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The Assassin - Hou Hsiao HSien - 2015


Jeremie

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Éduquée et entraînée par une nonne guerrière, Yinniang part à la recherche de sa prochaine victime, un homme auquel elle fut promise autrefois....

 

Un des films "chouchous" de la croisette l'année dernière, même si tout le monde a presque avoué s'être endormi devant. Le film, curieusement, ne sort que maintenant en salles...

En toute franchise, j'ai vu bien plus soporifique dans ma vie de cinéphile (au hasard un truc comme Histoire de ma mort), mais je suis totalement resté perplexe face à l'utilité de tout ça. Car oui c'est très beau, et c'est même la première fois que je me suis pas dis "tiens ce serait mieux en 35" mais...c'est tout.

 

Les combats sont volontairement expédiés en deux secondes, tout le monde tire la tronche. Y'a un peu de fantastique et un Shu Qi très éloignée de son image de potiche. Mais sinon je vois pas : tout est si lointain de la moindre émotion que je vois vraiment pas comment on peut apprécier pleinement le spectacle. Après c'est sans doute très perso, mais bon..lapin compris quoi.

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Si j'avais assisté à la séance du film à Cannes, je pense que je me serais levé pour aller frapper Hou Hsiao Hsien. Ainsi :

1) il se serait au moins, enfin, passé quelque chose durant la projection

2) ça m'aurait, ne serait-ce qu'un peu, vengé de qu'il était en train de me faire subir...

 

J'ai détesté. Trouvé ça insupportable. Enduré une souffrance du début à la fin. Le truc rejoint même L'apollonide ou Lost River dans le top de mes pires séances ciné.

C'est bien simple, passé un joli prologue en noir et blanc (les cinq premières minutes), il ne se passe ensuite absolument plus rien. Plus rien. Rien de rien. Nada. Nihil. Le néant...

 

Je ne suis pourtant pas rétif au contemplatif. Mais encore faut-il que ça raconte quelque chose, déroule une histoire, serve un propos ou au moins distrait un peu, que sais-je ?...

Ici, on dirait que le réal a consciemment extrait toute tentative de narration ou d'action pour ne se concentrer que sur les moments en creux, de ceux qui dégagent en temps normal du produit fini.

 

Encore une fois, pourquoi pas, si le résultat affiche un minimum d'intérêt.

Sauf que non seulement (j'insiste) il ne se passe RIEN mais qu'en plus, mis à part une jolie image (ce qui est quand même le minimum) le peu qui est montré est moche : rythme alarmant, platitude de l'ensemble, pseudo-combats nazes, intrigue simpliste rendue volontairement opaque, silences hallucinants de longueur et dialogues qu'on croirait sortis d'un sketch des Inconnus...

À côté, même le Grandmaster de Wong Kar-Waï ressemble au Dernier samaritain...

 

Vu au MK2 quai-de-Seine au sein d'une salle bien remplie qui, dès la mi-film, a commencé à piquer du nez (ronflements entendus un peu partout) et ricaner nerveusement tant personne n'en pouvait plus.

Si j'avais été seul, je me serais barré. Un calvaire. Hou Hsiao Hsien : je te hais !

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