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Le jour du fléau - John Schlesinger - 1974


Jeremie

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Tod Hackett est un artiste au service d'Hollywood, et plus particulièrement du studio Paramount. Il tombe amoureux de sa voisine Faye Grenner, une blonde un brin allumeuse courant les castings dans l'espoir de devenir LA star.

 

Cela faisait des mois que le dvd traînait sur une commode, dvd nullisime d'ailleurs : vivement que Criterion ou Carlotta s'attaque au film en lui donnant une copie HD digne de ce nom.

Une sacrée découverte en tout cas : le film a été un peu enterré et pour cause, Schlesinger (qui n'est pas du genre à faire des concession) tire sur la Hollywood Babylon pendant 2h20. Il en résulte une oeuvre un peu monstrueuse, qui aurait largement méritée d'être resserrée, avec une vision des studios assez fellinienne, sans le merveilleux. Tout n'est que grimace, catastrophes, freaks, putains, travestis, décadence, soirées louches...la reconstitution est assez osée et apparemment à la mode, puisque le tout aussi oublié Gros Plan s'y amusait de la même manière.

 

Le film n'aurait pas dépassé le stade la curiosité bizarroïde sans sa scène finale, terrifiante au possible où

Donald Sutherland, pauvre fayot bouc émissaire, défonce la gueule d'un gosse avant de se faire lyncher et provoquer l'enfer dans les rues

. Un gros bordel sauvage assez impensable aujourd'hui, traversé d'images évoquant le cinéma d'horreur voire ce que fera Parker dans The Wall. Très surprenant.

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