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Wolf - Mike Nichols - 1994


DPG

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Une nuit de pleine lune, Will Randall, éditeur new-yorkais réputé, est mordu par un loup renversé par une voiture dans le Vermont. Très vite, il change et devient incontrôlable. Licencié par le magnat Alden qui confie l'édition à son protégé Stewart, puis trompé par sa femme Charlotte avec le même jeune homme, Will fait la rencontre de Laura, la fille d'Alden. Les semaines passent et Will développe des instincts de plus en plus sauvages, proches de ceux du loup qui l'a mordu.

 

Je l'avais pas revu depuis une éternité. Vous en parliez sur un autre sujet, ça m'a donné envie de m'y recoller !

Au final, j'ai (re)trouvé ça plutôt sympa. Pas le truc ultime, y a pas mal de petits défauts ici ou là, le rythme déjà, 2h05 pour tout ça, c'est bien 20mn de trop, puis les péripéties action / horreur de la 2e partie, qui sont clairement pas le point fort de ce cher Mike Nichols. Mais j'aime bien le film malgré tout, la transformation de Nicholson, l'ambiance globale, l'arrivisme de Spader, la beauté froide de Michelle. Il y a des beaux restes, même si on a parfois un côté patchwork mal maitrisé du à un mélange des genres un peu bancal. On aurait pu rêver mieux vu les forces en présence un peu partout, mais même en l'état, on passe un bon moment.

 

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Toute la partie psychologique, décrivant les transformation "internes" de Nicholson est fort bonne. Toute proportion gardée, on est pas loin de ce que faisait Cronenberg pour la Mouche.

Cela se termine plus classiquement (comme la Mouche, tiens), d'autant plus dommage que les effets spéciaux sont pas forcément géniaux...(pas comme la Mouche, du coup).

 

Reste un film qui a beaucoup de charme, qui a le mérite d'aborder le mythe sous un angle peu commun et bien sur, un Jack Nicholson qui n'a pas besoin de trop se forcer pour jouer les hommes-loups.

 

Bref, j'aime beaucoup.

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Vu ou une deux fois ado, et il faut avouer que l'idée de fracasser la renaissance qu'un quinqua avec sa transformation en loup-garou donne un petit coup de fouet au genre. Après c'est vrai que côté horreur, ce n'est pas la folie : Rick Baker semble en sous-régime (ou la production l'a peut-être bridé) et on en est réduit à du poil sur les bajoues et des cascades en trampolines. Ceci dit, j'ai quand même bien envie de le revoir. Et le choix de Pfeiffer me paraît vraiment top, non seulement parce qu'elle y est d'une beauté surréelle, mais aussi parce qu'elle

joue bien la louve-garou, même pour quelques secondes, après avoir été un faucon dans Ladyhawke et Catwoman. On peut pas faire plus cohérent

. Ah et je kiffe le score de Morricone en mode "carré rose" (avec des parties rappelant un autre de ses scores, et je sais plus lequel...)

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