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le Grand Tournoi - Jean-Claude Van Damme - 1996


Lord Ruthven

Messages recommandés

 

Alias the Quest, donc.

 

le brave Christophe Dubois se retrouve unpeu malgré lui à participer à un championnat clandestin réunissant les meilleurs combattants du monde.

 

Film somme toute assez bicéphale, coécrit par un JCVD en plein début de seconde carrière et la légende oubliée Frank Dux. On peut s'amuser d'ailleurs à rechercher les influences des deux hommes dans cet étrange film. Ainsi le personnage de Dubois, gentil acrobate ami des enfants pauvres, doit sans doute beaucoup à la naïveté d'un Van Damme déjà tiraillé par l'envie de faire "autre chose", tout comme le côté aventure à l'ancienne de l'ensemble. De l'autre côt du ring, il est assez facile d'imaginer un Frank Dux ne resistant pas à l'envie de raconter à nouveau sa propre histoire de blanc-bec atteignant de respect du monde martial à la seule force de ses poings (et celui de la blonde journaliste à la seule force de sa bite). Ce qui traverse le film d'un côté Bloodsport du pauvre assez incongru.

 

En tant que tel, le film souffre un peu de sa double identité, jusque dans les combats, peu nombreux et assez courts, présentant pourtant des combattants assez fokloriques : boxeur ecossais en kilt, lutteur sumo, capoeriste, un Chinois qui a un kung fu de singe...On a pas Bolo Yeung, à la place on a un Mongol pas content. Bon, pourquoi pas. Le côté catalogue des techniques de baston du monde est plutôt intéressant et c'est assez dommage que le film ne soit pas concentré dessus. Le film préfère bizarrement nous faire suivre les magouiles de Van Damme et Roger Moore, assez classe en capt'ain filou.

 

Niveau réa, Van Damme fait le boulot, pas pire qu'un Sheldon Lelitch. Quelques jolis plans de Thaïlande, mais des combats assez ternes, somme toute.

 

A noter pour finir l'hilarante introduction avec Van Damme grimé en vieux qui tabasse des voyooux.

 

A voir pour se rappeler que si Ong Bak a populariser le Muay Thai, Van Damme et sa clique donnaient déjà des coups de coude bien avant Tony Jaa.

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Roger Moore parle du tournage de ce film en ce terme:

il n'y a qu'un réalisateur et qu'un seul acteur que je déteste dans ce métier. Malheureusement pour moi ils ont été réuni dans le même film.

On apprend aussi que Van damme était tellement à la ramasse niveau réal que Peter Macdonald est venu à la rescousse sauver les meubles.

C'était le seul moment du livre de Roger Moore où on lit du mal de quelqu'un!

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Je crois que c'est dans l'interview de Mad (ou Impact) de l'époque où, en référence au titre original du film (The Quest), on demandait à Moore quelle avait été la quête de sa vie et que ce dernier avait répondu un truc du style : "Parvenir à me faire payer (pour mes rôles)".

 

Définitivement quelqu'un de bien, ce Roger - même que je lui fais des bisous (même si ce n'est pas le lieu)...

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Un Van Damme vraiment mineur, entre les gros succès fin 80's débuts 90's et les délires sous crack de Tsui Hark que j'affectionne tout autant. C'est dommage parce qu'il y a de l'idée, la volonté de faire revivre Bloodsport, un côté plus personnel, mais rien n'y fait.

 

Les gens voulaient un bon gros film de baston à l'ancienne, et ils ont plutôt eu un film d'aventures tout juste passable et mou mâtiné de bastons. En plus d'être rares, les fights n'ont pas ce montage frénétique et prenant à la Bloodsport, ce qui fait qu'on attends plus le finish que le spectacle du combat en lui-même.

 

Ce qui sauve le film de la noyade : Roger Moore et le méchant, bien badass, qui rappelle Atilla de Full Contact.

 

Le reste est anecdotique.

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  • 5 years later...

C'est quoi d'ailleurs un Van Damme majeur? Vrai question, hein, ça peut faire débat.

Y a un joli scope, une ambition de cinoche populaire traditionnel dans celui la, mais dès que Jean-Claude apparait grimé au début du film (maquillage misérable) ça emboite mal. Roger Moore en mercenaire du cachet me plait toujours. Reste les intentions et cette volonté de mettre en scène un final digne d'un concours eurovision de la frappe dans ta gueule. Pas antipathique globalement au final.

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