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La Sanguisuga conduce la danza - Alfredo Rizzo (1975)


Superwonderscope

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C'est sous ce titre fébrile et cochon d'insatiable Samantha que "La sangsue mène la danse" est sorti en nos contrées. (et sorti en VHS chez VIP et/ou Socai, je sais plus) [img]http://www.cinefania.com/thumb-/1/1/141754.jpg[/img] Femi Benussi, Krista Nell et Giacomo Rossi Stuart se sont donc perdus dans ce conte d'un autre âge...croisement hypothétique entre l'"rotisme softcore, le gothisme 60's, un soupçon de mystère à l'italienne et le drame psychologique. Qu'on s'entende bien: c'est du film d'exploitation italien "de base", doté d'un budget ridiculement bas mais avec quelques prétentions artistiques. Par Alfredo Rizzo, déjà auteur de Carnalita / Obsessions Charnelles avec Femi 8) Irlande, 1902. Un comte (Giacomo) invite quatre actrices et leur accssoiriste à résider dans son chateau , se trouvant sur une ile au large des cotes. Il voit en Evelyn (Krista) un sosie de sa femme disparue. Installés dans le chateau, la majordome cathodévot et la gouvernante (Femi) voient d'un mauvais oeil tout cela. Et quant on sait que les femmes du grand pere et du pere du comte sont ortes décapitées...on se dit qu'il se trame quelque chose... et on aura raison :D Quatre décors, trois murs blancs, des robes 1900 et le tour est joué. Marcello Giombini qui s'excite sur son orgue bontempi à faire une zique pour Samaritaine en fin de course est visiblement peu inspiré. Il faut subir 50 minutes de gouzi-gouzi lesbiens (avec l'inévitable couple interracial lesbien comme on en a vu un pacson dans le cinéma italien, qu'il s'agisse de Torso, Gatti Rossi in uno labirinto di vetro, Passi di morte perduti nel buio et j'en passe), youplaboum entre Krista Nell et un marin dans une cabane, Luciano Pingozzi qui tripatouille Femi, Giacomo au pieu avec le soisie de sa femme... ca parle pas mal et...les décapitations arrivent les vingt dernières minutes. Tout se passe hors cadre, les lesbiennes se font dégommer, tout comme cette cochonne de Krista. les maquillages sont cependant convaincants, vus les moyens du bord. Il doit y avoir un "trou" dans la narration car l'inspecteur débarque d'on ne sait où :shock: alors qu'on nous bassine avec la tempete qui empeche tout contact avec le continent. la tempete, parlons-en : des stocks shots rayés de tempete marines, de vagues déchainées...en noir et blanc :lol: ce qui tranche avec la couleur (certes trop brillante et fadasse) du film. La mise en images demeure pauvre, l'intrigue très mal écrite, ne sait pas où aller et précipite tout pour la fin. On s'embete un peu entre deux scènes de fesses, c'est surtout la pauvreté de l'ensemble qui fait un pue pitié (genre je dresse deux grands rideaux rouges pour faire tenture...surtout pour masquer un décor inexistant!). C'est un produit certes fun pour son cote exploitation mais triste au regard de ce qu'a pu produite l'iTalie des années 70-75. C'est surtout le théâtre qui fait peine à voir, le "chateau" délabré au pied des murs intérieurs, un carrelage digne d'un hotel de seconde zone des 70's...les intérieurs des studios milanais où ont été tourné le film font, eux aussi, beaucoup de peine. Le final est curieux, tant il donne dans le drame humain, ce qui fait fi de tout le reste du film. Aussi : il n'y a ni sangsue, ni danse, ni de Samantha, ni d'insatibale (peut etre Cora qui passe pour une nymphomane)... le film tente de raccrocher au filon de gialli animaliers des années 70. Ca ne passe pas. Il sera d'ailleurs retitré Il Marchio di Satana pour la sortie VHS en Italie. Vu sur le DVD Z2 grec, en 1.85:1, version doublée anglaise (vu le muvment des lèvres des acteurs/actrices, il semble avoir été tourné en italien). avec galerie de photos. Pour 2 €, hein, on va pas demander la lune.
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  • 1 year later...

il s'agit bien d'inserts hard, mais pour une fois, assez habilement réalisés.On pourrait presque croire qu'il s'agit des comédiens du film. Et sans crier au chef d'oeuvre (et même, faudrait-il crier pour autant!!), c'est un bon petit film, pas si mal fichu, vu les moyens, qui installe lentement un climat, les intrigues et quelques personnages pas trop mal construits; C'est d'ailleurs dans le soin apporté aux décors et l'effort de créer une atmosphère que le film séduit, plus que par certains coups de théâtre un peu expédiés. Et la surprise d'y voir qqs scènes hard alors qu'on ne s'y attend pas, donne à ce film un charme qu'on ne trouve guère dans les productions d'aujourd'hui. Alors rien que pour ça

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