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Sueurs froides - Alfred Hitchcock - 1958


DPG

Messages recommandés

 

Revu cette semaine le classique d'Hitchcock en Bluray. C'est effectivement, toujours, un film incroyable. Les visions successives semblent ne jamais devoir épuiser tout ce que l’œuvre peut nous offrir. Visuellement, c'est toujours aussi hallucinant, et le revoir en HD ne fait que renforcer la fascination que peut procurer le film. C'est juste une splendeur esthétique de tous les instants. Mais c'est aussi un film de grand malade, la quête folle d'un homme, à la recherche de celle qu'il a perdu, complètement névrosé, absolument TOUT sauf le héros hollywoodien lambda... Le film tente tout, ose tout, les séquences les plus classiques s'enchainent avec des morceaux de rêverie toujours aussi puissants un demi siècle plus tard. Hitchcock lâche les chevaux, et on sent bien que, dans ce film plus encore qu'un autre, l'intrigue policière et le "semi" whodunit sont de lointains prétextes à coucher sur pellicule ses démons. La réussite est totale et le trip proposé par le maitre du suspense aura mis la barre bien haut pour ceux qui passeront après.

 

Malgré toutes ces louanges, lues, relues, et amplement méritées, je dois aussi admettre que c'est un film qui m'a toujours laissé un sentiment partagé. Je comprends qu'on l’idolâtre, quand je le regarde, j'y vois bien le chef d’œuvre tant décrit, mais, même si cela évolue un peu de visions en visions, je ne suis jamais totalement "emporté" par tout cela. Je trouve quelques trucs un peu longuets, un ensemble pas toujours équilibré. Mais bon, malgré ces légères réserves, les qualités l'emportent sans mal, et on reste conquis au bout du compte, devant un tel lyrisme, une telle générosité visuelle, ce sens de l'expérimentation, le générique de Saul Bass, le jeu de Stewart, la partition d'Hermann, bref, un incontournable, encore, et toujours.

 

 

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  • 3 years later...

Le film repasse en salles en ce moment, c'est l'occasion de revoir sur Allociné des critiques presse d'époque, c'est toujours drole !

 

Positif :

Soyons justes : parce qu'il savait raconter des histoires, Hitchcock le roublard, Hitchcock le tricheur a pu séduire ou endormir les scrupules et le sens critique. Mais maintenant ses films distillent un tel ennui qu'ils n'endorment plus que le spectateur.

 

Libé :

Enlevez la tournée touristique de San Francisco ainsi que celle des couturiers et des instituts de beauté, que reste-t-il ? Une histoire qui, dans le roman, m'avait paru tenir debout de justesse alors que dans le film, elle devient d'une invraisemblance vertigineuse

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Je n'ai jamais accroché au film. J'adore le générique de Saul Bass sur fond de musique d'Hermann mais ensuite pour moi c’est le vide. aucun suspens, Stewart antipathique. On ne peut pas aimer tous les classiques. Je préfère le Hitchcock de Psychose et la mort aux trousses.

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Et ben, c'est la saison des coming out !

 

De mon côté, c'est un film qui m'a un peu laissé de côté à la première vision, mais qui, depuis, se bonifie à chaque fois que je m'y replonge.

 

Toujours pas dans mes sommets Hitchcockiens, mais tout de même du très lourd, et dont les mystères ne se livrent qu'avec parcimonie...

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c'est pas mon préféré d'Hitchcock, pas dans mon top3, mais bien dans mon top 10 quand même! revu au ciné il y a qq années, ça gagne vraiment à être vu en salle!! et puis il n'y a pas de mauvais Hitchcock, il n'y a que des bons, et des très bons (et qq excellents!)

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Le film repasse en salles en ce moment, c'est l'occasion de revoir sur Allociné des critiques presse d'époque, c'est toujours drole !

 

Positif :

Soyons justes : parce qu'il savait raconter des histoires, Hitchcock le roublard, Hitchcock le tricheur a pu séduire ou endormir les scrupules et le sens critique. Mais maintenant ses films distillent un tel ennui qu'ils n'endorment plus que le spectateur.

 

Libé :

Enlevez la tournée touristique de San Francisco ainsi que celle des couturiers et des instituts de beauté, que reste-t-il ? Une histoire qui, dans le roman, m'avait paru tenir debout de justesse alors que dans le film, elle devient d'une invraisemblance vertigineuse

 

Hitchcock la pute !

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