Aller au contenu

Nocturnal Animals - Tom Ford (2016)


Jeremie

Messages recommandés

415908.jpg

Citation

Susanne est une galeriste bien engoncée dans son confort bourgeois : elle ne croît plus en son job, ni en son mari, ni à son fric, ni à sa vie. La tragédie. Un jour, elle reçoit un roman écrit par son ex mari : une histoire violente se déroulant au fin fond du Texas...

 

Les 15 premières minutes de Nocturnal Animals font très fortes impressions et pour cause : le générique ressemble à un mariage avoué entre David Lynch et John Waters. Grosse ambiance en salle à prévoir (je dirais pas pourquoi ). Ceci dit, c'est totalement gratos. A l'image du film d'ailleurs...

La partie Texanne, parfois éprouvante il faut l'avouer, est quand même un revenge movie tendance Peckinpah (on pense beaucoup à Straw Dogs et Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia) qui ne sert de véhicule qu'à une histoire finalement pas si renversante. En fait, il faut même avouer que c'est assez limite

 

un piège entier tendu à une femme qui n'a su forcément faire les bons choix mais qui n'est en rien une garce

, plutôt misomiso, pour ne pas dire assez reac

 

avortement = pas bien

. Et c'est plutôt triste de la part de Ford...

Sorti de ça, le film tente mixer élégance et zéro concession, ce qui n'est pas désagréable, mais quand on voit où ça mène, ça se discute...

Très curieux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et bah putain j'ai pas du tout accroché. Ca a glissé sur moi comme une mer d'huile.

 

Les parties "dans la réalité" m'ont passablement gonflé, tellement j'ai eu l'impression de voir une pub pour un parfum et des personnages pour qui j'avais pas la moindre empathie. La partie "bouquin" m'a plus intéressé, mais c'est dans le fond très classique tout ça. Et j'ai trouvé que les acteurs, que j'apprécie plutôt à la base, surjouaient comme des culs (j'ai dû me retenir de rire à certains accès de colère de Jake Gylenhaal).

 

Et ça me rassure de voir que je suis pas le seul à avoir tiquer sur la partie dont tu parles dans ton second spoiler, à un moment j'ai cru que j'avais mal compris, mais non.

 

Bref, je suis totalement resté sur le bord de la route, le reste de la filmo de Ford, ça sera sans moi je pense.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 7 months later...

J'avais passé mon tour au ciné, me suis laissé tenter en dvd : mal m'en a pris.

 

Tout a déjà été dit plus haut mais je poste ici juste pour avoir une réponse à la question que je me posais à la fin du machin : à quoi sert ce film ?

Je cherche encore l'utilité de ce parallèle, aussi vain qu'artificiel, entre la réalité et la fiction. Mais, surtout, le sens de cette fin à propos de laquelle j'avais entendu des choses aussi terribles que "coup de massue", "renversant twist", "bouleversante conclusion".

Euh... La meuf se fait poser un lapin dans un resto douze étoiles et c'est juste la fin du monde (comme dirait Dolan) ?

 

Tom Ford ne vient pas de la mode pour rien, son film s'avérant aussi prétentieux, chichiteux, vide et inutile que son ancien univers (j'en rajoute mais à peine). Même les acteurs, d'habitude excellents, sont à la ramasse.

On en viendrait presque en comparaison à, par défaut, réévaluer les derniers titres de Refn...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Benj changed the title to Nocturnal Animals - Tom Ford (2016)

Effectivement il y a un fond un peu gerbant de misogynie. Tout est monté pour que l'on pense qu'Amy Adams est un grosse connasse, alors qu'en fait au fond c'est vraiment le perso de Jacques le gros enculé manipulateur. Ça et la partie en spoiler plus haut, ça fait que le film pue un peu la masculinité toxique à tendance bigot de province américaine.

Puis c'est difficile de s'attacher à de gros bourges de l'art et de la mode.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...