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L'homme qu rétrécit - Jack Arnold- 1957


Bast

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trouvé hier cette perle a Carrouf alors qu'il me semblait n'exister en Z2 qu'en Angleterre (pitètre me trompe je).

Donc revu dans la foulée.

Le Pitch :

Scott et Louise Carey sont sur un bateau en vacances.

Alors que sa femme descend chercher des bières dans la cale, Scott traverse un nuage de brouillard.

De retour de vacances, il réalise rapidement qu'il rétrécit de plus en plus.

Son médecin plutot sceptique fini par constater qu'en effet, Scott rapetisse tous les jours de plus en plus. Les plus grands scinetifiques se penchent sur son cas mais sans trouver de remède, ne sachant jusqu'ou ira cette transformation...

 

Classique des classiques ce film inspiré adapté d'un roman et scénarise par Richard Matheson est toujours un bohneur a revoir. La maison de poupée, l'attaque du chat, l'araignée, autant de scènes mythiques qui garde encore aujourd"hui tout leur impact, auta,t pâr la tension qu'elles provoquent que par la qualité des effets spéciaux.

Le théme n'est pas nouveau, déja a l'époque et a été mainte fois repris mais c'est le seul a ma connaissance qui soit aussi dramatique et qui comporte autant de sous entendu (gloire a Matheson). Ce n'est pas que sa taille que Scott perd mais bien son statut d'homme dominant, sa place dans la société, sa sexualité et donc sa femme.

Cet aspect est entre autre souligné par les deux première minutes du film, on comprend tout de suite que sa femme est femme au foyer, que lui est en vacances et que c'est donc a elle d'aller lui chercher une mousse. Dans cette scène, on remarque également les formes avantageuses de sa femme et la complicité de leur couple.

En perdant sa taille, il perd tout cela, passant du role d'amant dominateur a celui d'un enfant a qui sa mêre ferait la leçon

On peut y voir une parabole évidente sur la crainte de ne pas être a la hauteur, autant sexuellement que socialement.

 

je mets ici le lien vers une affiche imprimable:

http://www.cinemasterpieces.com/incredshrink.jpg

Modifié par Invité
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trouvé hier cette perle a Carrouf alors qu'il me semblait n'exister en Z2 qu'en Angleterre (pitètre me trompe je).

Effectivement, un DVD Z2 UK (avec vf et stf) vient de sortir, je ne savais meme pas qu'un Z2 francais existait.

A combien dans les Carroufs ?

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  • 1 month later...

En fait, comme le prouve la comparaison des formats d'images, le DVD récemment sorti présente un ratio correct, contrairement à la copie souvent vue à la télé (et encore voici quelques mois sur CinéCinéma Classics) où il manquait de l'image à gauche et à droite. En comparaison, le DVD offre la même chose en hauteur (le haut et le bas de l'image sont identiques dans les deux versions), mais offre beaucoup plus sur les côtés. La version "télé" m'avait toujours gêné (il est vrai que j'avais découvert le film au cinéma lors de sa sortie à Paris, ceci explique celà) par son côté "étriqué", qui faisait penser à un téléfilm. Le format correct rétabli par le DVD rend au film tout son impact.

 

http://img232.imageshack.us/img232/3765/ismcomparaisonsmall5ds.th.png' alt='ismcomparaisonsmall5ds.th.png'>

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  • 11 years later...

Séance de rattrapage de classiques et très chouette découverte !

 

Voilà, pas d'énorme surprise à l'horizon, j'ai eu à peu près ce que je m'attendais à voir, mais c'était vraiment cool. Très chouette film de SF, plein d'idées de mise en scène, d'inventivité, bien rythmé, pas du tout aussi consensuel ou classique que ce qu'on pourrait attendre (ou ce qu'on en ferait aujourd'hui). Arnold exploite parfaitement son sujet, c'est efficace, prenant, touchant, intelligent. Les FX tiennent encore très bien la route, et le film a un charme hors du temps qui compense tout. Bref, un petit classique à la hauteur de son statut !

 

Petit aparté : Voir l'utilisation des SFX dans ce film, et leur évolution, m'a fait avoir une réflexion plus générale. Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, où on peut quasiment TOUT faire sur un écran de ciné, ça doit pas encourager l’émerveillement des gamins face aux images... Je me trompe peut être, j'ai pas d'enfants, mais je veux dire, dans les 50's, des tonnes de gamins, des Spielberg, des Dante, etc... ont rêvé, tremblé, été fasciné, par cet homme qui rétrécit, les monstres géants, etc... Puis ça a continué comme ça, les 70's, Star Wars, c'était du jamais vu, de l'inimaginable, ça a fait fantasmer des millions de personnes... Etc, etc... Moi par exemple, début 90's, j'avais 10-12 ans, et je me souviens encore des chocs visuels de Terminator 2 et Jurassic Park par exemple... Et du coup, en ayant ce passif, en ayant vu cette évolution, je peux encore, modestement, m'émerveiller des techniques actuelles, de voir le rendu des singes dans "La planète des singes" de cet été par exemple... Mais j'ai l'impression que les enfants d'aujourd'hui, auront toujours connu le "tout est possible", et du coup, je me demande si cette capacité d'émerveillement face à "l'impossible" est aussi présente. Je veux dire qu'ils peuvent aimer, adorer les films, pas de soucis hein, mais juste l'impression de voir un truc "impossible" me semble avoir diminué, voilà...

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