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La nuit a dévoré le monde (Dominique Rocher - 2018)


Nice Panda

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En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?

 

 

 

Le postulat du film n'a, par essence, rien d'original - à tel point que même moi, qui suis grand fan de zombies, commence à, depuis quelques années, saturer du genre.

Mais le réalisateur compense par un évident talent - principalement celui de parvenir à instaurer une ambiance de sourde menace avec trois fois rien.

Tirant, avec intelligence, le meilleur parti d'un budget qu'on devine fort modeste.

 

L'ensemble accuse, certes, un petit coup de mou vers les deux tiers et flirte, par endroits, dangereusement avec l'ennui (sans toutefois y sombrer).

Sans compter une impression d'inachevé, comme si le film ne savait comment se terminer (sans savoir si c'est un parti-pris ou s'il en est de même dans le bouquin d'origine).

 

Mais il y a suffisamment de scènes décalées et de plans marquants pour emporter le morceau et faire attendre avec curiosité les futurs travaux du cinéaste.

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  • 2 months later...

Vraiment beaucoup aime ce film qui malgre le concept (huis clos dans un immeuble), se fait une belle decalque melancolique de Rammbock.

A part 2 scenes tres Femis (le concert) et la caution Denis Lavant (j'aime pas sa gueule mais il joue bien), il y a de vrais scenes bien tendues.

Et l'acteur principal tue!

Ca change de nos endives nationales

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