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Evolution - Lucile Hadzihalilovic - 2016


DPG

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Nicolas, onze ans, vit avec sa mère dans un village isolé au bord de l’océan, peuplé uniquement de femmes et de garçons de son âge. Dans un hôpital qui surplombe la mer, tous les enfants reçoivent un mystérieux traitement. Nicolas est le seul à se questionner. Il a l’impression que sa mère lui ment et il voudrait savoir ce que les femmes font la nuit sur la plage…

 

 

Vu également au PIFFF le nouveau film de Lucile Hadzihalilovic (dont je n'ai pas vu le précédent), le bien nommé "Evolution".

Difficile d'en parler, car le film est assez dur à appréhender, à décrire, à analyser. On est plus dans l'expérience "sensorielle", le genre de trip à la "Amer", (même si les films n'ont rien à voir), où le spectateur peut aussi bien se sentir complètement immergé que totalement rejeté, ou du moins laissé sur le bord de la route. Pour ma part, je suis sorti de la salle avec un sentiment mitigé. Enthousiasmé par plusieurs points, la beauté formelle, l'ambiance franchement réussie, le côté énigmatique assumé jusqu'au bout, les thématiques évoquées de loin plus qu'affrontées de face. Mais le film a les défauts de ses qualités, et sur la durée, ce côté un peu trop "abstrait" a fini par me faire un peu décrocher... Heureusement que c'est court (80mn) parce que sinon, j'aurais vraiment senti le temps passer... En l'état, j'ai pas envie d'en dire du mal, ça reste une proposition de cinéma atypique, avec une vraie personnalité et une ambiance soignée. Mais je dois dire que ce n'est pas spécialement un cinéma qui me "parle" plus que ça ...

 

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J'avais trouvé Innocence bien plus abouti, fascinant, envoûtant, féerique...là on est dans quelque chose d'infiniment proche (des enfants, un vague huis-clos, un mystère, des questions sans réponses...) mais pas non plus dans le doublon total. On pense plus à Serrador, Villalonga, Cronenberg, avec un rapport au corps assez dérangeant, une vraie obsession de l'organique, des décors complètement hallucinants, une très belle photo (les plan sous-marins)...

Y'a quand même quelque chose qui fait que je n'ai pas été complètement convaincu, sans doute dans la distance avec les personnages, alors qu'Innocence me semblait plus fluide et plus articulé de ce côté là. Le côté oppressant prend clairement le pas, ça manque d'air. Malgré tout, on reste une fois de plus dans le haut du panier du genre en France...

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  • 2 years later...

J'aime bien ce genre de film un peu étrange, un peu autistique. J'avais beaucoup aimé "innocence", et là on est clairement dans la continuité. Ces petits garçons pré-pubères tourmentés, ces mères inquiétantes, cet univers sous-marin, cette menace sourde.. ça raconte beaucoup de choses en fait, c'est pas juste du sensoriel ou de l'exercice de style. Suis pas loin d'être fan de cette cinéaste.

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  • 2 years later...
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