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Fight Club - David Fincher (1999)


Benj

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Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d'autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C'est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l'échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d'anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l'amour de son prochain.

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Pas revu depuis facilement 10 ans, et j'ai profité d'une ressortie pour me le refaire, et c'est encore meilleur que dans mes souvenirs.

Pas tellement pour la réal impeccable de Fifi, mais c'est surtout son propos totalement anarchiste et nihiliste, qui m'était un peu passé par dessus à l'époque, qui m'a bien calmé.

Disons qu'aujourd'hui j'ai beaucoup plus envie de tout envoyer chier et de brûler toutes les institutions que dans ma jeunesse où je voulais plus m'installer et me faire du blé.

 

Y a un topic "films générationnels" quelque part, et Fight Club est cité. Le film marche encore plus sur moi à presque 40 ans qu'à 25.

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  • 10 months later...

revu l'autre jour.

pas emballé à l'époque, notamment en raison de tous les petits effets de mise en scène "trop cools" (nom et prix des meubles ikea, inserts de tyler, aparté pour t'expliquer l'incendie de l'appartement...) et toujours pas emballé aujourd'hui.

il n'en reste pas moins des scènes marquantes, brad au sommet (quand je pense que la dernière fois que je l'ai vu c'était dans War Machine de netflix que j'ai arrêté au bout de 20 minutes ) et surtout le style palahniuk, bizarre, sale et décousu, avec ses digressions misanthropes.

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Pour ceux qui ont lu le bouquin, des fans fort doués (le rendu fait étonnement pro) ont tourné la vraie fin de celui-ci - fin que le film élude quelque peu (spoilers, évidemment) :

 

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Quant au film, je persiste à trouver qu'il ne s'écarte pas assez du bouquin, le style de Palahniuk étant, de toute façon, quasi-inadaptable. Je pense, par exemple, que la pensée du narrateur (régulièrement brillante à l'écrit, souvent lourdingue et platement illustratrice à l'écran) aurait du être rendue par une autre manière que cette voix-off redondante.

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Disons qu'elle illustre, par défaut, les différences de sensibilité entre le ton plus "romantique" (guillemets nécessaires !) du film et celui, plus noir, mordant et - par endroits - quasi-nihiliste, du livre.

 

Sinon, toujours se méfier de ce que peut déclarer Palahniuk !

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