Aller au contenu

Henry, portrait of a serial killer - John McNaughton 1986


Commissaire Tanzi

Messages recommandés

 

Becky arrive à Chicago pour y trouver du boulot. Elle s’installe chez son frère, Otis, qui héberge déjà Henry. Travailleur en apparence normal, Henry sème la mort sur son passage avant de rentrer le soir et boire une bière avec Otis…

 

Je vais evidemment pas vous épargner ma retape! Le film sort demain dans 2 salles parisiennes, sur des horaires peu faciles, mais comme vous êtes des gens merveilleux, vous allez foncer voir ou revoir ce chef d'oeuvre du glauque urbain, de l'horreur ordinaire, qui a mis 3 ans avant de sortir en salle aux US (avec classement X s'il vous plait!) et 6 ans avant d'atterrir en France. Croyez bien qu'en salle, ça prend une toute autre dimension!

 

Pour la province, le film commence à tourner depuis peu, il à fait Lille et Toulouse, il passera sur Avignon le 14/12 et plus de villes d'ici peu....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

J'avais vu le film ado quand il était passé sur quartier interdit il me semble, et ça m'avait pas renversé...franchement, quand on voit après des films comme Schizophrenia ou encore Schramm, c'est bien gentil

Revu sur le dernier BR en date, une copie remastérisée à l'inverse du BR Dark Sky. L'amélioration n'est pas délirante, mais c'est toujours ça. Maintenant, je suis pas sûr que mon avis est beaucoup changé...

 

La mise en scène de McNaughton est sobre, parfois forte (les fameux plans "nature morte" ou l'échange entre Becky et Henry), mais ça m'ennuie un peu. En fait, le film m'ennuyait à l'époque et encore plus maintenant quand on connaît la véritable histoire. Le film offre vraiment une variation libre, proche de la réinterprétation, alors que la réalité ferait passer un film de Rob Zombie pour un épisode des Telletubies Henry et Ottis étaient homos (surtout Ottis du moins) et c'était des chiens enragés incontrôlables, capable du pire (zoophilie, nécrophilie, pédophilie...). Quand on voit dans le film que les deux lascars passent le temps à tordre des cous, qu'Henry empêche Ottis de certains actes, ça me fait doucement rire quand même. Idem pour Becky, qui était mineure, alors qu'elle approche de la trentaine dans le film. Il faut lire leur bio sur le Livre noir de Bourgoin pour se rendre compte qu'il s'agit vraiment d'une histoire démente, impossible à résumer. Sans compter les soi-disants trafics humains qu'ils faisaient avec la secte Hand of Death, ça atteint vraiment des sommets !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant le vrai Henry, je me souviens effectivement d'une interview de John Douglas (l'inspiration première de Mindhunter) dans laquelle il disait que le gars était bien mytho.

Et qu'il en avait, très certainement, largement rajouté dans ses affabulations, quand il avait vu à quel point cela lui permettait d'attirer l'attention des foules et médias...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La grande force d'Henry c’est justement que l'on croit à ce quotidien sordide et tous les acteurs sont crédibles au contraire de schzophrenia où à part l'acteur principal formidable, le film tombe dans le ridicule à cause du jeu des victimes digne d'un Pecas

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bourgoin insiste en effet bien sur le fait qu'Henry en rajoutait toujours plus. Ce qui n'est pas vraiment le cas d'Ottis (qui est tué dans le film, là encore un grand écart par rapport à la vérité). J'aime justement beaucoup l'échange avec Becky où Henry s'embrouille plusieurs fois sur un détail : ça confirme que les faits intéressaient tout de même McNaughton en sourdine. En tout cas j'espère qu'on le verra dans la S2 de Mindhunter

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...