Aller au contenu

J'ai perdu mon corps - Jérémy Clapin - 2019


kevo42

Messages recommandés

Une main que l’on voit d’abord coupée près d’un corps se réveille dans le frigo d’un laboratoire. Elle s’en évade et commence un périple dont on ne connaît pas la destination. Par des flashbacks, on comprend qu’elle a appartenu à Naoufel, un jeune homme qui, suite à la mort de ses parents, a perdu ses rêves et vit dans un immeuble anonyme de banlieue parisienne.

 

 

 

 

La bande annonce : RTf-11SpSf0

 

Un mec des Inrocks qui dit que c'est bien, parce que je sais que l'avis des Inrocks est très respecté ici :

 

wZmynUvnLJA

 

Le dossier de presse : http://www.auvergnerhonealpes-cinema.fr/upload/documents/dp-j-ai-perdu-mon-corps-bd.pdf

 

Premier long-métrage animé réalisé par Jérémy Clapin, j’ai perdu mon corps est l’adaptation du roman Happy hand de Guillaume Laurent, scénariste d’Amélie Poulain. L’originalité du film, et ce qui justifie entre guillemet le fait qu’il s’agisse d’un dessin animé, est le trajet de cette main qui parcourt Paris, cherchant à échapper aux pigeons, rats, ainsi qu’au regard des hommes. Les fans de la famille Addams apprécieront. Pour ce qui est de l’histoire principale, c’est-à-dire le destin contrarié d’un jeune homme maladroit qui va tomber d’une bibliothécaire rêveuse, et bien c’est pas mal mais pas fou non plus. On pense un peu à un roman Young Adult, genre John Green, mais à la française, avec au milieu une main qui cherche à retrouver son corps. J’ai assez apprécié l’approche de la banlieue qui est faite du film, c’est-à-dire un lieu qui peut être terne mais pas terrifiant.

Techniquement, le film est esthétiquement chouette, même si je trouve que l’animation n’est pas super fluide, et ça m’a un peu gêné (mais bon, même si c’est fait par Xilam, c’est pas une grosse équipe non plus). J’avoue que je m’attendais à quelque chose de plus quand même. Les retours avaient l’air très positifs, le film a gagné de nombreux prix dont celui du meilleur film et prix du public à Annecy, et j’avais vraiment envie d’aimer. Mais globalement c’est pas non plus super émouvant, et la construction un peu compliquée pour pas grand-chose finalement.

 

Je recommanderais néanmoins le film à Benj car il y a : de la menuiserie, de l’exploration urbaine avec un atelier en ruine, une belle scène de graph, et puis c’est joli.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je fais un gros blocage sur le ciné d'animation français en général...tout ce qui sort en long m’intéresse jamais, je passe très souvent à côté de l'esthétique, des thèmes abordés...bon j'ai quand même tenté celui-là, peut-être parce qu'il y en a un ici qui a fait un gros forcing ici (et il se reconnaîtra ).

Je l'ai vu dans le meilleur mood que le film pouvait accueillir : celui du spleen. J'y ai retrouvé parfois une mélancolie très proche de celle du cinéma de Gonzalez et des rouages très voisin avec Kieslowski (tout le topo sur le destin)...et j'ai totalement marché du début à la fin. Oui c'est peut-être un peu compliqué pour "ça" mais le film a le mérite de ne rien expliquer littéralement, au risque de laisser quand même beaucoup de monde sur le carreau à la fin. Mais c'est bouleversant, maîtrisé (la scène de l'interphone )...c'est un film de rêveur qu'on fait revenir sur terre. Et la musique est à tomber.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...