Aller au contenu

Le serpent aux mille coupures - Eric Valette (2017)


Steve

Messages recommandés

fbb6cbbc-389e-4a1a-8f4e-07594daec8f9.jpg

 

Sud-Ouest de la France, hiver 2017.

Un motard blessé quitte les lieux d’un carnage.

Le mystérieux fugitif trouve refuge chez les Petit, une famille de fermiers qu’il prend en otage. À ses trousses : des barons de la drogue colombiens, le lieutenant colonel Massé du Réaux, et un tueur à gage d’élite, qui sont bien décidés à le neutraliser, par tous les moyens.

L'homme a déclenché une vague de violence dont personne ne sortira indemne...

 

C'est tres bien emballe, c'est propre, et y'a un vrai amour du genre mais c'est neanmoins un peu laborieux avec ces trois histoires qui se croisent pour justifier la partie western showdown du dernier acte. Je sais pas si ca vient du livre dont le film est l'adaptation, mais y'a pas mal d'invraisemblances qui demandent plus ou moins de clemence. Au final, un film qui flirte avec le neo noir et le neo western et qui fait belle figure dans la production francaise.

 

2glW3JC6wLE

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

Mouais, je serais moins enthousiaste que Steve. Le film a effectivement belle allure, jolie ambiance, casting sympa (même si certains sonnent un peu too much, l'asiatique notamment, mais bon, admettons), une violence assez froide, un ton bien sec. Reste que le scenar est quand même bien faiblard... Ca se traine laborieusement une fois la première demi heure passée, et on a vraiment du mal à s'intéresser à tout ce petit monde. On voit venir le final à des kilomètres (et il est sympa, ne boudons pas notre plaisir), mais alors pour arriver jusque là, que de trucs inutiles, vains, aussi passionnant qu'un Julie Lescaut... J'ai aussi des réserves sur le perso de Tomer Sisley. Je pense voir à peu près l'idée (énigmatique, ni bon, ni mauvais, tout sauf attachant), mais je trouve que sur la durée, ça marche moyen, notamment son rapport avec la famille, où on avait la place pour construire autre chose je trouve... Enfin voilà, essai bancal, à moitié réussi, à moitié raté. J'ai pas envie d'être trop sévère, mais parler de réussite dans le paysage du polar français serait qd même un peu trop...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Pas mieux que DPG. On est content de voir un film qui se tient plastiquement, mais l'histoire n'est pas géniale, avec un goût de tout ça pour ça.

 

On ne sait jamais qui est Tomer Sisley : un terroriste ? il a l'air un peu trop carré niveau assassinat pour ça.

 

J'avais largement préféré la Proie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On ne sait jamais qui est Tomer Sisley : un terroriste ? il a l'air un peu trop carré niveau assassinat pour ça.

 

 

Dans un podcast récent de capturemag avec Eric Valette comme invité, il explique qu'on apprend dans le 1er bouquin sorti, dont "le Serpent..." est la suite, que le personnage de Tomer Sisley est en fait un agent infiltré dans une cellule terroriste.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

J'ai beaucoup aimé. Malgré le petit budget (4 millions € c'est pas rien mais c'est pas non plus byzance), ce n'est pas un film au rabais. C'est même plutôt ambitieux dans la réalisation, avec un scénario alambiqué mais toujours assez fluide et compréhensible malgré les nombreux personnages.

Petit bémol sur certains personnages... Non, à la campagne, on est pas tous membres du KKK. Ca fait un peu vision du bobo parisien sur les paysans...

Eric Valette, ce gars sûr.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...