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Red Sparrow - Francis Lawrence (2018)


kevo42

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Jennifer Lawrence est danseuse au Bolchoï. Suite à un accident, elle ne peut plus danser. Heureusement son sympathique oncle (Matthias Schoenhaerts) a un bon plan pour elle : l'envoyer dans un russian institute tenu par Charlotte Rampling pour en faire une agent secrète russe qui couche pour obtenir des informations (un peu comme Sara Forestier dans le nom des gens mais en moins sympa). Après il se passe des trucs avec de l'espionnage.

 

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Je n'ai pas vu Hunger Games 2 & 3 mais je garde un très mauvais souvenir des précédents films de Francis Lawrence (Constantine et I am a legend). Red Sparrow est donc pour moi une bonne surprise. Le film n'a rien d'exceptionnel mais il est joliment filmé, possède une intrigue plutôt intéressante, et a une bonne approche du rythme avec des scènes assez posées (même si le film aurait pu être un peu plus nerveux quand même) et des scènes bien violentes (la séquence presque finale va assez loin).

 

Film hollywoodien oblige, on tique un peu devant cette russie faite d'un casting européen hétéroclite (Jeremy Irons et Charlotte Rampling en officiers russes qui ne font aucun effort pour masquer leur accent, c'est pas mal) et devant Jennifer Lawrence en danseuse du bolchoï (bon par contre, en agent secrète qui séduit sur son physique, oui).

 

Autre problème, on ne croit pas tellement à l'histoire d'amour entre J. Law et Joel Edgerton (autre point de génie de faire jouer le seul américain du film par un australien). Mais c'est pas grave, on est là pour voir Jennifer Lawrence en manipulatrice façon script de David Mamet qui sait utiliser la béquille quand il le faut. J'irai voir la suite s'ils la font.

 

Bon film.

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Drôle de film, on se croirait revenu dans les années 80, où tous les russes étaient des ordures de la pire espèce - sauf JLaw et sa maman malade. Il m'a d'ailleurs fallut quelques minutes et la vision de voitures contemporaines et de téléphones portables pour me convaincre que l'action prenait place de nos jours. Après une intro qui remue un peu, le film vire presque en mode exploitation, mais se retient pour ne pas se complaire malgré une évidente tentation de la part de FLaw de lâcher les chevaux. Sexe (un peu), violence (pas mal), torture (efficace), humiliations (beaucoup) ne manquent pas, et JLawfait mieux le job que Charlize Theron dans "Atomic Blonde". Après, tout ne fonctionne pas, comme la romance en mousse soulignée par l'ami kevo.

Conclusion: "Red Sparrow" a le cul entre deux chaises, mais je lui trouve un petit côté attachant de par son aspect putassier franchement étonnant pour un film de studio.

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  • 2 years later...

Ben pareil. Y en a qui râleront parce que c'est un film féministe.

C'est plutôt bien vu et bien fait. Même si je pense qu'en 2018 ils auraient pu se passer de faire des accents russes en Russie et d'utiliser des filtres bleus pour situer où on est.

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