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Douleur et gloire - Almodovar - 2019


DPG

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Salvador Mallo est un réalisateur qui a connu le succès mais qui ne réalise plus de films à cause de nombreuses douleurs physiques dont il souffre. Par hasard, il retrouve Zulema, une de ses actrices, qui lui donne l'adresse d'Alberto Crespo, un acteur avec qui il s'est fâché trente deux ans auparavant. Il se remémore son enfance avec sa mère à Paterna.

 

Autoportrait sublimé d'Almodovar. Plutôt sympa, de belles images, pas mal de thèmes brassés, bilan d'une vie, entre vieillissement, nostalgie (mais pas passéisme), rapport aux autres (anciens amants, amis, la mère, figure incontournable) et à soi-même (drogue, mal de dos, inspiration fluctuante). Banderas est top en cinéaste un peu paumé luttant contre son physique déclinant, les flashbacks de l'enfance sont très réussis également. La forme est assez classique, mais transcendée par une belle palette de couleurs, une lumière très soignée. Beau portrait d'un artiste unique, avec un univers formel très marqué. Almodovar signe un peu son "8 1/2" (en plus sage), film somme, bilan d'une oeuvre. Une belle réussite.

 

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Almo parle de lui-même et ça change. Joli film en effet, son plus touchant depuis des lustres, et avec enfin une vraie belle fin (oui je continue à penser qu'il foire toujours ses conclusions ). Mais comme toujours avec Pedro, j'ai continuellement cette sensation de

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