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Annihilation - Alex Garland - 2017


Jeremie

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Après un an d'absence mystérieuse, Lena retrouve enfin son mari, porté disparu sur une mission secrète. Distant et affaibli, il s’effondre alors, rongé par un curieux mal. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, elle part alors avec une escouade entièrement féminine dans une zone mutante, qui pourrait menacée la planète entière...

 

Remember de Ex Machina, joli petit film de SF bizarrement monté au pinacle alors qu'il ne racontait rien de nouveau. Et ben là c'est pire

J'étais très curieux de voir le nouvel essai du scénariste chouchou de Danny Boyle, avec un univers empruntant autant à Alien qu'à Cronenberg. Rien n'y fait, dès le début j'ai trouvé ça : lourd, tendancieux, chiant, maladroit, moche. Et ça continue...

J'ai trouvé que ça manquait pas mal de budget, entre les tableaux soi disant fabuleux qui font très "fond d'écran", les monstres pas top (même si l'ours est vraiment chelou), les perso un peu accessoires. Tout le monde a l'air de se faire chier, même la fabuleuse Jennifer Jason Leigh qui ne s'en cache pas (ce qui en devient presque drôle). Quelques trouvailles chelous (les tripes "vivantes"), même si on sent l'influence de Under the Skin, Sunshine ou même Alien (la grotte de l'épilogue ressemble exactement au vaisseau alien...). Curieusement, le film semble très apprécié, mais je crois bien être passé complètement à côté. J'ai eu juste l'impression de voir de la sf horrifique sans surprises dans une emballage soi-disant novateur.

Très peur donc que Garland commence à être catalogué comme un nouveau pseudo Kubrick...

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Apprécié, faut le dire vite : il se fait quand même pas mal tailler sur les réseaux sociaux.

 

Sinon, un peu pareil.

Il y a deux ou trois trucs intéressants (quelques trouvailles perturbantes, un vrai taf au niveau du visuel et de l'ambiance, la musique que j'ai bien aimée) mais noyés au milieu d'un océan d'approximations.

 

On dirait, en fait, que Garland n'a pas su (ou voulu) choisir entre film d'atmosphère et film de genre - ou qu'il n'est pas parvenu à les mêler de façon harmonieuse.

L'ensemble se retrouve ainsi le derrière entre plusieurs chaises, sans satisfaire personne - bien trop démonstratif pour le proto-Stalker qu'il souhaiterait être et beaucoup trop mou pour la série B horrifique que j'aurais voulu voir.

 

C'est bête, j'aime bien Garland en tant que scénariste.

Mais ça fait (après Ex Machina) la deuxième fois qu'il prouve, par défaut, qu'il a sans doute besoin d'un réal pour apporter un peu de chair à ses scripts.

Dommage...

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Un peu moins dur que vous deux, il faut dire que les critiques que j'avais lu étaient vraiment pas bonne donc plutôt bonne surprise au final. Il y a des incohérences et je partage ce coté "entre deux chaises" mais j'ai vraiment passé un bon moment. Un peu comme avec "the ritual", du déja vu mais plutôt bien servi

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Oui du déjà vu mais ici ça reste plat. C'est très joli et les couleurs sont belles ... mais après ? Déjà l'on part du postulat qu'on envoie des filles seules dans un endroit aussi hostile. Mouais. Mais si on passe ce début un peu bizarre ... ça patine pas mal tant le réal veut faire de belles images sans avoir un script un peu carré. En fait sur les réseaux ça se partage entre les gens qui aiment bien les films "d'auteurs" et qui se paluchent pas mal et ceux qui pensait voir un film de SF un peu spectaculaire et qui se sont endormis.

Un peu comme ritual. Si c'est ça le renouveau de la SF on est mal barré même si ça se regarde quand même ...

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  • 5 months later...

moi j'ai trouvé ça vraiment pas mal.

le pitch de base est intéressant et il est plutôt bien traité jusqu'à un certain point. l'esthétique de la "zone de miroitement" m'a semblé très réussie, peut-être que sur grand écran ça ne rendait pas mais sur ma télé ça passait. les différentes aberrations rencontrées et le ciel iridescent donnent un cachet particulier. enfin il y a quelques effusions gores qui fonctionnent bien.

en revanche certaines idées sont passées au forceps comme la "caution féministe" de faire un expédition 100% féminine dont une latina lesbienne (pour une fois on n'a pas droit à la morale écolo lourdingue, on ne va pas se plaindre ) ou le pétage de câble parano sorti de nulle part. mais bon on commence à avoir l'habitude.

c'est sur la fin, une fois arrivé à destination, que l'aspect "cul entre deux chaises" se fait le plus ressentir. Garland étire gratuitement sa conclusion pour en faire un truc arty-psyché-référentiel qui m'a paru interminable et limite HS avec le petit film de SF qui s'est déroulé juste avant.

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  • 3 months later...

Bien aimé. Mais je pense n'avoir pas tout compris de ce que voulait dire le gars.

Après je m'en fous en fait et je ne le reverrais sans doute jamais.

L'ours est bien cool et légèrement flippant avec sa voix. Le croco sans plus mais c'est toujours bien quand y a un croco.

Bien aimé aussi les mutations façon moisissures colorées.

Les actrices sans plus aussi.

Contrairement à Stéphane, ça ne m'a pas dérangé le fait qu'il n'y ai que des femmes. Par contre c'est très mal amené et expliqué ça s'est vrai.

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C'était ambitieux mais quand même un peu foireux.

La scène de l'ours est sympa.

La scène de danse est ambarrassante.

Les CGI piquent ici plus encore les yeux via le filtre Netflix que sur n'importe quel titre de la plateforme - celle-ci ayant la vilaine manie d'intensifier les éclairages des films (vous avez essayé "Pulp Fiction" sur Netflix? Irregardable, on dirait une pauvre télénovella éclairée au néon!)

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