Veronica - Paco Plaza - 2017

En 1991 à Madrid, Veronica s'occupe de ses trois jeunes frères et soeurs du haut de ses 15 ans. La mère, trop occupée par son travail, est rarement au domicile. Lors d'une éclipse, la jeune fille se lance dans une séance de spiritisme avec ses copines. Séance qui tournera évidemment bien mal...

De l'extérieur, Veronica est un vrai repoussoir avec un sujet "histoire vraie" pas intéressant pour un sou franchement digne d'un Blumhouse. A l'arrivée, c'est plutôt bien fichu et bien meilleur que l'horrible Muse de Balaguero, sorti dans une salle il y a quelques mois. Après j'avoue qu'entre l'absence de promo et de buzz (le film a même échappé au trio PIFF/Gerardmer/Etrange), je comprends pas ce qui a pu motiver la sortie du film en salles...

Bref, ça ne révolutionnera rien, la fin est assez convenue et il y a quelques effets éculés (dont des renvois à La sentinelle des maudits), mais c'est bien mis en scène, et évitant les bondieuseries habituelles (pas d'exorcisme à l'horizon). Le contexte assez singulier participe pas mal au charme de l'ensemble. Pas fou, mais plutôt attachant et bien fait (vu l'idée de base, c'est presque un exploit !).

Moi aussi j'ai bien aime, que ce soit la real plutot inspiree, ou les acteurs betons! Pourtant j'y allais a reculons!

Au passage, je conseille chaudement ce film :

http://www.imdb.com/title/tt1535617/

C'est par le mec qui avait fait la webserie/webcam footage Louise Paxton, une grande frousse "realiste"

des dernieres annees (c'est soft, mais la progression est excellente).

Dans la série de films, armand jammot présente ce soir aux "dossiers de l'écran", ce Veronica assez rigoureux (et presque scolaire) dans sa reconstitution. Effectivement le film tient à distance les crucifix et goupillons, et nous dispense du traditionnel exorcisme. Tant mieux je crois que je n'aurai pas supporté depuis que " deliver us from evil" est passé par la en terme de point de non retour dans le ridicule.

Ça a été dit, l'interprétation est vraiment au dessus de la moyenne, les enfants sont notamment assez formidables. Rythme peu trépidant au rythme d'un quotidien terne, qui laisse s'installer le drame, le vrai. Les cartons finaux glacent le sang. A voir.

Rien de nouveau sous le soleil des films de "ouija". Certes, Paco Plaza soigne sa mise en scène, mais le film reste d'une banalité confondante. Et côté crucifix, il y a tout de même celui qui ne cesse de se décrocher du mur, sorte de running gag dont la chute arrive lors du climax final, après que "Soeur Mort" nous dise que Dieu n'a rien à voir là-dedans.

Quel nazerie dis donc, je m'y attendais pas en voyant associé à ce Veronica le nom de Paco Plaza mais ça laisserait entendre qu'il y est pas forcement pour grand chose dans la réussite de REC mais là j'extrapole.

Je vous trouve très sympa, ça vaut pas mieux que le Ouija US à mes yeux...2/10

j'avais lu il y a des mois un de ces articles écrits par d'éminents spécialistes du cinéma de genre qui affirmait avec modération et recul que netflix diffusait un film tellement flippant que les spectateurs n'allaient pas jusqu'au bout et donc j'ai décidé de le lancer hier soir, ayant oublié entre temps le nom du réal et le thème du film.

eh bien croyez le ou pas, il existe un autre film hispanophone de 2017 intitulé Veronica sur netflix dans la catégorie épouvante/thriller et c'est celui-là que j'ai maté par erreur

un petit thriller mexicain minimaliste en noir et blanc, bien interprêté, intelligent et qui joue tout sur son atmosphère saphique mystérieuse.

https://www.imdb.com/title/tt3183402/?ref_=fn_tt_tt_3

excellente erreur

et maintenant que je lis vos commentaire, je n'ai plus du tout envie de voir le Plaza...

ah tiens je l'ai vu le Plaza il y a qq mois. C'est pas honteux, mais c'est pas glorieux, c'est pas mal joué, mais c'est quand même bien plat dans l'ensemble...

Pas mal du tout ce Véronica, croisement réussi entre un teen horror atmosphérique et une pure série B popcorn.

Certes ça ne révolutionne pas le genre, c'est trop long d'un quart d'heure et les scènes de cauchemars et d'hallucinations sont un peu trop redondantes. Mais Paco Plaza en bon technicien qu'il est, emballe tout cela fort bien en ayant la bonne idée de transposer son récit dans un HLM espagnol en 1991, une petite plus-value non négligeable par rapport à une énième fadasse Blumhouserie.

Et puis l'actrice principale est top, la photo est jolie, il y des influences pas trop appuyées/clins d'oeil à Freddy, Poltergeist ou La Sentinelle des maudits. 

Sympathique à défaut d'être original, du coup je suis chaud pour la suite Netflix tardive qui a plutôt bonne réputation également !