50 nuances plus sombre - James Foley 2017

Plus aucune règles, ça tombe bien, ça évite qu'il y ai du sang partout. Voilà voilà, magie de Noël, tout ça.

Bon, c'est donc la suite de 50 nuances de Gris, film où une petite nana tombe amoureuse d'un patron beau gosse et riche mais qui aime bien fouetter le cul de ses conquêtes. D'abord pas très chaude, elle se dit "oui, bon" mais comme l'amour, c'est aussi les bisous sous un plaid devant la cheminée, elle demande au beau Christian si, entre deux séances de bondage, ils peuvent enclencher la seconde. Ce dernier comprend sans doute de travers et lui tanne le fessier à la cravache. Fin du film.

Diffusé dernièrement sur TF1 dans une version censurée, le 50 Nuances de Gris délaissé de ses élans sado-masochistes, permettait contre toute attente de développer davantage les personnages, notamment Christian qui apparaissait assez complexe pour devenir intéressant.

Partant de là, il y avait sans aucun doute un film à faire sur cet homme à qui tout réussit, mais tiraillé entre son désir d'amour convenable et ses penchants SM.

Ce que cette suite, particulièrement niaise, n'est pas.

Ils s'aiment, mais non, mais si, une petite fessée pour se rappeler le bon temps...Je passe pudiquement sur la scène digne d'une Rubrique à Brac, où Christian Grey se crashe en hélico et rentre chez lui comme si de rien n'était avec une égratignure au front (c'est de la chance)...

Je le réévaluerai sans doute lorsque la version de 45min sans scènes de fesse(ées) sera diffusée sur TF1 mais en l'état, c'est franchement bas de plafond, et ça n'a pas le semblant de classe qui permettait au 1er de faire illusion.

Sur Gong, il y a la trilogie SM Hunter qui passe tous les mois, autant se taper ça : y'a des cordes, des fessées et c'est rigolo.

La carrière de James Foley