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Gods of Egypt - Alex Proyas - 2016


kevo42

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De quoi ça parle ?

 

Bek est un voleur, amoureux de la belle Zaya (aucun rapport avec Frank Ribéry). Ensemble ils assistent au couronnement d'Horus (le kingslayer de Game of Thrones, parfaitement crédible en dieu Egyptien), qui doit succéder à son père Osiris (un mec random à barbichette) pour diriger la partie civilisée de l'Egypte. Arrive alors Seth (Gerard Butler, lui aussi parfaitement crédible en dieu Egyptien), pas content de ne pas avoir été invité, lui qui s'ennuie à régner sur le désert. Seth prend le pouvoir, vole les yeux d'Horus, et installe une dictature qui amène plus ou moins directement à la mort de Zaya. Bek, pas content, va rechercher Horus et faire en sorte que celui-ci reprenne son trône de dieu de l'Egypte.

 

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Dans l'esprit, Gods of Egypt ressemble beaucoup au choc des titans version Leterrier ou à Percy Jackson : un film d'épreuves fun avec des gros monstres qui revisite d'une manière très laxe la mythologie, où les dieux se foutent des grosses baffes en n'oubliant jamais de lâcher des punchlines.

 

Dans les faits, c'est bien plus que ça, parce qu'Alex Proyas, qui n'a jamais été l'homme du compromis, y est allé full retard. Le film est assez dingue du début à la fin. Déjà par son casting tout en muscle et en boobs (l'héroïne meurt d'une flèche dans la poitrine, c'est élégant), où whitewashing mis de côté, aucun n'a la moindre carrure divine. Mentions spéciales à Geoffrey Rush en Ra tout droit sorti d'un film de Philippe Clair, à Elodie Yung qui joue comme si elle était encore dans Banlieue 13, et à Chadwick Boseman qui joue le dieu de la sagesse avec la même subtilité que Chris Tucker dans le cinquième élément (j'imagine que dans la tête de Proyas : intelligent = gros pédé).

 

Ensuite par son design général qui essaie très fort d'imiter le jeu vidéo god of war pour son côté monumental, mais avec une grosse touche de mauvais goût , réalisé dans un mélange d'images de synthèse et de carton pâte du meilleur effet.

 

Gros coup de coeur aussi pour les armures / transformations des dieux egyptiens, à mi-chemin des power rangers et des chevaliers du zodiaque.

 

Enfin, tout le film est servi par des effets spéciaux constamment ratés (pas un fond vert réussi) , utilisés à foison et d'une manière pas très pudique.

 

On ne s'ennuie jamais : il y a toujours un nouveau truc débile ou gênant pour relancer la machine. Dans l'ensemble c'est à voir, même si j'ai un peu peur que ce soit cette fois la fin d'Alex Proyas, tant il n'y a rien à sauver (au premier degré) de ce pauvre film.

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J'ai, perso, pensé à un mix (improbable s'il en est) du Choc des titans - 2010, Saint Seya et un peu Stargate.

C'est effectivement atroce du début à la fin, une véritable épreuve pour les sens, un défi au goût qui défie l'entendement (voir Râ qui fait du pédalo dans l'espace restera l'une des images ciné marquantes de 2016)...

 

Pour autant, comme l'indique Kevo, le tout est mené à un rythme suffisamment tenu pour qu'on ne s'ennuie pas et l'équipe va au bout de sa logique - évoquant Stephen Sommers dans le jusqu'au boutisme et le côté assumé de sa crétinerie.

Avec une mention spéciale pour la prestation de l'héroïne qui ne manquera pas d'émouvoir tout mâle, de 7 à 77 ans.

 

 

Songer que c'est au même homme qu'on doit The Crow et Dark City a de quoi plonger dans des abîmes de perplexité...

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Faut voir la scène. Geoffrey Rush qui fait la pêche à la baleine à grosses dents en grimaçant, ce sont des sensations pures.

 

Surtout que le bateau fait exactement penser au passage avec les bateaux volants de Bayonetta

 

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à 2min20

 

Sauf que c'est plus outrancier, et c'est toujours étrange quand quelque chose est plus over the top que Bayonetta.

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  • 1 year later...

Hey c'est pas mal en fait

 

Nan mais en gros je trouve que y a plus d'esprit Harryhausen là dedans que dans Le Choc des Titans.

 

Y a des moments whatafuck, y a des moments visuellement puissants, scénaristiquement c'est improbable mais les mecs genre qui avaient aimé Jupiter Ascending pourront y trouver leur compte.

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Non, j'aime pas du tout les peplums et trucs d'Egypte, etc... déjà de base, hormis quelques exceptions (Spartacus, 300), et là, ça me fait plus penser à une bouillie numérique qu'une renaissance de Proyas...

 

Faut jamais dire jamais mais il était pas en top list disons !

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J'ai essayé mais j'ai pas tenu jusqu'au bout

et j'aurais aimé y trouver la touche Harryhausen bien absente du remake du Choc des Titans mais la c’était juste pas possible. Je crois qu'il n’y avait que Transformers que je n'avais pas regardé jusqu'au bout volontairement. Voila le second

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  • 3 months later...

Bon, c'était nul. Un buddy-movie entre un Dieu one-liner et un humain qui ressemble à Antoine Griezmann, avec des fonds verts dégueulasses et construit comme un RPG japonais (on se déplace d'un point à un autre en récupérant d'autres persos au fur et à mesure). Avec RA qui bosse visiblement sur l'ISS en orbite autour de la Terre.

On ajoute à tout ça une interprétation désastreuse (je ne sais pas lequel est le pire entre Gérard Butler qui roule des yeux pour montrer qu'il est méchant, et Chadwick Boseman qui se gratte le menton pour montrer qu'il réfléchit), une réal assurée par un Alex Proyas qui n'en a visiblement plus rien à foutre alternant platitude et fausses bonnes idées mal exécutées (le combat en travelling circulaire contre les taureaux).

Bref, c'est une castastrophe et en plus c'est trop long.

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  • 1 year later...
  • 4 years later...
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