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Murder by Decree - Bob Clark (1979)


Fabrice

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Londres, 1888. Les rues du quartier borgne de Whitechapel sont ensanglantées par d'horribles meurtres de prostituées. Devant l'efficacité toute relative de la police, les habitants du quartier décident de faire appel au célèbre Sherlock Holmes ...

 

Splendide "adaptation" de Sherlock Holmes, une des toutes meilleures avec le Fisher.

 

Pas mal d'idées de mise en scène, comme la première attaque de l'éventreur en vue subjective (scène qui pour moi est un hommage très appuyé à Jaws, musique comprise !). De toute façon toutes les scènes qui se déroulent dans Whitechapel sont réussies. Les rues étroites, désertes, perpétuellement plongées dans le brouillard, ont l'air tout droit sorties d'un cauchemar.

Christopher Plummer campe un Holmes plus qu'honorable, très humain et sensible, ce qui nous vaudra d'ailleurs la plus belle scène du film, la visite d'Annie Crook à l'asile, scène où on verra le masque du détective se fissurer.

Aux côtés d'Holmes le casting est royal ! James Mason, David Hemmings, John Gielgud, la si belle Genevieve Bujold, et mon chouchou, le toujours impérial Donald Sutherland, qui en quelques scènes croque un Robert James Lees que les visions médiumniques rendent physiquement malade.

 

Niveau scénario mieux vaut ne pas s'apesantir pour ne pas trop spoiler, je dirais juste que la thèse choisie concernant l'identité de l'éventreur est la plus populaire auprès des amateurs, à défaut d'être la plus crédible.

 

Voilà, exceeeeeellent film que je trouve assez nettement supérieur à Sherlock Holmes contre Jack l'Eventreur qui date plus ou moins de la même époque.

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Complètement d'accord.

Un des meilleurs Sherlock Holmes, film comme personnage d'ailleurs, Christopher Plummer se révélant tout simplement parfait, aux côtés de James Mason, un Watson plus vrai que nature, et une réussite incontestable de plus à attribuer à Bob Clark.

Eventuellement, il est possible de se paumer en chemin en raison d'une intrigue très riche foisonnant de multiples hypothèses et partant dans plusieurs directions. Heureusement, les zones d'ombre s'estompent en fin de bobine et tout s'éclaircit admirablement bien.

C'est à cela que l'on reconnait les grands scénarios...et les grands films, dans le cas présent.

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