Aller au contenu

Les douze salopards - Robert Aldrich - 1967


DPG

Messages recommandés

Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelque temps avant le Débarquement de Normandie, douze criminels, tous condamnés à mort, aux travaux forcés ou à une peine de prison, se voient proposer une mission suicide en échange d'une amnistie : attaquer un château en France où se sont installés une trentaine de généraux nazis et en massacrer le plus possible.

 

 

Cast en titane. Je l'ai jamais vu. C'est vraiment bien ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

LE meilleur film de commando. Un des chef d'oeuvre d'Aldrich. Oubliez les avatars de Castellari et autre réal italien. Ce film les enfonce à 6 pieds sous terre.

Lee Marvin au sommet de son charisme en instructeur face à des bagnards recrutés et destiné à être formés pour une mission suicide.

Chaque second rôle est en béton armé et a droit à sa scène marquante. Telly Savalas est flippant au possible en tueur de femmes illuminé et sadique. John Cassavetes avec son regard de pyschopathe passe son temps à défier lee marvin et à essayer de liguer les bagnards contre lui. Bronson joue déjà le dur réglo mais qu'il faut pas faire chier. Sutherland fait du sutherland.

Le film oscille entre le dur et le fun. les 2h30 en parraisse 1h30. L'entrainement est fun, la mission finale très dure et pleine de tension.

J'ai déjà envie de revoir ce film.

Sam Peckinpah détestait ce film. Et bien je lui dis merde à ce feu jaloux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sutherland fait certes du Sutherland mais il le fait avec génie (cette gueule !). Tout le casting déchire, de toute façon.

Sait-on pourquoi Big Sam détestait-il le film, sinon ?

J'imagine que le film est trop fun pour lui et que malgré son cynisme, le film n'était pas assez antimilitariste à son goût

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Et ben je l'avais jamais vu ! Découverte tardive, mais qui fait rudement plaisir, car OUI, c'est bel et bien à la hauteur de sa réputation ! Comme dit Natale, 2h30 qui semble en durer 1h30 tellement tout s'enchaine sans temps mort ! Le cast est en adamantium, c'est fun, carré, merveilleusement dosé à tous les niveaux, avec des gueules comme on n'en fait plus, des persos tous plus tarés les uns que les autres, qui arrivent à vraiment exister, à cohabiter, à survivre en s'envoyant des torgnoles et en se serrant les coudes ! Voilà, pas grand chose à ajouter, j'étais peut être un peu craintif à cause de tous les "sous" films de ce genre que le titre a pu entrainer dans sa foulée, mais il les enterre dans les grandes largeurs, un putain de classique à (re)découvrir sans tarder !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Relisant le thread, je m'aperçois que tu avais répondu au pourquoi, selon toi, de la réaction de Peckinpah.

 

En un sens, je peux le comprendre : tant le film flirte (en partie) avec la réhabilitation par l'uniforme, à travers ces cas sociaux qui trouvent un but et meurent avec honneur.

 

De l'autre, le côté poseur, le sérieux sentencieux et le nihilisme craspec presque forcés dont a fait preuve Big Sam tout au long de sa carrière laissent penser qu'il ne devait pas se prendre pour de la crotte.

Et prouvent, par défaut, à quel point les penchants sardonique et grinçant du gros Bob font quand même un sacré bien...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un peu de mal à trouver les 12 Salopards "militariste" ou peu "antimilitariste". Si on a effectivement un regain de prestige par l'uniforme (mais comme c'est la carotte présentée aux 12 salopards, je vois pas comment s'en passer), les gradés sont uniformément présentés comme des pourritures. On est pas loin de ce que présentait pourtant Peckinpah dans Croix de Fer.

 

Les 12 Salopards, c'est 12 condamnés à mort plus ou moins débiles chargés de massacrer des allemands (dont des civils) en les faisant cramer dans un château, avec la bénédiction de l'état major qui considère en substance que c'est tout benef. On est quand même loin de, je sais pas, Les Bérets Verts

 

Même, en poussant un peu l'analyse, le côté "un dernier ride pour la gloire et tant pis si on crève" pourrait même préfigurer un peu la Horde sauvage...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La conclusion est hyper ironique. Quand tu vois le portrait du plus mauvais des salopards apparaître sur une musique héroïque et la voix off de l officier déclarer "mort avec les honneurs". Cette touche aldrichienne que je préfère au côté vieux con aigri de bloody sam

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...