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Melodie pour un meurtre - Harold Becker - 1989


DPG

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En l'espace d'une semaine à New York, deux hommes qui organisaient leurs rendez-vous par l'entremise d'un magazine spécialisé sont assassinés. C'est l'inspecteur Frank Keller qui est mis sur l'affaire, mais celui-ci est usé par son divorce avec sa femme. Son enquête le mènera jusqu'à Helen, dont il tombe amoureux, mais ne peut néanmoins s'empêcher de penser qu'elle est la meurtrière...

 

aka Sea of love

 

Thriller 80's avec le grand Al. Le DVD trainait depuis des années sur mes étagères, sans que j'ai jamais eu plus que ça envie de m'y plonger. Par cette belle soirée estivale, je me suis dit "banco". Pour un bilan, avouons le, pas folichon. Sorte de sous "Basic instinct" avant l'heure, mis en boite par l'anonyme Harold Becker (un mec avec une filmo de + de 10 films de laquelle on n'en retient aucun, c'est jamais bon signe...), ça n'a vraiment rien de bien marquant. L'enquête est un peu molle, Pacino est nickel comme d'hab, mais Barkin est assez quelconque (mais bon, je pense ça voire pire de toute sa carrière...). Il y a bien quelques bonnes idées

le twist final, plutôt bien vu et surprenant

mais sur 1h50, ça fait pas beaucoup. Pacino a beau faire de son mieux et habiter son perso, comme à son habitude, le film ne décolle jamais vraiment. Et son ambiance d'errance nocturne new yorkaise, plutôt tentante sur le papier, a un vrai gout d'inachevé et de survolé... Voilà, rien de honteux, ça passe bien le temps pour la soirée, mais bon, pas sur de m'y recoller dans le futur, surtout en connaissant le dénouement.. Oubliable. A voir pour les fans de Pacino.

 

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Harold Becker, dont j'ai un plutôt bon souvenir de Malice, est une énigme. Comme tu as dit, rien de marquant, par contre les castings du Pacino, du James Woods, du Tom Cruise, de la Nicole Kidman, du Bruce Willis...et à des périodes où chacun n'était pas spécialement au creu de la vague.

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  • 8 months later...

J'ai plutôt bien aimé. C'est clair que Becker n'est pas un maestro mais il fait le job honnêtement.

L'ambiance new-yorkaise de fin des 80's donne du charme à l'ensemble, le cynisme des flics, le quartier chicos dans lequel bosse Barkin, les golden boys arrogants, ça marche bien avec la nostalgie. La scène où les flics sont en train de picoler en écrivant la petite annonce fleure bon l'aisselle grasse et la virilité sale. Et ça fait plaisir de voir Goodman mi-tendre, mi-connard du début, il a bien évolué au fil du temps.

 

Becker arrive quand même a rendre la scène dans laquelle Alfredo se fait astiquer le manche par derrière par Barkin a oilpé pas du tout bandante. Et de voir plus loin le cul flasque de Pacino. C'est chelou comme polar "sulfureux".

C'est con mais avec un mec doué derrière la caméra ça aurait été nickel.

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