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Under the Skin - Jonathan Glazer - 2013


Jeremie

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Remember Sexy Beast et Birth...Jonathan Glazer revient (il était temps ) avec ce qui semble être une sorte de dérivé lynchien de La Mutante. Brunette, c'est Scarlett Johanson qui joue la prédatrice. Les images du trailer annoncent en tout cas un spectacle déroutant, énigmatique, et sublime.

Prévu pour l'été prochain chez nous

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
  • 3 months later...
  • 3 weeks later...

C'est sans aucun doute le film le plus bizarre de l'année. C'est pas fini on est d'accord, mais je pense pas qu'on puisse arriver à faire mieux

 

Tout de suite à chaud, je ne saurais dire si c'est un claquage de beignet...je pense que oui, on a limite un peu de mal à croire ce qu'on voit. Rien n'est expliqué, les personnages n'ont pas de noms, le rythme se ralenti au fur et à mesure que le film avance. Un gros cauchemar éveillé.

C'est sûr que le rôle de Scarlett ne demande pas un putain d'acting (regard de robot et jeu de séduction à la pelle) mais elle est fascinante. Elle a cet équilibre entre quelque chose de sexy et de bizarre, juste ce qu'il faut.

Les paysages écossais sont incroyables : forêt noire, mer sauvage, lande brumeuse, village perdu...de la musique à la photo, il y a quelque chose de vertigineux, d'oppressant. On parlait avant de Tsukamoto, Cronenberg...il y a peut-être de ça. Mais j'y ai vu aussi du Roeg, du Grandrieux. Dans le dernier Mad, il y a même une comparaison avec La comtesse noire qui n'est pas dénuée de sens.

B.O tordue et saisissante. Rien ne de gore mais des scènes traumatisantes qui frappent par leur approche glaciale de l'horreur. La scène de la plage ou la plongée sous la marée noire...

La conclusion est sublime. Incroyable Fx d'ailleurs.

Vu en AP au Publicis dans une salle interloquée qui ne comprenait rien du tout. Insupportable.

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  • 2 weeks later...

Un court métrage potentiellement potable étiré sur deux longues douloureuses heures...je reste de marbre devant cet objet vain, creux, répétitif, désincarné et terriblement ennuyeux..un quasi supplice.

 

B.O tordue et saisissante.

 

le même morceau pourri qu'on entend pendant presque tout le film, mon dieu ...manquait plus que le fameux "Thereza...Thereza" des Inconnus.

Modifié par Invité
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J'y repense et fascination totale.

J'ai lu le bouquin de Faber qui est trèèèèèèèèès différent et amène beaucoup plus d'éléments concrets (mais pas trop). Assez casse-couille, je préfère l'approche plus froide et bizaroide de Glazer.

 

Sinon vous serez charmés d'apprendre que le freaks que rencontre Johansson n'est pas un fake http://www.theguardian.com/film/2014/apr/13/scarlett-johansson-screen-stigma-disfigurement

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Vu hier soir, comme beaucoup je reste un peu groggy mais avec cette impression d'avoir assisté à une expérience filmique forte appréciable. Scarlett est saisissante, aussi "émouvante" que déroutante. Le dénouement a réussi à troubler mon sommeil, telle une poésie noire qui ne cesse de raisonner dans ma tête...

 

 

J'y repense et fascination totale.

J'ai lu le bouquin de Faber qui est trèèèèèèèèès différent et amène beaucoup plus d'éléments concrets (mais pas trop).

Pourrais-tu en dire un peu plus ? Très curieux je suis...

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Le speech est le même (une meuf alien du nom de Isserley qui drague des types sur la route pour récupérer leur corps), tout le reste n'a rien à voir. Le perso de l'alien est déshumanisée chez Glazer (ce qui fait son interêt), alors que dans le bouquin, elle a finalement tout en commun avec nous. Si ce n'est qu'elle n'avait pas forme humaine et qu'elle a dû être transformée chirurgicalement. Au fil du bouquin,

on comprend que les hommes sont comparés à des animaux et finissent en bétail (pour être transportés et bouffés), ce qui donne lieu à quelques scènes gores. Il y a beaucoup plus de personnages autour de Isserley (comme dans le film, des aliens sous forme humaine qui l'aident dans sa tâche), tous camouflés dans une ferme cachant évidemment un abattoir. Il n'y a rien du film qui viennent du bouquin (le freaks, la scène de la plage, le lac noir...), juste quelques éléments de la fin (Isserley se laisse mourir après avoir eu un accident de voiture et il y a une scène de viol avec le même personnage).

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Pour l'instant, le meilleur film vu depuis ce début d'année.

 

La Johannsson avec ses kilos en trop et ses petits bourrelets, n'a jamais été aussi moche, mais paradoxalement aussi désirable.

 

LA musique est ce l'on a pu entendre de plus bandant dans le genre depuis la BOF de VALHALLA RISING. Une tuerie absolue qui porte vraiment le film.

 

Une direction artistique sidérante.

 

Comme cela été dit, il est indéniable que l'un des seuls films dont il pourrait se rapprocher est la COMTESSE NOIRE, pas seulement au niveau de l'intrigue, mais encore davantage dans la mélancolie qu'il dégage. Peut-être aussi de L'HOMME QUI VENAIT D'AILLEURS.

 

Le rejet du public à la sortie de la salle a été massif. C'est bon signe.

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  • 4 weeks later...

Réaction des gens avec qui j'étais à la sortie de la salle: "c'était un film LUFF"

Totalement conquis par la chose, un trip filmique terriblement glacial et envoûtant, servi par la meilleure BO entendue depuis bien longtemps....Chaque spectateur sortait du film comme après une séance de lavage de cerveau... le pas lourd, les yeux écarquillés, ne trouvant rien à dire, avant de se lancer une fois dehors dans des débats sur la signification de tel ou tel élément... Enfin!!! Les gens parlent de ce qu'ils viennent de voir en sortant de la salle, alors que tu termines 90% des séances en lâchant "on va se boire une pisse" ou "on va bouffer un truc". Ici, que tu aimes ou non, le film t'interroges dans le pire des cas, t'obsède dans le meilleur. Magnifique.

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  • 3 months later...

Très bon. Le theme est passionnant, mais faut avouer que c'est traite de manière totalement "artsy". On passe de quelque chose d'assez moche visuellement dans le premier acte à une esthétique super soignée pour le reste. C'était déstabilisant, mais pas frustrant. On se laisse facilement envouter par la bande sonore et par ScarJo, parfaite. C'est son meilleur film depuis un bail.

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  • 2 years later...

je m'attendais avant de l'aborder à un film arty et déroutant et, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est arty et déroutant. et bizarrement ça fonctionne très bien.

chacun y va de son film ou auteur auquel le rapprocher, ce qui est signe d'une certaine originalité au final. pour ma part j'ai ressenti un peu la même chose que devant Possession de Zulawski.

 

la coexistence d'un "film d'auteur" réaliste, intimiste et terne, et de scènes plus irréelles/fantastiques ultra-stylisées (avec la superbe musique qui va bien) perturbe et fascine. d'autant plus que la transition se fait assez naturellement et que le film est extremement avare en dialogue ou explications.

étonnant aussi de voir scarlett johansson se foutre à poil dans un film bizarroide entre 2 comédies romantiques ou films de super-héros.

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  • 9 months later...
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