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Deepwater Horizon - Peter Berg (2016)


Steve

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D’après l’incroyable histoire vraie de la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.

La plateforme Deepwater Horizon tourne non-stop pour tirer profit des 800 millions de litres de pétrole présents dans les profondeurs du golfe du Mexique. Mike Williams, électricien sur la plateforme et père de famille, connaît les risques de son métier mais fait confiance au professionnalisme de son patron Jimmy Harrell. En revanche, tous se méfient de la société locataire de la plateforme dirigée par Donald Vidrine, qui ne pense qu’à son bénéfice. Lorsque cette société décide contre l’avis des techniciens de la déplacer trop rapidement, il sont loin de se douter que les 5 millions de barils sous leurs pieds sont prêts à exploser... Le seul courage de Mike et ses collègues suffira-t-il à limiter les dégâts et sauver ce qui peut encore l’être ?

 

Fallait quand même oser Bon c'est du pur Peter Berg, ça se veut un poil plus consciencieux que du Michael Bay, mais je pense pas que ce fut l'homme idéal pour s'attaquer au sujet. Au menu, 1h d'exposition technique sur comment fonctionne une plateforme pétrolière, filmée à la shaky cam. C'est imbitable déjà à cause de l'accent du sud de tout le cast, Mark Walhberg et Kurt Russell en premier. Malkovich se tape le rôle du salaud de BP, c'est plus ou moins sur lui que repose la responsabilité de toute la cata du point de vue du film. On se fait assez chier, à vrai dire jusqu'à que ça pète, et là ça envoie grave. Pour les nostalgiques de Backdraft, on retrouve Russell face aux flammes comme au bon vieux temps. En 4Dx, ça déboite. Par contre, le film s'arrête net après le sauvetage sur une musique de Steve Jablonsky, et ne s'attarde pas sur les conséquences écologiques, ce qui fait un peu vomir.

 

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  • 2 weeks later...

Il est certain qu'on n'est pas chez Ken Loach et Berg préfère glorifier l'héroïsme de l'ouvrier ricain plutôt que se pencher (ne serait-ce que superficiellement) sur les raisons puis les conséquences d'une telle catastrophe.

Ce qui nous vaut, à nouveau après Lone Survivor, un générique en forme d'hommage aux martyrs tombés pour la cause qui voit défiler les noms et photos des vraies victimes (au moins échappe-t-on cette fois-ci au post-rock pompier de Explosions in the Sky).

 

Mais j'ai trouvé que ça faisait le taf de manière correcte, le réal sachant se montrer efficace quand il le veut.

Même qu'on peut se montrer déçu que la caution "histoire vraie" l'empêche de totalement se lâcher, notamment au niveau de la destruction massive (mais on en a quand même pour son blé).

Sans compter que je le préfère largement dans ce registre que celui, nauséeux, de ses croûtes militaristes...

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  • 1 year later...

J'ai trouvé ça très efficace pour ma part. Peter Berg est toujours dans son trip de glorification des classes "inférieures", seules contre les gros. Mais pourquoi pas ?

La montée en tension est bien gérée, jusqu'à ces 5-10 minutes étouffantes avant que la catastrophe annoncée ne se déclenche. C'est du beau travail. Après, ça pête dans tous les sens. Ca pue le fioul et la température monte.

Et ça a le mérite de ne pas être trop long : 3/4h de montée, 3/4h de bordel, 5 minutes de trauma à la fin. Moi ça me va !

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