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Eureka - Shinji Aoyama (2000)


Dan

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Synopsis wiki :

Deux ans après la prise en otage d'un bus ayant tourné au massacre, les trois seuls survivants se retrouvent : l'ancien chauffeur, Makoto Sawai, retourne pour la première fois vivre dans la petite ville de campagne, lieu du drame, il y retrouve les deux enfants qui étaient assis au fond du bus, un frère et une sœur, Kozue et Naoki, qui habitent seuls. Il emménage avec eux. Aux enfants comme à lui-même, il va tâcher de réapprendre à vivre malgré le traumatisme.

 

 

Le film me faisait peur avec ses 2h40, son aspect hautement dramatique, son sépia et son ton résolument pessimiste. Quand le générique de fin apparaît, j'ai pas franchement eu l'impression d'avoir perdu mon temps, de m'être ennuyé, que le film était trop long... Bref, j'ai vraiment aimé cette peloche.

 

Je vais être très bref, car je ne sais pas comment parler de ce film sans en pondre un roman mais si vous connaissez un peu le cinéma asiatique de ces dernières années, on peut sans trop de difficultés comparer ce "Eureka" avec le coréen "Secret Sunshine" de Lee Chang-Dong. On tourne un peu autour de la même construction : un drame social dans une petite ville de campagne en Extrême-Orient, le positionnement des différents personnages prenant ancrage autour d'un crime. Le crime est n'est pas le point d'orgue du film puisque l'on s'intéresse avant tout à la psychologie des personnage après un tel drame et surtout leur survie en milieu social, leur désir de se reconstruire ou de fuir la réalité. Le ton adopté par les acteurs est très juste, le travail sur la psychologie est énorme. Et l'acteur principal est juste immense : le grand Kōji Yakusho, que l'on retrouve dans "l'Anguille" de Shohei Imamura, "Cure" de Kiyoshi Kurosawa,etc.

 

Très gros point fort de ce film : la photographie tout en sépia. Elle est sublime. Il y a un très gros travail autour de la lumière et des ombres, le tout dans la campagne japonaise. Il n'y a pas à dire, ça titille très sympathiquement les yeux.

 

Pour la petite anecdote de bisseux, on y retrouve dans un rôle secondaire la jolie Eihi Shiina que l'on voit dans "Audition" de Takashi Miike ou encore dans "Tokyo Police Gore" de Yoshihiro Nishimura.

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Il dure 3h40 et j'ai adoré. Vu dans une salle vide, j'ai donc pu allonger mes jambes sur les sièges de devant, un 31 décembre.

Par contre, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de le revoir en dvd car je pense que je retrouverai pas l'expérience première de la découverte.

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Oui pareil il me semble que c'etait bien plus long. Vu au cinema a l'epoque, et j'ai le souvenir que la duree est ce qui m'a attiree en premier (c'etait pas comme maintenant, les films depassaient rarement les 120 minutes). Je me souviens meme avoir un peu pionce dans le deuxieme tiers.

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