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A vif - Neil Jordan (2007)


Steve

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Et ben moi j'ai kiffé et je vous encule parce que le film est bon.

Déja oui Jodie Foster est magnifique dans le film, oui y'a de grosses ficelles et qu'il y a un toutou à sa mémere qui se retrouvent à la fin. Perso j'en ai rien à foutre qu'on nous explique pourquoi les méchants sont méchants, que la caméra soit à l'envers pour nous faire sentir le malaise, où que la fin est belle pour tout le monde.

JE VOULAIS VOIR UN FILM OU UNE MEUF DEFOURAILLE DES MECS AVEC UN GUN ET J'AI PAS ETE DECU. JODIE A LA CLASSE ET MEME A 50 PIGES JE L'ENCULERAIS MEME AVEC UN FLINGUE SOUS LE MENTON.

 

Vous etes trop marqué par les vigilantes movies, moi j'en ai vu presque aucun que vous cité. Hier j'ai vu des nigga et des chicanos se faire buter j'étais content.

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  • 5 months later...

Bon ben comme ça a été dit c'est le Justicier dans la Ville donc, on retrouve la même progression dramatique ou presque, et pour le coup c'est vraiment Death Wish, de son titre original

 

A la base j'ai pas de souci avec un film qui parle de vengeance et de justice personnelle sans me dire "oulala c'est mal", après tout je suis assez grand pour le savoir tout seul.

 

Le souci c'est que tout ça est fait dans un contexte qui joue à mort sur les clichés, les caricatures raciales, les bonnes vieilles images d'épinal du black dans le tromé, du latino violent, du super trafiquant d'armes impassible qui torture les gens, etc. Avec des "bad guys" un peu plus étoffés et un peu plus réels surtout le film se serait vraiment complexifié et aurait gagné en densité. Là c'est juste grossier et gentiment réac, on bute ceux qui le méritent le peuple sera toujours derrière nous et on se sentira mieux avec une bonne catharsis à la fin. Moi je dis pourquoi pas (c'est un film pas un texte de loi et je peux apprécier le produit même si je trouve le discours pourri) mais ça pisse quand même pas loin.

 

Cela dit c'est toujours moins faux-cul que les 70 hollywood movies qu'on se tape par an ou quoi qu'on en dise on se réjouit de voir crever des méchants par centaine. On est quand même élevés dans cet état d'esprit, et c'est toujours marrant de voir les gens crier au loup et au retour de Vichy dès qu'un film de cette trempe se pointe. Je précise s'il était besoin que je cautionne pas du tout le discours, mais il est pas inintéressant d'entendre les deux côtés de la barrière, après tout, mais pour ça faudrait avoir des arguments.

 

En tout cas quelque part ça rejoint un peu ce que disait Fincher à propos de Seven, qu'il voulait faire une fin où quand le héros tue le méchant (de manière justifiée quelque part) il aurait plus envie de gerber que d'applaudir. Là c'est un peu le cas, même si le scénar appuie quand même à mort sur le champignon.

 

Bref, pas la méga purge fascisante que je craignais, mais pas le film complexe/intelligent que j'espérais de la part de Jordan. On marche toujours sur des oeufs avec un sujet pareil et c'est dommage que personne ne s'en empare vraiment au-delà de l'évidence habituelle, oui on est des animaux de merde et nous venger des injustices ça fait du bien.

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  • 5 weeks later...
  • 1 year later...

assez d'accord avec Prodigy. ça joue à mort sur les clichés bien lourds. Et c'est surtout difficilement crédible. Après s'être fait agresser (ça peut arriver), la meuf ne tombe plus que sur des loubards armés super agressifs à chaque fois qu'elle sort de chez elle (supérette, métro, parc... restez devant un dvd à la maison, c'est plus sur).

Et à moins qu'elle ait passé 1000h au club de tir, et qu'on nous l'ai pas montré, elle devient un as du tir en moins de temps qu'il ne fait pour le dire! (shooter une cible mouvante, un type qui conduit une voiture, à travers le pare brise en pleine tête en ayant un flingue depuis genre 2 semaines, chapeau!!)

Je suis pas trop à cheval sur les faits d'habitude, mais là, c'est abusé.

Cela dit c'est pas désagréable à mater, surtout car Jodie est toujours un plaisir à regarder, et que l'histoire passe assez vite.

Mais bon, j'ai prévu d'oublier ce film assez rapidement

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  • 1 month later...

Intéressant.... On est quand même très très loin d'un film d'exploitation et Jodie qui défouraille la racaille, ça n'occupe que 4 minutes des 120 que font le film - et le plus croustillant est évidemment hors champ, donc autant dire qu'on est loin du film voulant se la jouer craspec. On sent bien Jordan préoccupé par le questionnement de son héroïne flippée et dévastée ainsi que par sa "descente aux enfers" et il passe un peu trops de temps à la faire se poser des quesions au détriment de la cohérence générale - tiens, où qu'elle mette les pieds, ça schlingue soudainement le crime. Peut-être que c'est parcequ'elle est plus "vigilante" au fait que son environnement a toujours été moisi. Pour ce qui est des clichés raciaux, rien à foutre, en même temps c'est aussi une réalité. On sent bien le besoin d'"équité" des races puisque tout le monde y passe, mais bon, il y a des pourris partout - rien de neuf.

Au final ce n'est pas génial génial, c'est plein d'imperfection, on est loin du grand Jordan, mais il y a de beaux instants, j'aime la photo, les plans obliques lorsqu'elle sort de chez elle la première fois, le look de gouine colleuse de timbre poste de Foster, le fait que le film ne soit pas moralisateur. C'est déjà pas mal...

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  • 9 years later...
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