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Terror at the Opera - Dario Argento - 1987


El rectificador

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Avec : Cristina Marsillach, Ian Charleson, Urbano Barberini, William McNamara, Cristina Giachino

Réalisateur : Dario Argento

 

Le jour de la première d’une nouvelle version de l’opéra Macbeth, la diva qui joue Lady Macbeth est victime d’un accident de voiture. Betty la remplace à pied levé, mais elle est très nerveuse. Un maniaque la surprend régulièrement, l’attache et la force à regarder ses meurtres, étrangement, il coupe ses liens pour qu’elle puisse s’enfuir rapidement. Elle n’ose parler à la police, paralysée par les visions d’événements semblables qui sont des souvenirs d’incidents ou des rêves de sa jeunesse. Le metteur en scène de l’opéra, réalisateur de films d’horreur, l’aide à attraper le tueur, à moins que ce ne soit lui, le tueur ?

 

Opera est une pièce maîtresse dans la filmographie de Dario Argento.

A l'instar de ses grands films (suspiria, tenebres...), Dario Argento n'a pas de réels logiques scénaristiques, il nous plonge dans les dédales du cauchemard, préférant un regard onirique traumatique plutôt qu'un réalisme parfait. La musique d'Opéra est superbe et colle parfaitement aux images, il pratique des plans visuellement géniaux, usant du traveling pour donner un pendant psychologique à ses images.

 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, les scènes avec le tueur sont transcendantes avec les yeux toujours grands ouverts de la pauvre Betty...frigide en plus, ne pouvant se donner en Amour et reflètant une humanité privée d'empathie.

 

La fin est propre à l'univers d'Argento, on se retrouve dans les montagnes, les policiers débarquent comme par magie pour disparaître tout aussi rapidement et on trouve Betty errant dans les verts paturages, libérant un lézard (rappel de Profondo Rosso)..Le film se termine d’une manière folle si le film se disait réaliste mais une nouvelle fois l'onirisme trône et remporte une belle victoire..

Grand film.

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à l'époque de sa sortie en Italie (pas en France), le film s'était fait descendre

 

ben le film s'était fait aussi descendre en France à sa "sortie cannoise" par Marc"Mad Movies"Toullec et Christophe"Starfix"Gans!

 

sinon,effectivement,le dernier grand Dario avant "le syndrome de Stendhal"...

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  • 3 years later...
Revu en parti sur la vhs mais j'ai abandonné vite fait : son atroce, image recadrée, délavée, vf plutôt moyenne...pouf, poubelle.

 

surtout que les dvds du film sont très corrects!

 

sinon Coralina...ben c'est pas vraiment une bonne actrice oui.

Le casting d'"Opera" à une ou deux exceptions près est assez faiblard.

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  • 9 months later...
  • 5 years later...
  • 1 year later...
  • 1 month later...

J'en avais pas parlé, mais j'ai profité du PIFFF pour enfin découvrir ce Argento ! Et très bonne surprise en ce qui me concerne. Comme ça a été dit plus haut, c'est presque une chance de découvrir des Argento "discutés" aujourd'hui. Vu le niveau des derniers, ceux qui à l'époque avaient un peu déçu paraissent tellement bons rétrospectivement !!

Enfin voilà, on retrouve tout ce qu'on a pu aimer chez Dario, une ambiance à tomber, un sens de l'image, des plans iconiques, des mouvements de caméra complètement dingues (à ce niveau, c'est peut être LE Argento à voir, le final avec les corbeaux est OUF par exemple !), des meurtres inventifs. Et inversement, on trouve les mêmes limites (mais en sont elles vraiment ?) que dans les autres films du maestro, scénario gruyère, direction d'acteurs en mode montagnes russes, incohérences à la pelle....

Bref, très bon moment, très belle découverte tardive pour ma part, et énorme bonheur de découvrir pareil film dans de telles conditions, superbe copie (bravo le Chat), super salle (bravo le PIFFF et le Max Linder) et présence de Dario, cerise sur le gateau !

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  • 9 months later...

Tout comme la revoyure de L'emprise des ténèbres le mois dernier, la redécouverte de Opera fut franchement brutale

Sans surprises aucune, le BR de notre Chat est parfait, et la copie rend largement honneur au travail de Ronnie Taylor. C'est d'ailleurs là la grande force du film : c'est clairement le plus bel Argento des 80's. Même Phenomena que j'adore, n'est clairement pas aussi beau. Bonne chance (ou pas) aux éditeurs anglo-saxons qui voudront sans doute faire mieux

 

Maintenant le reste ben...

De base, reprendre de manière un peu déviante Le fantôme de l'opéra (car c'est un peu de ça qu'il s'agit), ça me passionne pas des masses, même si pour le coup c'est très au dessus du fantôme officiel qui suivra. C'est long quand même, pas toujours intéressant, mais il y a surtout des défauts très "argentesques" qui déséquilibrent sans arrêt le film : les choix musicaux carrément limites, les personnages et leur choix à l'emporte pièce, les acteurs, les dialogues...on voit ça dans tous les films de Dario certes, mais là le niveau très bas. Le film a eu de sérieux soucis en amont, et ça se sent d'un bout à l'autre...

Quant aux scènes de meurtres, il y en a deux formidables (l'amant poignardé et la balle dans le judas ) et c'est sans problèmes les meilleurs moments du film. L'attaque de la costumière (putain mais la Tassoni ) c'est quasiment digne de La cité de la peur par contre. Argento prouve une énième fois qu'il est un real virtuose (l'attaque des corbeaux) mais tout le récit, l'atmosphère et les perso me passent tellement au dessus, que j'ai du mal à trouver ça satisfaisant. Et cette fin débile dans les Alpes, j'en avais un souvenir "excusable" mais non, c'est vraiment atroce

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