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Wild Card (Simon West - 2014)


Nice Panda

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Nick Wild, ex-marine addict au jeu, se reconvertit dans la protection rapprochée de clients lucratifs. Il compte ainsi quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure. Lorsque son ancienne compagne, Holly, est retrouvée battue et laissée pour morte, Nick accepte de l’aider à se venger.

 

 

 

Au départ : Rouge Vegas de William Goldman (auteur de Marathon Man et Princess Bride), génial polar mélancolique se déroulant à Las Vegas.

Le bouquin est aussitôt adapté à l'écran par Dick Richards, sous le titre de Heat (alias Banco chez nous) avec un Burt Reynolds parfait en expert de l'ultra-violence fatigué par trop de guerres.

De mémoire, le film possède sa petite ambiance malgré un ton moins noir que celui du livre.

 

Et voici que la paire Statham-West s'attaque à une relecture de l'oeuvre, quelques années après avoir vandalisé l'héritage de Bronson à travers leur remake tout pourri du Flingueur.

 

Et si le résultat est moins pire que leur précédent chef-d'oeuvre, c'est quand même pas gégé pour autant.

Pour être honnête, le début n'est pas si mal : loin de certains de ses boulots de sagouin, West soigne ses cadres et instille une petite ambiance désenchantée. Tatane, de son côté, la ramenant (un peu) moins que d'habitude.

Sans compter quelques seconds rôles sympas, qui assurent le show (Stanley Tucci = )

 

Et puis, arrivé à mi-film, c'est comme si les concepteurs du truc s'étaient rendus compte qu'ils étaient en train de livrer l'un des deux Statham habituels de l'année et que les états d'âme et indécisions, ça allait bien deux minutes mais fallait pas trop pousser non plus.

Du coup, le script (ou ce qui en tient lieu) baisse les bras et Jason passe en mode "action", broyant tout ce qui se trouve à sa portée au mépris de la plus élémentaire cohérence.

Et même si les bastons sont plutôt chouettes, que tout ceci paraît vain...

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