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La tortue rouge - Michael Dukot de Wit - 2016


Jeremie

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Peu importe le buzz cannois ou critique pour ma part, j'attendais La tortue rouge pour une seule et bonne raison : voir enfin De Wit se mettre au long. Un mec très discret, pas très prolifique, mais à qui l'ont devait trois courts incroyables : Le moine et le poisson, Père et Fille et L'arome du thé. J'ai la flemme de balancer les liens mais on peut les trouver sans problème sur YT et co. Son truc : évacuer le dialogue pour faire parler l'image et le son. C'est pas tant des défis technologiques (même si ça reste très beau) mais c'est juste et bouleversant. Le mec a un don, point barre.

 

Epaulé par Takahata, le voilà aborder un Robinson Crusoé teinté de fantastique, et totalement muet, comme ses courts. Si le film n'est pas très long, on sent quand même que ça aurait pu très bien fonctionner en 40 minutes les personnages ne sont que des silhouettes, et sur 1h20 bon, ça tient pas toujours...

N'empêche que visuellement ça reste incroyable. C'est universel, intemporel, c'est pour tout le monde et on a pas l'impression d'avoir déjà vu 2096689 fois malgré un sujet éculé. Et la musique de Del Mar est sidérante

Bon et puis j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à sortir tout frais...tout l'épilogue m'a transformé en serpillière

Presque un claquage de beignet allez

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Comme le sieur du dessus, c'est très joli et court.

On comprend pas tout si on a pas l'âme poétique comme moi, mais on s'en balek, on se laisse porter par le film et ça suffit bien.

Révélation

Après bon le gars il baise quand même une tortue alors bon...

 

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