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Lucy - Luc Besson, 2014


Kerozene

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D'habitude, quand un réal produit un film de quelqu'un d'autre, tu peux parfois reconnaitre son style de real, Besson c'est l'inverse, c'est le mec qui maintenant à la réal reprend le style des sous reals qu'il a produit. Je sais pas si c'est très clair, mais je me comprend...

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  • 3 months later...

Le début se passe à Taiwan mais aurait pu se passer ailleurs, les mafieux sont coréens (faut bien changer des albanais et des turcs, mais je comprendrais jamais pourquoi Besson prend toujours des méchants "étrangers" au pays dans lequel il tourne), le discours métaphysique du film, censé le tirer vers le haut et le démarquer de films plus bourrins comme Taken, ne dépasse jamais le stade du slogan d'une pub Nike ou Coca.

 

Après j'ai pas passé un mauvais moment, ça m'a détendu 1h30 pendant mes vacances, mais je regrette le Besson de Nikita et du 5e Elément.

Point positif quand même : il fait des scènes d'action plus lisibles que ses tacherons.

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"c'était pas fin", m'a dit ma moitié à la fin de la séance. Force est de le cosntater..

 

Pour autant, j'ai pas passer un mauvais moment.

Il y a deux films dans le film. Et ces deux films forment finalement Luc Besson tout entier. Il y a le film qui se passe à Taïwan, un peu badass, crepusculaire, avec Scarlet qui décime la mafia corréenne un gun dans chaque main. On retrouve le Besson de Nikita, sa violence sèche, son ambiance un peu feutrée et son goût des images percutantes. Ensuite Lucy débarque à Charles de Gaulle et on retrouve le Besson du 5ème Elément et du Transporteur, avec son flic que rien ne trouble (Lucy à beau lui faire tout le déballage de ses pouvoirs, il le gobbe sans sourciller) et laisse Lucy faire, sa poursuite en bagnoles qu'il fallait bien caser quelque part, son délire à la 2001 mal digéré et son écriture bizarre nous qualifiant d'un message final pour le peu étrange : pour connaître le sens de ta vie, prend de la drogue... Pour peu qu'on aime les Doors, ce n'est pas antipathique, mais bon.

 

Le final part dans le délire total,

avec Scarlett qui se transforme en clé USB censée renfermer toutes les connaissance aquises par son cerveau upgradé à 100%. Problème, à la base ce n'est "qu'une" étudiante, donc je ne comprend pas trop ce que c'est censé renfermer à part l'intégrale de wikipedia

 

 

Ceci étant posé, on s'ennuie pas un instant, c'est du Besson pour le pire mais aussi pour le meilleur (c'est bien filmé, Scarlett est bien mise en valeur, y'a deux-trois concepts métaphysiques intéressants) et du moment qu'on sait ce qu'on va voir, on découvre...un vrai bon film, finalement assez attachant.

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J'ai souffert. C'est d'une debilite consternante. Le discours meta-physique est risible avec en plus des inserts montes n'importe comment pour l'imager (et vas-y que je t'emprunte en plus des images de "Samsara" - ca fait mal au cul ) . Je grimacais de plus en plus a longueur du film et ca semblait aller de mal en pis. Si c'en estait reste a un X-Men-like tout bete avec ScarJo, j'aurais franchement trouve ca plus buvable. Le dernier acte j'en avais presque honte. Franchement c'est en voie d'etre un des pires trucs que j'ai vu cette annee.

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  • 3 weeks later...

Le film file droit et c'est court. Avantage. Le seul peut-être.

Après j'aime bien l'idée qui consiste à créer une boucle dans la filmo de Scarlett avec Her et Under the Skin : elle y est transfigurée, mutée, déconstruite, avec une espèce de cohérence bizarre. C'est fascinant.

Après ben Besson a réussi à faire un film aussi con que ses productions (mais c'est plus lisible on est d'accord) avec ces méchants coréens (le mec d'Old Boy est insupportable), ces flics français un peu con, ses scènes random (le baiser l'appel à la mère )...

Dommage que Scarlett ne fasse rien de plus que dans la b.a, Besson étant trop occupé à instruire son public décérébré en nous refaisant Tree of Life avec une cagole transformée en super héroïne junkie.

Dieu que c'est con.

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