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L'homme qui tua Don Quichotte (Terry Gilliam - 2018)


Nice Panda

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Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte.

 

 

 

Bon tout le monde connait l'histoire de la malédiction du tournage maudit ou a vu Lost in La Mancha, inutile de revenir dessus.

Au-delà de la sensation bizarre de voir débarquer un film dont il était admis qu'il n'existerait jamais, que vaut le résultat final ? Ben, j'ai détesté ou pas loin...

 

Faut déjà dire que je suis loin d'être fan hardcore de Gilliam dont le dernier titre regardable remonte, pour moi, aux Frères Grimm. Mais je pensais que cette oeuvre en particulier, qu'il a portée pendant si longtemps et si chère à son coeur, saurait faire sortir le meilleur en lui.

Sauf que non...

Passée une chouette intro (à vue de nez, les vingt premières minutes), tout se délite dès que le perso joué par Adam Driver rencontre le fameux Quichotte.

Dès lors, on a droit au pire du réal : jeu hystérique de quasi tous les acteurs, onirisme de pacotille, fatigant jeu constant entre le réel et l'imaginaire, scénar incompréhensible et (pire que tout en ce qui me concerne) rythme abominable - l'ensemble, qui fait déjà plus de deux heures, semble en durer le triple. C'est mou, laid, sinistre...

 

Au final, en fait, je ne comprends pas où Gilliam veut en venir. Ni pourquoi il a, à ce point, voulu porter à l'écran précisément CETTE histoire. Et si certains évoquent une "oeuvre testament" (j'ai plusieurs fois vu revenir le terme), c'est plus dans le sens où on sent qu'il n'a plus à rien à dire et/ou ne sait plus comment l'exprimer.

Après, encore une fois, son univers ne me touche que peu et peut-être un admirateur ressentira-t-il le tout de manière différente. Mais, bon...

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