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Grave - Julie Ducournau - 2016


Jeremie

Messages recommandés

 

 

 

Issue d'une famille hyper végétarienne, Justine rentre à la fac pour des études vétérinaires. C'est une bizut, comme tant d'autres, et c'est un peu relou. Surtout le jour où elle doit bouffer un morceau de viandre crue pour la tradition. Après une allergie violente, Justine a faim de viande...et pas forcément animales.

 

Film de genre français + Cannes + Buzz de merde = on a pas finit d'en parler

 

J'ai trouvé ça sympa. Le buzz de Toronto était évidemment moisi (le film est graphique mais sans plus). C'est bien joué, bien rythmé, avec de la personnalité, de l’énergie. Mais c'est aussi un peu maladroit because premier film. Mais on est tellement peu habitué à un film de genre cool en France (c'était quand le dernier ? ), que beaucoup vont lui pardonner ça. Et je suis un peu moins d'accord...

En gros le film c'est Trouble Every Day version teen, avec la même approche du cannibalisme, elle-même très proche du vampirisme. Le désir sexuel allant de concert avec le goût du sang, je pense qu'on a vu assez fois. Une fois l'aspect horrifique enclenché, le film surprend un peu moins et s'arrête quand ça devient intéressant

on sait bien que quelqu'un va être bouffé donc bon

.

Le rapport entre les deux soeurs est plus surprenant, surtout dans le cadre d'un film genre. Le perso du colloc gay est là aussi complètement inattendu, même si franchement je doute de sa crédibilité et au final

le rendre gay n'empêche pas du tout que l’héroïne se le tape...donc ça sent un peu le fantasme perso

. Mais why not.

 

Le film sortira en Mars 2017

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  • 4 months later...

J'ai trouvé ça hyper bien! Les acteurs - et surtout actrices - sont excellents, c'est intelligemment construit, visuellement chiadé et ça ne s'embarrasse pas de saloperies superflues - genre: justification quelconque, explication superflue, etc...

Le parallèle avec "Trouble Everyday" est assez inévitable, mais c'est quand même ni la même ambiance, ni le même diynamisme. "Grave" est un film surprenant et réjouissant, contrairement au film de Claire Denis (que j'aime bien, mais qui plombe méchamment).

Bref, la bonne claque du début d'année.

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  • 1 month later...

Euh, réjouissant... vraiment ?

 

Sinon, je suis un peu entre vous deux (au sens figuré du terme). J'ai beaucoup aimé la première partie durant laquelle Julie Ducourneau dénote un réel don pour installer une ambiance décalée, à la lisière du malaise mais sans y tomber vraiment. Jouant, notamment, habilement avec la bande-son, la musique, les silences.

 

Il est dommage que le tout s'essouffle un peu à mi-parcours, comme si la réal, une fois son univers installé, ne savait plus trop quoi en faire. Ce qui est d'autant curieux qu'elle aborde plusieurs pistes pour, en fait, ne pas vraiment en suivre une en particulier.

 

Et puis (mais ça, c'est de ma faute car j'avais, malgré moi, un peu été happé par le buzz) je m'attendais quand même à "plus" : plus de gêne, plus de débordements graphiques, plus de tripaille.

Que ça dérape vers un trip à la Society de Yuzna alors qu'on en reste bien éloigné. Quelles petites natures, ces spectateurs de festival...

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C'est pas mal. La réalisatrice restitue assez bien l'ambiance glauque et le malaise que l'on peut ressentir lorsque l'on débarque dans un monde dont on ne connait pas les règles. En l’occurrence, l'école véto dont l'atmosphère rappelle plus un film de David CRONENBERG qu'un épisode de Beverly Hills.

Le seul défaut concerne la fin:

 

Pendant tout le film, on se pose la question de savoir si Justine est devenue un monstre à l'école ou bien si elle l'était déjà avant d'arriver. Plutôt que de conclure sur une ambiguïté, la réalisatrice décide de répondre à cette interrogation, ce qui gâche un peu le film.

 

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L'idée est bonne, et plutôt bien développé. La fin fait sens et ouvre un univers assez passionnant.

L'histoire de ces deux soeurs et la fable adolescente ont un côté Ginger Snaps de bon aloi. C'est plutôt réussi.

 

Dommage que Grave, bien que coproduction belge, se mette de temps en temps à hurler "je suis français" et gâche sa belle ambiance. Nous aurons droit ainsi à une longue danse solitaire sur du mauvais rap, une discussion très sérieuse sur le fait de devoir ou non mettre une capote quand on viole un singe (!) ou encore une épilation du maillot en temps réel qui manque de tourner à la zoophilie (décidément).

On ajoute Laurent Lucas qui semble avoir décidé que tirer la gueule sur fond gris serait son projet de carrière...

 

J'aurai aimé que ce soit plus rentre dans le lard, si j'ose dire.

 

Après, dans l'ensemble c'est pas mauvais. Mais je suis un peu resté dehors.

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  • 2 weeks later...

Ben moi j'ai beaucoup aimé !

 

J'avais peur du truc de festival over hyppé par des médias qui n'y connaissent rien et un public branchouille, mais j'ai eu bien plus que ça ! Je trouve l'ensemble vraiment bien foutu, belle ambiance visuelle, jolie mise en scène, acteurs impeccables. Un film qui ne dérive pas de sa ligne directrice, avec ses hauts et ses bas, mais jamais lassant, frais, prenant, riche, maitrisé mais rafraichissant ! Même au niveau visuel, j'ai trouvé l'équilibre bien tenu, efficace, graphique juste ce qu'il faut. Enfin voilà, plutôt un vrai coup de coeur, qui nous montre qu'ici aussi, quand on veut (et qu'on a le talent pour), on peut !

 

Très recommandé !

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  • 2 weeks later...

Mouais un peu comme tout le monde.

C'est joli, c'est sympa, mais je me suis un peu fais chier au bout d'1h. Comme si finalement Ducournau ne savait pas vraiment quoi faire de son histoire.

Les acteurs sont bons, l'ambiance est là (c'est plus les scènes avec des chiens qu'on ouvre en 2 qui m'ont mis mal à l'aise moi ), y a du Orties pendant 1 bonne minute Les meufs sont toutes bien gaulées, y a qu'à voir la première scène de bizutage, y a pas une seule grosse

 

Là où ça fonctionne bien sur moi c'est plus sur l'ambiance "étudiante, fac, bizut, etc...", période que je voudrais pour rien au monde retrouver dans ma vie.

 

Je ne vais pas faire la fine bouche, je suis content qu'il y ai des films comme ça en France qui sortent et qui fonctionnent.

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  • 2 months later...

Pareil que tout le monde au dessus. Tres bien emballe et joue, un peu long dans sa second moitie. Et parfois un peu trop de musique lourde au synthe genre " tu vois comme elle est puissante et grave cette scene" (a la limite du Gaspard).

Mais vraiment hyper heureux que le film cartonne (150.000 entrees france!)!

J'attends le prochain film Julie!!

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  • 1 month later...

Sympa, en effet ! Je dirais pas que j'étais à fond non plus mais c'est assez bien emballé pour te donner envie de voir la proposition de la réalisatrice jusqu'au bout. J'ai aussi pensé à Ginger Snaps, qui avait ce côté casse gueule et qui s'en sortait bien.

 

Par contre y a quand même un truc qui me tarabuste, ou alors j'ai pas compris :

 

 

La scène finale lorsque son père ouvre sa chemise, bon ok, mais ça voudrait dire qu'elle aurait jamais vu son père torse nu en 18 ans, sans se douter d'un truc chelou ?

 

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  • 5 weeks later...

Ah putain que c'est bof. Déjà un film de genre qui commence par le logo Arte, qui se retrouve à Cannes, que Kerozene et Telerama aiment, que des gens qui n'ont jamais vu un film de genre vont voir et qui aiment... Ça commence mal pour moi. Dés le début avec la scène de bizutage avec des filles à poil de partout, des filles qui se galochent... J'y crois pas un instant. Ça pue la provoque à 2 balles. Et que je te fous un bras dans l'anus d'une vache, que je t'épile en gros plan. Le pote gay même pas crédible. Si lui il a eu le bac je me flingue. Et que je te fous Bouli Lanners dans une scène ridicule. C'est bourré de scènes nawak comme la scène avec la peinture. C'est joli pour l'esthétisme mais pas crédible. Et que ça danse sur Orties ce qui fera plaisir aux inrocks. Et que je te fais pipi debout. Et le plan final... La j'ai cru que j'allais hurler de rire.

Alors certes c'est bien filmé avec plein de flous comme bibi il aime. La photo est jolie. Les acteurs bons sauf le coloc... Mais après c'est un peu vain. J'ai du mal avec ce cinéma le cul entre 2 chaises. Qui n'est la que pour la carte de visite. Que pour la promo. Pour faire joli et décalé.

Je me souviens, une fois, discutant à la sortie d'Amer au Luff, avoir dit à Cognard que ce film ne m'avait pas touché car j'avais déjà vu ça. Il m'avait dit que ce n'était pas moi la cible. Que c'était justement les gens qui n'avaient jamais vu ce genre de film qui l'était. J'ai compris son raisonnement.

Je ne suis pas la cible de Grave. J'ai déjà vu ça. C'est bien mais je m'en fous. Ça ne me touche pas un instant. Ça ne me fait pas frémir. Pas un seul instant.

Je préfère un Martyrs qui m'avait plus secoué. Qui au moins tentait quelque chose malgré les maladresses. Qui au moins allait au bout de son propos sans chercher à flatter l'intelligentsia. Qui ne cherchait pas le joli plan tout le temps. Qui était plus viscéral n'hésitant pas à aller loin dans la violence psychologique.

Mais voilà, Martyrs est un film torturé qui ne cherchait pas à plaire à Telerama avec un sujet rabâché. Qui ne prenait pas le genre comme prétexte.

Je préfère même un La Horde, certes plus mongolien mais plus fun et qui allait dans du bis véritable.

Je comprends toutes les qualités citées plus haut mais je ne suis pas là cible de Grave.

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Y a juste un comm en plus ... Mais franchement ... 2 scènes inédites seulement ???????

 

Je veux que ces 2 scenes soient :

- la prequelle qui montre la fabrication du boudin de la scene d'intro du Pere Noel est une ordure

- La fameuse scene mythique ou, sur un Parking Le Mutant, les 2 soeurs font cuire Okja sur un BBQ industriel

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Y a juste un comm en plus ... Mais franchement ... 2 scènes inédites seulement ???????

 

Deleted Scenes

Trailers

Audio Commentary with Julia Decournau and film writer Emma Westwood (Blu-ray only)

Raw À Votre Goût - An in-discussion featurette with Writer/Director Julia Ducournau & Film Critic Emma Westwood (Blu-ray only)

Australian Premiere Introduction with Writer/Director Julia Ducournau & Monster Fest Director Kier-La Janisse (Blu-ray only)

Australian Premiere Q&A with Writer/Director Julia Ducournau moderated by Monster Fest Director Kier-La Janisse (Blu-ray only)

Genre Matters: Women Genre Filmmakers - Panel Discussion with Julia Ducournau, Briony Kidd, Mattie Do, Marisa Brown, Heidi Lee Douglas, Donna McRae & Isabel Peppard (Blu-ray only)

Quick Bites with Julia Ducournau & Alexandra Heller-Nicholas (Blu-ray only)

"Have You Seen The Cannibal Girl" Publicity Stunt (Blu-ray only)

Alternate Opening (Blu-ray only)

Audience Vox Pops (Blu-ray only)

Reversible Sleeve Art

Limited Edition Blu-ray Slipcase (Blu-ray slipcase)

 

 

Perso je prends les deux editions, la francaise et celle-ci.

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Genre Matters: Women Genre Filmmakers - Panel Discussion with Julia Ducournau, Briony Kidd, Mattie Do, Marisa Brown, Heidi Lee Douglas, Donna McRae & Isabel Peppard (Blu-ray only)

 

La barre de rire. Si citer Cannibal Holocaust et Argento c'est aimé le genre ... la vache.

Nous on est prêt à l'interviewer pour un giallo obscur

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Savez, ça passe peut être inaperçu ici, mais il y a des gens qui ignorent jusqu'à l'existence même de Dario Argento ou d'un cinéma italien allant au delà de Sergio Leone (le gars des western) ou Roberto Benigni (le rigolo qui fait le guignol à Cannes)...

 

Tout ça pour dire que ça me paraît pas improbable de citer Cannibal Holocaust ou l'ami Dario pour alimenter un peu de le débat.

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Savez, ça passe peut être inaperçu ici, mais il y a des gens qui ignorent jusqu'à l'existence même de Dario Argento ou d'un cinéma italien allant au delà de Sergio Leone (le gars des western) ou Roberto Benigni (le rigolo qui fait le guignol à Cannes)...

Tout ça pour dire que ça me paraît pas improbable de citer Cannibal Holocaust ou l'ami Dario pour alimenter un peu de le débat.

 

Ces gens là ne font pas un film "de genre" ni ne parle du cinéma de "genre" dans des interviews car en fait ils n'en font pas de toute façon

 

Si j'ai bien compris, tu n'as de toute façon pas aimé le film, donc tu t'en fous, non ? Ou c'est juste pour râler ?

 

Pour râler je l'avoue

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Je pense que Stéphane est dubitatif sur l'interet du bonus autour du genre avec des reals qui n'en font pas vraiment.

 

On peut aussi faire une table ronde avec Celine Sciamma, Emmanuelle Bercot et Maiwenn sur le western sinon hein.

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Bah...On peut toujours objecter que ce sont des jeunes carrières, il n'empêche qu'à part Marisa Brown (et encore), toutes ont clairement des accointance avec le "genre" (si on considère que "genre" désigne le fantastique et l'horreur). Y'a qu'à voir les fiches imdb.

 

Tous le monde peut pas être Mary Lambert ou Antonia Bird (surtout que là, les deux...)

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