êtes anglophone, ne vous précipitez pas sur les éditions DVD américaine et anglaise du "director's cut" (que j'ai vendue pour de vrai à Allan Theo). Cet ersatz est irregardable et sacrilège. Les scènes coupées de la version originale, présentes sur les DVD des premières éditions en Europe suffiront à votre bonheur.

 

DONNIE DARKO IS GOD

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  • 3 years later...

Je viens de le voir pour la première fois et c'est juste un

 

 

intégral!

 

Je crois que j'ai rien trouvé dans ce film qui soit mauvais, qui m'ait gêné ou qui m'ait emmerdé. Les persos sont attachants ou intéressant quand ils sont imbuvables, l'ambiance est absolument magnifique, la bande son est sublime, l'intrigue est complètement étrange mais limpide et cohérente...

 

Bref, vraiment un gros GROS coup de coeur. Du coup ça m'a donné envie de découvrir le reste de de la filmo de Richard Kelly même si ces films ont l'air de sacrément diviser le public.

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