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Croix de Fer - Sam Peckinpah - 1977


Lord Ruthven

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Un film de guerre complètement fou, qui débute sur des mages d'Hitler sur fond de petite comptine (ça donne le ton... ), réalisé par un Peckinpah qui divorçait 4 ans plus tôt, profitant de cet événement pour augmenter ses doses de joie de vivre, de chocolat chaud et de sucre en poudre. Le film en lui-même succède à Alfredo Garcia, joyeux buddy-movie à voir à Noel en famille.

 

Sur un postulat classique (l'oppositon entre un sergent tête de lard et un gradé propre sur lui, sur fond de conflit mondial), quoique rendu original par son contexte, Peckinpah livre un film étrange. Pas de charges remplies de figurants, de grand spectacle, ici on se traine dans la boue, on flingue par petites poignées un ennemi généralement invisible, au ralenti, de manière finalement très onirique. Le film prend vite une allure de cauchemar bizarre, traversé des hallucinations de James Coburn ou par cette scène ahurissante d'attaque de tanks, où les chars sont filmés comme des monstres sortant soudain de terre. Pas de héros non-plus, les rares actes d'humanité sont irrémediablement punis par le déroulement.

 

Steiner sauve un gamin, qui se fait flinguer dans la minute. Steiner toujours, qui évite la cour martiale à Stransky, avant que ce dernier liquide son peloton.

 

 

Côté technique, Peckinpah se prend un peu pour Leone (on dirait parfois Il Etait une Fois la Revolution. Coburn inside déjà. ) et se promène camera à l'épaule dans ses tranchés (pendant ce temps, Spielberg réalisait Rencontre du Troisième Type).

 

Et on termine sur un fou-rire horrible qui clos cette péloche dégénérée de manière ad-hoc.

 

La dépression à son meilleur

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  • 6 years later...

Là aussi je me suis bien emmerdé.

Après je cherche la merde aussi, je lance un film de guerre des 70's.

C'est quand même du cinéma de papa, avec ses fondus enchaînés et ses musiques de fond. Mais y a un certain charme genre Eddy Mitchell le dimanche soir.

Mais c'est pas pour moi.

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